Palais Longchamp — Wikipédia

Palais Longchamp
Vue du palais Longchamp.
Présentation
Type
Destination initiale
Destination actuelle
Style
Architecte
Construction
1862
Inauguration
Propriétaire
Patrimonialité
Localisation
Pays
Département
Commune
Adresse
Coordonnées
Carte

Le palais Longchamp est un palais-château d'eau de style néo-classique-Second Empire du XIXe siècle, du quartier Cinq-Avenues du 4e arrondissement de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le site est inscrit aux monuments historiques depuis le et classé depuis le et [1].

Inauguré en 1869, le palais est composé de plusieurs entités :

Ce lieu est desservi par la station Cinq Avenues - Longchamp sur la ligne  Ligne 1 du métro de Marseille ainsi que par les stations Cinq Avenues et Longchamp de la ligne  Ligne 2 du tramway de Marseille.

Historique du palais Longchamp[modifier | modifier le code]

La ville de Marseille, pour remédier au manque d'eau qui se manifestait de plus en plus avec le développement de l'urbanisme à Marseille durant les deux siècles précédents, construit au XIXe siècle le canal de Marseille, pour dériver les eaux de la Durance. La loi du accorde à la ville une autorisation de dérivation de 5,75 m3 s−1. Le projet était d'autant plus urgent que Marseille avait subi au printemps/été 1834 une terrible sécheresse suivie en septembre de pluies diluviennes. Les inondations dues au débordement du Jarret et de l'Huveaune avaient provoqué 2 épidémies de choléra : 865 morts fin 1834 et 2 576 morts en . Dès 1839, alors que les travaux du canal commencent à peine avec le percement de la galerie des Taillades, la municipalité envisage de construire à Marseille, sur le plateau Longchamp, un château d'eau pour célébrer l'arrivée des eaux de la Durance à l'achèvement du canal[2]. Le le duc d'Orléans à son retour d'Afrique pose la première pierre de l’ouvrage. Conscient de l'ampleur de la tâche, il dit dans son discours : « Poser la première pierre n'est pas malaisé ; c'est la dernière qui est difficile »[3].

Entre la décision de la construction du château d'eau et le commencement effectif des travaux, il s'écoula trente ans au cours desquels plusieurs projets furent présentés. Cette lenteur s'explique par la difficulté à mettre au point un programme de travaux qui recueille l'approbation du conseil municipal mais aussi et surtout par le coût élevé des dépenses à prévoir.

Le projet de Pascal Coste[modifier | modifier le code]

Si l'alimentation en eau de la ville était une priorité absolue, la municipalité désirait aussi construire un muséum d'histoire naturelle pour présenter les collections qui étaient provisoirement entreposées dans les locaux de l'ancienne loge maçonnique de rite « écossais » au 49 du boulevard du Musée[4], actuellement boulevard Garibaldi. En 1847 la ville commande à l’architecte marseillais Pascal Coste un projet de muséum et d'un château d'eau. Ce projet restera à l'état d'esquisse, les événements de 1848 ne permettant pas d'aller au-delà[5].

En 1850, sur les conseils de Jean François Mayor de Montricher, l'ingénieur concepteur et réalisateur du canal de Marseille, la ville fait appel à Jean-Charles Danjoy. Cet architecte prévoit la réalisation, sous un arc de triomphe, d’une allégorie de la Durance accompagnée de figures féminines symbolisant la vigne et le blé. Il ne semble pas que Danjoy ait également effectué des dessins pour le muséum. Ce projet n’aura pas de suite.

Les projets Bartholdi[modifier | modifier le code]

Au début de 1859, le maire de Marseille, Jean-François Honnorat, demande au sculpteur Auguste Bartholdi de réaliser un projet de château d’eau. Bartholdi ne songea tout d'abord qu'à une fontaine monumentale. Après plusieurs entretiens avec le conseil municipal, il associe un muséum divisé en deux corps isolés avec un château d'eau central[6]. Il présente un troisième projet en reliant les bâtiments par une vaste galerie ayant son entrée dans l'axe du monument. Devant les hésitations de plusieurs de ses membres, le conseil municipal s'adresse pour juger ce projet à une commission composée de spécialistes : Henri Labrouste et Léon Vaudoyer, inspecteurs généraux des édifices diocésains, et Victor Baltard, architecte de la ville de Paris. Cette commission critique le projet qui ne sera pas retenu.

