Olivier Neuray — Wikipédia

Olivier Neuray
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Fernand Neuray (arrière-grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Olivier Neuray, né le à Bruxelles (province de Brabant), est un auteur de bande dessinée et peintre belge francophone.

Biographie[modifier | modifier le code]

Olivier Neuray naît le à Bruxelles, fils d'un père journaliste[1]. L'école l'ennuie, le dessin le passionne. Olivier Neuray passe deux ans à La Cambre pour étudier le graphisme, puis trois ans à l'Institut Saint-Luc pour se former en bande dessinée[2] et rejoint l'atelier Mazda pour un an[3].

Ses premières planches paraissent dans le fanzine Synopsis dont un récit écrit par Yann[4], puis dans Spirou en [5].

Avec le scénariste Yann Le Pennetier, ils réalisent la série Nuit Blanche[6], portant sur un officier des armées blanches dont le premier tome est prépublié dans Circus[7] (Cinq tomes et une intégrale[8] chez Glénat 1989-2009).

Il adapte en bande dessinée les romans Le Colonel Chabert et David Copperfield pour Je bouquine[6]. En 1999, Neuray illustre sur un texte de Benoi Lacroix La Balade du sommeil, un livre pour enfants, aux éditions Mijade[5].

Il collabore ensuite avec le scénariste Luc Brunschwig sur Makabi[9], un thriller mettant en scène Lloyd Singer, un agent du FBI atypique. Le premier tome paraît en dans la collection « Repérages » aux éditions Dupuis[10]. En , la série est rebaptisée Lloyd Singer dans la collection « Grand angle » aux éditions Bamboo, les tomes 5 et 6 paraissent en février et juin de cette année. Le dessinateur Olivier Martin poursuit avec Luc Brunschwig pour le troisième cycle de cette série[5].

Parallèlement, Olivier Neuray réalise aux éditions Glénat le début de la chronique d'une famille recomposée sur le mode de l'humour avec sa compagne Valérie Lemaire au scénario, histoire librement inspirée de leur expérience de parents. Ce sont Les Quasi[11], titre qui vient du terme utilisé en psychologie pour qualifier les frères et sœurs d'une famille recomposée et issus de parents différents qui sont donc des « quasi » frères et sœurs[5].

En paraît aux éditions Casterman le premier tome d’un diptyque intitulé Les Cosaques d’Hitler[12]. Olivier Neuray et Valérie Lemaire s’appuient sur un fait historique peu connu de la Seconde Guerre mondiale — la défection au profit de l’Allemagne nazie d’une partie des troupes cosaques et russes, ennemis de Staline et du système soviétique — pour inaugurer une nouvelle série sur fond d’histoire contemporaine[5].

En , début du triptyque Les Cinq de Cambridge toujours avec Valérie Lemaire chez Casterman (2015-2018)[13]. Après, il délaisse la bande dessinée pour la gravure et la peinture, une exposition de ses œuvres se tient à la galerie « Partage », à Bruxelles, du au [14]. Depuis, il y est artiste résident[1].

Parentèle[modifier | modifier le code]

Il est l'arrière-petit-fils du journaliste Fernand Neuray[5].

Publications[modifier | modifier le code]

Albums de bande dessinée[modifier | modifier le code]

Illustration livres jeunesse[modifier | modifier le code]

Revues[modifier | modifier le code]

