Ordonnance du 5 juillet 1315 — Wikipédia

Ordonnance du 5 juillet 1315
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Lettres de Louis X, par lesquelles il enjoint à ses Commissaires de faire contribuer à l'aide ordonnée pour la guerre, les personnes en servitude, lesquelles ne voudroient jouir de l'affranchissement général qui leur a été accordé.
Présentation
Titre Ordonnance du 5 juillet 1315
Pays Royaume de France
Langue(s) officielle(s) Français (Ancien français)
Type Ordonnance royale
Adoption et entrée en vigueur
Rédacteur(s) Louis X
Législature Royaume de France (dynastie capétienne)
Entrée en vigueur

Par l'ordonnance royale du 5 juillet 1315, Louis X taxe les serfs du domaine royal refusant de racheter leur affranchissement.

Contenu de l'ordonnance[modifier | modifier le code]

Lettres de Louis X, par lesquelles il enjoint à ses Commissaires de faire contribuer à l'aide ordonnée pour la guerre, les personnes en servitude, lesquelles ne voudroient jouir de l'affranchissement général qui leur a été accordé[1].

LOUIS, par la grace de Dieu, Roi de France & de Navarre, à nos amez & feaux, Maistre Sainte de Cahumont & Maître Nicole de Braye : Salut & dilection. Comme nous aions de nouvel par notre grant Conseil, generaument ordené pour l'onneur & le bon renom de notre Royaume, & pour le bien de notre peuple, que il puisse demourer plus en pais sous Nous, que toutes manières de gents qui sont en servitudes, tant comme à Nous appartient, pour Nous & pour nos hoirs, soient mis à franchise par bonnes conditions, si comme il est plainement contenu en nos autres Lettres, & pourroit estre que aucuns par mauvez conseil & par deffaute de bons avis, charroient en desconnaissance de si grant benefice & de si grant grace, que il voudroit mieus demourer en la chetiveté de servitude que venir à estat de franchise ; Nous vous mandons & commettons que vous de telles personnes, pour l'aide de notre présente guerre, considérée la quantité de leurs biens, & les conditions de la servitude de chascun, vous en leviez si souffisamment & si grandement comme la condition & la richesse des personnes pourront bonnement souffrir, & la nécessité de notre guerre le requiert.

Donné à Paris, le cinq jour de Juillet, l'an de grace mil trois cens quinze.

NOTE.
Registre A. DE la Chambre des Comptes de Paris, sol. 28.

Contexte[modifier | modifier le code]

Portée et limites[modifier | modifier le code]

Source et références[modifier | modifier le code]

  1. Louis Guillaume de FILEVAULT & Louis-Georges-Oudard Feudrix BRÉQUIGNY, Ordonnances des Roys de France de la troisieme race, recueillies par ordre chronologique. Onzième volume, Paris, Imprimerie royale, 1769

Articles connexes[modifier | modifier le code]