Pâques véronaises — Wikipédia

Pâques véronaises
Description de cette image, également commentée ci-après
Point de départ des hostilités, 15, Via Mazzanti.
Informations générales
Date 17 -
Lieu Vérone
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de la République de Venise République de Venise
Commandants
Antoine Balland
Jean Landrieux
Francesco Battaia
Forces en présence
3 000 en garnison
15 000 dans un second temps
Inconnues
Pertes
500 soldats morts
1 000 soldats blessés
500 soldats prisonniers
1 900 civils prisonniers
Inconnues

Première Coalition

Batailles

Coordonnées 45° 26′ 00″ nord, 10° 59′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Pâques véronaises
Géolocalisation sur la carte : Vénétie
(Voir situation sur carte : Vénétie)
Pâques véronaises

Les Pâques véronaises sont un épisode de la campagne d’Italie, pendant lequel les Vénitiens (essentiellement les Véronais) se révoltèrent contre l’armée française de Bonaparte. Il a eu lieu le (soit le 27 germinal an V) à Vérone. Ce massacre se déroule quand Napoléon Bonaparte négociait le traité de Leoben en Autriche.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Reconstitution de la bataille.

Le général Balland, qui commandait dans cette place, prévoyant une révolte, se renferme avec le petit nombre de troupes placées sous ses ordres dans le fort Saint-Félix (it) et dans les deux autres châteaux. Balland, en se renfermant dans les forts, n'avait laissé à la garde des portes que le nombre d'hommes nécessaire. Les agents de l'administration et environ 600 malades se trouvaient ainsi sans défenseurs.

Le lundi 17 avril, seconde fête de Pâques, après vêpres, le tocsin sonna en même temps à Vérone, à Vicence, à Padoue. Dans ces deux dernières villes, les Français échappèrent au massacre ; mais à Vérone, les rues et les places publiques se remplirent, les portes de la ville sont capturées. Tous les Français isolés, qui vivaient dans les maisons particulières furent assassinés, sans distinction d'âge, d'état, ni de sexe, dont notamment des malades, des blessés et des femmes enceintes. Plusieurs Véronais soupçonnés d'être partisans des Français furent également tués.

Conséquences[modifier | modifier le code]

En représailles, le général Bonaparte fit envahir les États de Venise, exigea et obtint l'abandon du pouvoir par l'aristocratie vénitienne. La république de Venise fut cédée ensuite à l'Autriche par le traité de Campo-Formio en .

Source[modifier | modifier le code]

Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Gaulot, Les Pâques Véronaises, Ollendorff.