La ville de Marseille règle ses honoraires à Bartholdi et s’adresse à Espérandieu en 1861. Les premières revendications de Bartholdi datent de 1863 en affirmant que la colonnade semi circulaire est de son invention. Il soutient également que le projet proposé à la municipalité était sa propriété car la ville en lui payant ses honoraires n’était pas devenue propriétaire des plans. Un procès s’ensuivit mais le tribunal de première instance de Marseille débouta Bartholdi. Après l'inauguration du palais Longchamp, Bartholdi demande que son nom soit inscrit sur le château d'eau, ce qui est refusé. Faisant preuve d'une grande persévérance, il intente en 1901 un autre procès à la ville, sans succès, puis saisit la cour d’appel d'Aix qui le condamne à une amende et au paiement des frais.

Le projet Espérandieu[modifier | modifier le code]

Vue en plan du palais.

Après avoir pensé à Pascal Coste, le maire Onfroy décide en de faire appel au jeune architecte Henri Espérandieu qui est chargé des travaux de construction de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde. La commande sera alors très précise, le projet devra porter sur la réalisation d’un château d'eau, à 73 m d'altitude, entouré de cascades abondantes visibles depuis le boulevard Longchamp, d'un muséum d'histoire naturelle, d'un musée des Beaux-Arts et de deux jardins, l'un public, l’autre botanique à l'usage du muséum.

Dès la fin de , Espérandieu présente un premier dessin. Des modifications successives sont apportées notamment pour la liaison entre les deux bâtiments qui sera réalisée au moyen d'une colonnade. L'architecte élabore les plans des musées en collaboration avec les conservateurs. Le , le projet définitif est présenté au conseil municipal qui l'accepte.

Afin de baisser les dépenses, le conseil municipal demande le de réduire d'un quart les surfaces à bâtir, mais Espérandieu ne tient que partiellement compte de cette demande en réduisant les surfaces d'un onzième seulement. Il reçoit un blâme mais garde la confiance du conseil municipal qui est conscient qu'une œuvre grandiose est en cours de réalisation.

L'inauguration a lieu le et une médaille est gravée par Louis Merley pour commémorer cet événement[7].

Description générale[modifier | modifier le code]

L'entrée et les bassins[modifier | modifier le code]

Bassins et palais Longchamp
Grand escalier côté gauche

L’entrée au palais Longchamp s'effectue par deux portails placés symétriquement par rapport à l'axe général du bâtiment, la grille de clôture reliant les deux entrées épousant la forme du rond-point Henry-Dunant qui se trouve à l'extrémité du boulevard Longchamp.

Chaque portail d'entrée est encadré de hauts piédestaux sur lesquels sont dressées des statues sculptées par Antoine-Louis Barye figurant un fauve dévorant sa proie :

  • à gauche : lion terrassant un mouflon et tigre avec une biche,
  • à droite : lion tuant un sanglier et tigre avec une gazelle[8].

Ces quatre statues sont malheureusement très abîmées par l'érosion et la pollution atmosphérique.

Les allées sur lesquelles s'ouvrent les deux portails, suivent les courbes du bassin pour aboutir à l'escalier d'honneur. Les premières marches sont convexes pour devenir progressivement droites. Cet escalier qui enserre le bassin de réception de la cascade s'interrompt sur une terrasse pour donner accès à gauche au musée des Beaux-Arts et à droite au muséum d'histoire naturelle.

Les jardins[modifier | modifier le code]

Le Palais Longchamp est indissociable des jardins qui l'environnent. Dès le début du projet, un ensemble de jardins devaient agrémenter et magnifier le bâtiment mais également servir de liens avec les collections des deux musées du site.

Outre les parterres entourant les bassins au niveau de l'entrée principale du site, se trouvent également deux vastes jardins complémentaires situés à l'arrière de l'édifice: le Jardin botanique (au même niveau que le Palais) et le Jardin zoologique situé en contrebas.
L'Observatoire se trouve à proximité immédiate du site.

Jardin zoologique[modifier | modifier le code]

Pavillon de la girafe.
Sculptures animalières d'art
Cage aux ours.

