Palais de Justice - Gisèle Halimi (tramway de Rouen) — Wikipédia

Palais de Justice - Gisèle Halimi
Entrée de la station.
Entrée de la station.
Localisation
Pays France
Ville Rouen
Quartier Vieux-Marché / Palais de Justice
Adresse Place du Maréchal-Foch
Coordonnées
géographiques
49° 26′ 34″ nord, 1° 05′ 28″ est
Géolocalisation sur la carte : Rouen
(Voir situation sur carte : Rouen)
Palais de Justice - Gisèle Halimi
Caractéristiques
Position par
rapport au sol
Souterraine
Voies 2
Quais 2
Historique
Mise en service
Nom inaugural Palais de Justice
Architecte(s) Yves Couloume
Artiste(s) Philippe Kauffmann
(designer scénographe)
Gestion et exploitation
Propriétaire Métropole Rouen Normandie
Exploitant Transdev Rouen
Tramway de Rouen

Palais de Justice - Gisèle Halimi est une station du tronc commun des lignes Technopôle et Georges Braque du tramway de Rouen (localement nommé « métro »). C'est une station souterraine située rive droite de la Seine, au centre-ville de Rouen, à mi-chemin sur la rue Jeanne-d'Arc et au niveau du palais de justice. Son entrée principale et sa sortie se situent sur la place du Maréchal-Foch.

Cette station abrite des œuvres de Philippe Kauffmann[1].

En 2022, elle est renommée en l'honneur de l'avocate féministe Gisèle Halimi.

Situation[modifier | modifier le code]

Sur le réseau du tramway de Rouen, la station Palais de Justice - Gisèle Halimi est établie sur la portion souterraine du tronc commun entre les stations Gare-Rue Verte et Théâtre des Arts[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le chantier du « Métrobus[3] », sur la rive droite de la Seine, débute en par le creusement des tunnels[4]. Contrairement aux autres stations souterraines, les travaux de la station Palais de Justice ne débutent pas car le maire Jean Lecanuet a demandé une modification de sa situation géographique « le jour où les travaux devaient commencer »[3]. L'emplacement initialement prévu était le square Verdrel, mais le nouveau choix de site se porte sur la place du Maréchal-Foch.

De 1992 à 1995, Marie-Clotilde Lequoy dirige une fouille préventive importante sur le site de la station Palais de Justice, place du Maréchal-Foch[5].

L'inauguration du réseau se déroule le sur la place Bernard-Tissot[4]. La station Palais de Justice n'étant pas encore terminée, il faut attendre le pour assister à son inauguration et sa mise en service[3].

En 2010, les œuvres de Philippe Kauffmann sont rénovées[6].

En 2012, les rames bleues Alsthom TFS (Tramway français standard) sont remplacées par des rames blanches Alstom Citadis série 402[4].

Le , la station est renommée « Palais de Justice - Gisèle Halimi » afin d'honorer la mémoire de l'avocate féministe Gisèle Halimi, célèbre pour ses combats en faveur des droits humains[7] ; ce changement avait été annoncé plusieurs mois plus tôt par la ville de Rouen dans le cadre d'une démarche municipale visant à valoriser la place des femmes dans l'espace public[8],[9]. L'année suivante, des panneaux indicatifs comportant des éléments biographiques et des citations de Gisèle Halimi sont installés sur les murs de la station, aux abords des quais.

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

La station Palais de Justice - Gisèle Halimi est une station souterraine accessible par la rue Jeanne-d'Arc où l'on trouve trois ascenseurs, des escalators et des escaliers. Ses deux quais d'une longueur de 60 mètres, équipés de valideurs de titres de transport, sont accessibles aux personnes à la mobilité réduite.

Desserte[modifier | modifier le code]

La station, située sur le tronc commun du réseau, est desservie par les rames à destination des trois terminus de la ligne, avec une première desserte à h 3 (h 48 le dimanche) et la dernière desserte à h 13 (23 h 13 le dimanche).

Intermodalité[modifier | modifier le code]

À proximité immédiate, on trouve :

Conception artistique[modifier | modifier le code]

Arrêt d'une rame Citadis à la station.

