Pôle démocratique alternatif — Wikipédia

Pôle démocratique alternatif
(es) Polo Democrático Alternativo
Image illustrative de l’article Pôle démocratique alternatif
Logotype officiel.
Présentation
Président Álvaro José Argote Muñoz
Fondation
Siège Carrera 17A No. 37-27,
Bogota, Colombie
Secrétaire général Gustavo Triana
Positionnement Centre gauche[1] à gauche
Idéologie Social-démocratie
Socialisme démocratique
Progressisme
Affiliation internationale Internationale socialiste (observateur)
COPPPAL
Couleurs Jaune
Site web polodemocratico.netVoir et modifier les données sur Wikidata
Représentation
Représentants
10  /  166
Sénateurs
7  /  102

Le Pôle démocratique alternatif (Polo Democrático Alternativo) est issu d'une fusion entre le Polo Democrático Independiente (Pôle démocratique indépendant) et l'Alternative démocratique[2]. Ce parti colombien est membre observateur de l'Internationale socialiste et membre de la COPPPAL. Il est dirigé par Álvaro José Argote Muñoz.

Le Pôle démocratique indépendant est lui-même issu de la fusion le de plusieurs partis qui avaient déjà formé une coalition électorale lors des législatives de 2002.

Le Pôle démocratique alternatif compte 550 000 membres. À l'élection présidentielle de mai 2006 son candidat a obtenu 22 % des voix (2e score), mais le PDA obtient moins de 10 % des voix aux élections du Sénat (5e avec 10 sièges sur 102) et de la Chambre des représentants (7e avec 7 sièges sur 166).

Depuis l'éclosion du scandale de la parapolitique qui touche des politiciens proches du président Álvaro Uribe[3], dont son cousin germain et cofondateur du Parti de la Colombie démocratique, trois militants du PDA ont été assassinés[réf. nécessaire]. Le président Alvaro Uribe a qualifié les dirigeants du parti de « terroristes habillés en civil », ce qui a parfois été interprété comme un appel au crime en direction des paramilitaires[4].

L'aile gauche du PDA, emmenée par Antonio Navarro Wolf, quitte le parti en 2014 pour fonder le mouvement Progresistas[5].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Année Candidat 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix % Rang
2006 Carlos Gaviria Díaz (en) 2 609 412 22,04 2e
2010 Gustavo Petro[6] 1 331 267 9,14 4e
2014 Clara López 1 958 414 15,23 4e
2018 Sergio Fajardo 4 589 696 23,73 3e

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Sénat Chambre des représentants
Voix % Sièges Voix % Sièges
2006 563 060 9,71
10  /  102
708 664 8,17
7  /  166
2010 824 948 7,82
8  /  102
563 555 5,86
5  /  166
2014 541 145 3,78
5  /  102
414 346 3,80
3  /  166
2018 736 367 4,80
5  /  102
416 766 3,08
2  /  166

Références[modifier | modifier le code]

  1. « En Colombie, la paradoxale lutte de la gauche pour sa survie », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Olivier Dabène, Amérique latine, les élections contre la démocratie ?, Presses de Sciences Po, , 350 p. (ISBN 978-2-7246-8787-3 et 2-7246-8787-6, lire en ligne).
  3. Pierre Blanc, Terres, pouvoirs et conflits : Une agro-histoire du monde, Presses de Sciences Po, , 384 p. (ISBN 978-2-7246-2222-5 et 2-7246-2222-7, lire en ligne).
  4. « Quand le doigt montre la Colombie », sur Le Monde diplomatique,
  5. « En Colombie, un Congrès pour ou contre la paix ? », sur Médelu,
  6. François-Xavier Freland, Qui veut la peau d'Hugo Chavez ?, Le Cherche midi, , 254 p. (ISBN 978-2-7491-2117-8 et 2-7491-2117-5, lire en ligne).

Liens[modifier | modifier le code]