L'idée d'installer le jardin zoologique de Marseille sur le plateau Longchamp germe dès l'aménagement des jardins en 1854 mais ce n'est qu'en 1856 que le zoo est construit. Ce dernier occupe une surface de 5 hectares après qu'il s'est rapidement révélé trop petit ce qui a amené la municipalité à agrandir le jardin au-delà de l'actuel boulevard Cassini. Le zoo était ainsi séparé en deux parties reliées entre elles par un petit pont enjambant le boulevard. Les collections d'animaux semblent importantes dès les débuts du zoo (près de 2000 oiseaux de 1250 espèces différentes sans compter des dizaines d'espèces de mammifères et probablement quelques reptiles ce qui représentait alors 2450 animaux au total)[9]. Montricher a relié le passage du plateau au zoo par un escalier qui sera doublé quelques années plus tard. Cet escalier est placé le long d'une cascade créée par Montricher et qui rappelle le rôle de château d'eau du Palais Longchamp tout en servant de lieu de vie à plusieurs espèces d'oiseaux d'eau comme des canards et des flamants roses. Les cages visibles actuellement dans le jardin datent probablement de 1899.

Plusieurs sont toujours visibles comme la cage des ours, celle des loups, plusieurs volières, les cages des fauves etc. On trouve également des bâtiments construits pour servir d'abris aux animaux. Ces bâtiments avaient un style propre au pays d'origine de l'animal. Ainsi on peut toujours observer le bâtiment de la girafe et celui de l'éléphant et d'autres petites constructions ayant servi d'abris à des cervidés et des antilopes. Parmi les principales espèces présentées dès les débuts du zoo en 1856 et jusqu'à la fermeture de celui-ci en 1987:

D'autres animaux ont été présentés de façon épisodique dans l'histoire du zoo:

À leur mort les animaux allaient enrichir considérablement les collections du Muséum voisin. Bon nombre des spécimens naturalisés visibles actuellement au Muséum sont issus du Jardin zoologique car la ville était propriétaire des dépouilles d'animaux et pouvait fournir ainsi son Muséum mais aussi la Faculté des Sciences.

Le zoo a rencontré très tôt des soucis financiers chroniques. À l'origine une société exploitait ce dernier puis devant les problèmes financiers, la municipalité a décidé de prendre l'administration du jardin zoologique dès 1863 car le zoo se révélait le complément idéal du Muséum. Les problèmes financiers rencontrés à la fin des années 1980 auront cependant raison du zoo de Marseille et celui-ci fermera définitivement ses portes en 1987. Pour Marseille-Provence 2013, le parc zoologique est restauré et des animaux en fibre de verre, décorés par différents artistes et financés par des mécènes, sont exposés dans les cages et enclos jusqu'alors abandonnés[10].

Jardin botanique[modifier | modifier le code]

Le château d'eau[modifier | modifier le code]

L'arc de triomphe[modifier | modifier le code]

Vue de face.
Vue arrière depuis le parc.

L'arc de triomphe ouvert sur toutes ses faces, présente un somptueux entablement surmonté d’un dôme coiffé d’une corbeille de fleurs soutenue par quatre balustres qui supportent des oiseaux aux ailes déployées. La face antérieure de ce dôme est ornée d’une trirème d'où se détachent les armes de la ville encadrées par deux sirènes. L'ensemble a été sculpté par Eugène-Louis Lequesne.

Sur la frise du château est représentée une scène classique dite « scène des tritons » avec au centre une Vénus lascive. Cette frise est l'œuvre de Jules Cavelier.

Devant les piliers de cet arc de triomphe se trouvent deux colonnes, d'ordre composite, encadrant la fontaine. Leurs cannelures sont voilées à leur base par des filets dans lesquels des poissons sont pris ; leur chapiteau supporte un canéphore sculpté par Lequesne, ployant le genou et portant une corbeille débordant de fruits et de fleurs, allégories de la fertilité apportée par la Durance.

De chaque côté de la cascade, une rotonde à bossage décorée d'une énorme coquille marine qu'enlacent deux couples de dauphins, supporte un triton, sculpté par Lequesne, soufflant dans une conque et regardant vers la Durance.

Sur les faces externes de l'arc de triomphe figurent, gravés dans des cartouches, les noms des affluents de la Durance :

À l'intérieur de l'arc de triomphe on trouve un nymphée, grotte artificielle, avec un bassin surplombé par deux cariatides prises dans des pétrifications et dont les visages aux yeux clos symbolisent les eaux souterraines. Au-dessus des plaques de marbre portent gravées les inscriptions suivantes :

