Orion (Saariaho) — Wikipédia

Orion
Image illustrative de l’article Orion (Saariaho)
Mosaïque représentant la transformation d'Orion en constellation à Pompéi

Genre Musique contemporaine
Musique Kaija Saariaho
Durée approximative environ 22 minutes
Dates de composition 2002
Création
Cleveland
Création
française

Opéra Bastille

Orion est une œuvre musicale pour orchestre de la compositrice finlandaise Kaija Saariaho, créé en 2003 à Cleveland. Elle s'inspire de la légende mythologique d'Orion, chasseur géant fils de Poséidon, transformé en constellation d'étoiles par Zeus.

Description[modifier | modifier le code]

Genèse[modifier | modifier le code]

L'idée d'une composition sur ce thème provient de son voyage à Cleveland en 2001 pour jouer Du Cristal... lorsqu'elle va au Museum of Art et y voit une peinture qui l'inspire. Il s'agit d'une toile de 1470 représentant un couple de jeunes mariés entourés de fleurs, mise en relation avec une autre toile sur le thème du Memento Mori, premier thème de l'ouvrage[1].

L'ouvrage est commandé par l'Orchestre de Cleveland et son directeur Franz Welser-Möst, qui leur est dédicacé. La partition est composée durant l'année 2002.

Création[modifier | modifier le code]

Orion a été créée le par l'Orchestre de Cleveland sous la direction de Franz Welser-Möst, à Cleveland[2]. La création française fut assurée par l'Orchestre de l'Opéra de Paris sous la baguette de Sylvain Cambreling, le à l'Opéra Bastille.

La partition est publiée en 2004 chez Chester Music.

Contenu[modifier | modifier le code]

Structure[modifier | modifier le code]

Orion est découpée en 3 mouvements :

  • I : Memento Mori (Souviens-toi que tu es mortel)
  • II : Winter Sky (Ciel d'hiver)
  • III : The Hunter (Le chasseur)

La durée d'exécution est d'environ 22 minutes.

Orchestration[modifier | modifier le code]

  • 4 flûtes, 4 hautbois, 4 clarinettes, 4 bassons, 6 cors, 4 trompettes, 3 trombones, 1 tuba, 4 percussionnistes, 2 harpes, piano, orgue et cordes.

Concerts[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Saariaho Notes on Light. Orion. Mirage, version interprétée par l'Orchestre de Paris sous la direction de Christoph Eschenbach, publié chez Ondine en 2008, avec la soprano Karita Mattila et le violoncelliste Anssi Karttunen.
  • Sur Kaija Saariaho, Works for Orchestra, paru chez Ondine en 2012, sous la direction de Esa-Pekka Salonen avec le Los Angeles Philharmonic.

Critiques[modifier | modifier le code]

  • David Fanning en 2008 pour Gramophone : « [Cette pièce] mérite de figurer dans toute liste des chefs-d'œuvre orchestraux de ce millénaire. »[8]
  • Sylvain Dupuis en 2008 pour ResMusica : « Orion [...] s'impose comme la pièce maîtresse symphonique de son auteure. »[9]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) Maureen Buja, « How did this shocking painting inspire composer Kaija Saariaho? », sur Interlude, (consulté le )
  2. « Orion (Saariaho) », sur le site de l'Ircam
  3. Pierre Gervasoni, « La Salle Pleyel met en valeur l'œuvre de Kaija Saariaho », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Kaija Saariaho : "Orion" sous la direction d'Olari Elts », sur France Musique (consulté le )
  5. « Saariaho au lieu unique », sur ONPL (consulté le )
  6. « Musique. La compositrice Kaija Saariaho à Nantes, Angers et La Roche », sur Ouest-France,
  7. « Rencontre avec Kaija Saariaho », sur Philharmonie de Paris (consulté le )
  8. (en) David Fanning, « Saariaho Notes On Light; Orion; Mirage », sur Gramophone, (consulté le )
  9. Sylvain Dupuis, « Saariaho, l’esthétique du lointain », sur ResMusica, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]