Comme les autres stations souterraines, la conception et la réalisation de la station Palais de Justice ont été confiées à l'architecte-urbaniste Yves Couloume qui a produit « des volumes ouverts, des surfaces animées (pierre et métal perforé au lieu du carrelage habituel) et surtout une lumière du jour abondante dotent ces lieux de passage et d'attente d'une vraie qualité esthétique qui encadre magistralement toutes les interventions artistiques »[10].

Un an avant la livraison des premières stations, le Syndicat intercommunal de l'agglomération rouennaise a mandaté la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Haute-Normandie pour créer un groupe de travail, piloté par Victoire Dubruel, dont l'objet était de réaliser un parcours artistique financé par du mécénat d'entreprises[10]. Pour cette station, le choix s'est porté sur Le Designer-scénographe[11] de Philippe Kauffmann[1]. L'installation comprend notamment « deux colonnes de lumière bleu fluo » située sur les quais, et d'autres éléments lumineux qui s'allument lors de l'arrivée d'une rame[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Architecture intérieure-Créé, revue, numéros 275 à 276, Société d'édition et de presse, 1997, p.Ixi (extrait)
  2. Site crea-astuce.fr, plan du réseau, zoom sur Rouen voir (consulté le 24 juin 2013).
  3. a b et c Site lepoint.fr, « Le tram caché », par Jean Liou et Stéphane Siret, dans Le Point du 29 février 2012 (consulté le 22 juin 2013).
  4. a b et c Site la-crea.fr, Historique : Le métro en dates lire (consulté le 23 juin 2013).
  5. Fanette Laubenheimer, Laubenheimer-Leenhardt Laubenheimer, Élise Marlière, « Rouen : Place Foch », dans Échanges et vie économique dans le Nord-Ouest des Gaules (Nord/Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie), Institut des sciences et techniques de l'antiquité, volume 2, Presses universitaires de Franche-Comté, 2010, p. 519-521 extrait (consulté le 23 juin 2013).
  6. a et b Site paris-normandie.fr, « Les œuvres du métro rénovées », article paru dans le quotidien Paris-Normandie, le 29 décembre 2010 lire (consulté le 23 juin 2013).
  7. « L'IMAGE. À Rouen, la station de métro “Palais de justice” a changé de nom », 76actu, .
  8. « Rouen. Gisèle Halimi n'aura pas sa statue place de la mairie, mais elle aura sa station de tram », 76actu, .
  9. « La ville de Rouen se féminise et rebaptise une station de métro “Palais de Justice – Gisèle Halimi” », Paris-Normandie, .
  10. a et b Site liberation.fr, Culture : « Rouen, l'art prend le tram. En quinze interventions artistiques, voyage en «Métrobus» », par Rosen Miriam, dans Libération, 5 janvier 1996 lire (consulté le 23 juin 2013).
  11. Le Moniteur architecture, no 72 à 74, publications du Moniteur, 1996, p. 16 extrait (consulté le 23 juin 2013).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arielle Pellenc (réd.), Victoire Dubruel et Pierre Leguillon (collab.), Quentin Bertoux (photogr.), m-é-t-r-o-b-u-s : art contemporain, Rouen : Connaissance du Patrimoine de Haute-Normandie, Direction régionale des affaires culturelles de Haute-Normandie, Rouen, 1995 (ISBN 2-912947-22-7) (capadoce.ext.culture.fr).
  • Marie-Clotilde Lequoy, C. Gaston, Vincenzo Mutarelli, M.E.T.R.O.B.U.S. de l'agglomération rouennaise, Station Palais de Justice, DFS de sauvetage urgent, Tome III-5 : Catalogue du Lapidaire, DRAC de Haute Normandie, Service régional de l'Archéologie, AFAN, Rouen, 1997 (Blocs RO 593 et 605).
  • Marie-Clotilde Lequoy, V. Gallien, C. Gaston, Laurence Jego et al, 1996 Rouen Métro bus de l'agglomération rouennaise, Station du Palais de Justice, bilan scientifique 1995 de la région Haute Normandie, no 17, p. 66-70.
  • Marie-Clotilde Lequoy, Bénédicte Guillot, Jacques Le Maho, Rouen (76/2), Carte archéologique de la Gaule (collection), Académie des inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2004 (ISBN 2-87754-089-8), p. 166-174.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]