  • à gauche : « Sous le règne de Louis Philippe Ier, la ville de Marseille a construit l’aqueduc qui amène les eaux de la Durance dans son territoire désolé jusqu'alors par la sécheresse. Le conseil municipal posait la première pierre le , de Lacoste, conseiller d'État, préfet du département, Maximin-Dominique Consolat, maire. Montricher, ingénieur des Ponts et Chaussées, auteur du projet et directeur des travaux. ».
  • à droite : « sous le règne de Napoléon III, la ville de Marseille a édifié le château d'eau, le musée des Beaux-Arts et le Muséum d'histoire naturelle réunis sous le nom de palais Longchamp. Le conseil municipal approuvait le projet le , Maupas sénateur chargé de l'administration du département, Balthazar Rouvière, maire. Le palais est inauguré le par Levert, préfet du département, Théodore Bernex, maire. Henri Espérandieu, architecte, auteur du projet et directeur des travaux. »

De part et d’autre du nymphée, deux niches abritent les bustes de Montricher et Consolat, sculptés respectivement par André-Joseph Allar et Poitevin.

La fontaine[modifier | modifier le code]

Fontaine surplombant les bassins en cascades à l'entrée du palais, d'ou jaillit l'eau de la Durance, avec sculptures allégoriques de la Durance, Cérès, et Pomone, sur un char quadrige de 4 taureaux de Camargue.

Le groupe central est, avec ses dix mètres de hauteur, une œuvre imposante de Jules Cavelier. Réalisé en pierre de Calissanne, il représente un char émergeant du château d'eau, tiré par quatre taureaux de Camargue semblant se diriger vers la ville. Sur ce char sont représentés trois personnages allégoriques féminins. La figure de la Durance, fièrement campée au centre, est drapée dans un péplum antique : torse nu, les hanches robustes, s'appuyant sur une rame, le pied posé sur une amphore renversée, tout révèle en elle la fécondité qu'elle apporte à la terre irriguée. D'une taille plus petite, les deux autres personnes situées de part et d’autre de la Durance qu'elles regardent avec reconnaissance, représentent le blé et la vigne ; elles peuvent être assimilées aux divinités Cérès et Pomone. Chacune de ces deux allégories est accompagnée d'un enfant joufflu placé en arrière, jouant l'un avec des gerbes de céréales, l'autre avec des grappes de raisin. Ce choix iconographique est paradoxal, l'arrivée de l'eau ayant fait à peu près disparaître ces deux cultures du terroir marseillais au profit du maraichage et de l'élevage. L'eau qui se déverse aux pieds de ce groupe rebondit sur le dos des quatre taureaux à l'encolure puissante, les pattes levées. Elle s'écoule ensuite en cascade jusque dans un premier bassin.

Eugène-Louis Lequesne, Triton assis sonnant de la conque, place à gauche du château d’eau

Statues allégoriques[modifier | modifier le code]

Quelques sculptures allégoriques :

La colonnade[modifier | modifier le code]

Une des colonnades desservant les deux ailes.

À partir des arcs latéraux, une colonnade semi-circulaire rejoint les deuxièmes niveaux du musée des Beaux-Arts au nord et du Muséum d’histoire naturelle au sud qui sont ainsi reliés sans solution de continuité en passant sous l'arc de triomphe. Chaque colonnade est constituée de huit colonnes sur la partie antérieure et onze sur la partie postérieure. Les colonnes sont placées de telle façon qu'elles ne se masquent pas l'une l'autre. Au sommet de cette colonnade court une balustrade avec des boules d’amortissement placées à la verticale de chaque colonne. Sur la frise de cette colonnade sont gravés les douze signes du zodiaque, six de chaque côté, sculptés par Gilbert.

Les musées[modifier | modifier le code]

Musée d'Histoire Naturelle du Palais Longchamp, Marseille

Le muséum d'histoire naturelle et le musée des Beaux-Arts sont deux monuments symétriques par rapport à l'axe général du palais Longchamp, de même ordonnance mais avec des motifs de décoration propres à chacun d’eux.

Au centre de chacune des façades donnant sur la fontaine, un avant-corps permet de placer une entrée au niveau du premier palier du grand escalier et, au-dessus, une deuxième entrée accessible par la colonnade.

De part et d’autre des portes d'entrée des musées figurent quatre médaillons du sculpteur Philippe Poitevin représentant :

Sur les frises des deux édifices sont gravés les noms de différents personnages ayant marqué l'histoire naturelle et les Beaux-Arts :

Sur chacune des deux façades ouest se trouve une frise sculptée par Jules Cavelier de douze mètres de long. La composition du bas relief est similaire avec un médaillon central ; il s'agit

  • pour le musée des Beaux-Arts, de Minerve entourée de génies des arts
  • pour le Musée d'histoire naturelle, de l'homme et de la femme recevant les produits de la création.