Je bouquine[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Olivier Neuray », sur Comic Vine (consulté le ).
  2. (en) Bas Schuddeboom, « Olivier Neuray (b. 1 May 1962, Belgium) », sur Lambiek, (consulté le ).
  3. « Olivier Neuray Biographie », sur Site officiel (consulté le ).
  4. Dictionnaire de la bande dessinée 2005, p. 827.
  5. a b c d e et f « Neuray, Olivier - Biographie - Bibliographie », sur BD Gest' (consulté le ).
  6. a et b BDM 2021-2022, p. 805.
  7. Bernard Coulange, « Neuray Olivier dans Circus », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  8. Benoit Cassel, « Nuit blanche (intégrale) », Planète BD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. BDM 2021-2022, p. 694
  10. J-M Grimaud, « Makabi 4. Juke-Box », sur BD Gest', .
  11. « Les quasi », sur BD Gest' (consulté le ).
  12. BDM 2021-2022, p. 291.
  13. BDM 2021-2022, p. 254.
  14. Olivier Neuray s’expose dans la Galerie Partage, à Bruxelles, jusqu’au 28 novembre 2021.
  15. Reynold Leclercq, « Chroniques romantiques d'une révolution », Je dirais même plus, no 12,‎ .
  16. « La ballade du sommeil », sur BnF (consulté le ).
  17. Nicolas Pothier, « Macchabées et Makabi », BoDoï, no 54,‎ , p. 10.
  18. Thierry Bellefroid, « « Poupées russes », tome 1 de Makabi. Par Luc Brunschwig et Olivier Neuray. Dans la collection Repérages des éditions Dupuis. », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Thierry Bellefroid, « « Appleton Street », tome 2 de « Makabi », par Brunschwig et Neuray. Chez Dupuis. », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Olivier Neuray : "Makabi est devenu le défenseur des femmes opprimées ".
  21. Marc Carlot, « Makabi Tome 4 : Juke-box », Auracan,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Lloyd Singer (Makabi) va devoir accepter la part de violence qui est en lui ! ».
  23. Laurent Cirade, « Les chroniques BD Gest' La Chanson douce », BD Gest',‎ (lire en ligne).
  24. Didier Quella-Guyot, « « Lloyd Singer » T6 par L. Brunschwig et O. Neuray », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Charles-Louis Detournay, « Les Quasi, T1 : Un peu, beaucoup, passionnément - Par Olivier Neuray, Val & Ruby - Glénat », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Jean-Laurent Truc, « Le destin tragique des Cosaques d’Hitler », ligne claire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Francis Matthys, « Le sort tragique des Cosaques d’Hitler », La Libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Jean-Laurent Truc, « Les Cosaques d’Hitler T2, la fin au goulag », ligne claire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Bernard Launois, « Les Cinq de Cambridge Tome 1 : Trinity », Auracan,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Jean-Laurent Truc, « Les Cinq de Cambridge T2, Staline maître du jeu », ligne claire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Jean-Laurent Truc, « Les Cinq de Cambridge T3, fin de partie », ligne claire,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Périodiques[modifier | modifier le code]

  • Olivier Neuray (interviewé par Pierre Polomé), « L'invité : Olivier Neuray », Rêve-en-Bulles, A.D.A.C.B.D., no 12,‎ , p. 42-46.

Articles[modifier | modifier le code]

  • Olivier Neuray (interviewé par Nicolas Anspach), « Interview Olivier Neuray », Auracan,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Olivier Neuray (interviewé par Nicolas Anspach), « Olivier Neuray : "Makabi est devenu le défenseur des femmes opprimées " », ActuaBD,‎ (lire en ligne)
  • Olivier Neuray (interviewé par Nicolas Anspach et Erik Kempinaire), « « Lloyd Singer (Makabi) va devoir accepter la part de violence qui est en lui ! » », ActuaBD,‎ (lire en ligne)
  • Nicolas Anspach, « Olivier Neuray : "C’est au contact de la violence que Lloyd Singer évolue" », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • « Olivier Neuray et Val », La Première,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Olivier Neuray (Jean-Jacques Procureur), « entretien avec Olivier Neuray », Jean-Jacques Procureur,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Philippe Tomblaine, « « Les Cinq de Cambridge T1 : Trinity » par Olivier Neuray et Valérie Lemaire », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Jacques Schraûwen, « Olivier Neuray s’expose dans la Galerie Partage, à Bruxelles, jusqu’au 28 novembre 2021 », Bd-Chroniques,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Vidéos[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]