L'élaboration des plans des deux musées s'est fait avec la concertation des conservateurs. Ces derniers ont évalué la surface nécessaire et ont souhaité des bâtiments assez vastes pour prévoir l'accroissement des collections au cours du temps. Cependant, la surface s'est très rapidement révélée insuffisante tant pour le musée des Beaux Arts que pour le Museum. Ce manque de surface est toujours un problème aujourd'hui et permet difficilement certaines présentations des vastes collections aux visiteurs. Les musées dans leur conception ont été pensés dès le début avec un réel souci muséographique. Le musée des Beaux Arts présente par exemple des éléments architecturaux et décoratifs relatifs aux grands courants artistiques français tant qu'au Museum, il présente une décoration volontairement plus austère et sobre, plus proche de la rigueur scientifique qu'il représente.

Projets et réalisations[modifier | modifier le code]

En 2008, des promoteurs comptaient raser une partie du parc Longchamp pour y installer un parking souterrain. Des associations se sont mobilisées contre ce projet[11].

Dans le cadre de Marseille capitale européenne de la culture, en 2013, la mairie a installé dans tout le parc de faux animaux en couleurs, afin de faire « revivre » l'époque du jardin zoologique[12].

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

En 2020, Rebecca Lighieri en fait un lieu d'errance dans le roman Il est des hommes qui se perdront toujours : « le Palais Longchamp de nuit, c’est la cour des miracles, sauf qu’aucun miracle ne s’y produit vraiment : on s’y croise entre laissés-pour-compte, SDF, toxicos, voyageurs sans bagages, et ados en plein trip »[13].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Régis Bertrand et Lucien Tirone, Le guide de Marseille, Besançon, coll. « Les guides de la Manufacture », , 376 p. (ISBN 2-7377-0276-3, BNF 35694581).
  • Denise Jasmin, Henri Espérandieu, la truelle et la lyre, Arles-Marseille, Actes sud, Maupetit, , 307 p. (ISBN 2-7427-4411-8, BNF 39100389).
  • Paul Masson (sous la direction de), Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, archives départementales des Bouches-du-Rhône, 17 volumes, tome VI, 1914, page 812-816.
  • Marie-Paule Vial, Le palais Longchamp : À la gloire de l'eau,des Arts et des Sciences, Marseille, Images en manœuvres éditions, coll. « Itinéraire de la mémoire », , 175 p. (ISBN 978-2-908445-05-3, OCLC 26590219, BNF 35488188)
  • Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes, Paris, Libella, coll. « Libretto », , 162 p. (ISBN 978-2-36914-446-5)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Notice no PA00081368, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Augustin Fabre, Les rues de Marseille, édition Camoin, Marseille, 1869, 5 volumes, tome 5 p. 211
  3. Augustin Fabre, Les rues de Marseille, édition Camoin, Marseille, 1869, 5 volumes, tome 5 p. 213
  4. Paul Masson (sous la direction de), Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, 17 volumes parus de 1913 à 1937, tome VI p. 692
  5. Marie-Paule Vial, Le palais Longchamp, Images en manœuvres éditions, 1991, (ISBN 978-2-908445-05-3), p. 30
  6. Denise Jasmin, Henri Espérandieu, la truelle et la lyre, Actes Sud-Maupetit, Arles Marseille, 2003, (ISBN 2-7427-4411-8), p. 203-204
  7. Ouvrage collectif, Mémoire d’encre, archives municipales, 1992, p. 64, (ISBN 2-902904-26-6)
  8. Annick Riani et Emmanuel Laugier, « Plaquette d'information Le Palais Longchamp », sur museum-marseille.org, Ville de Marseille
  9. Marie-Paule Vial, Le palais Longchamp, Images en manœuvres éditions, 1991, (ISBN 2-908445-05-3) édité erroné
  10. Éric Espanet, « Marseille : les animaux du Funny Zoo envahissent Longchamp », La Provence,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  11. Rémi Leroux, « Marseille : un projet de parking menace le parc Longchamp », sur rue89, nouvelobs.com,
  12. « Le parc Longchamp prend des couleurs en 2013 ! », sur marseille.fr,
  13. Rebecca Lighieri, Il est des hommes qui se perdront toujours, Paris, P.O.L., (ISBN 2818048680), p. 147-148

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]