Olivier Merle (rugby à XV) — Wikipédia

Olivier Merle

Pas d'image ? Cliquez ici

Fiche d'identité
Naissance (58 ans)
Chamalières (France)
Taille 1,98 m (6 6)
Surnom La Merluche, Le Massif Central, L'homme et demi, The Dice man
Poste deuxième ligne
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1989-1991
1991-1992
1992-1994
1994-2000
2000-2002
2002-2003
ASM Clermont
RC Vichy
FC Grenoble
ASM Clermont
RC Narbonne
Stade aurillacois
20 (0)
 ? (?)
 ? (?)
108 (25)
 ? (?)
 ? (?)
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1993-1997 France 45 (30)

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 16 août 2017.

Olivier Merle, né le à Chamalières, est un joueur international français de rugby à XV évoluant au poste de deuxième ligne au FC Grenoble, à l'AS Montferrand et en sélection nationale. Mesurant 1,98 m pour 123 kg à 135 kg de poids et chaussant du 51, son poids était alors exceptionnel pour un joueur international de rugby.

Carrière sportive[modifier | modifier le code]

Lanceur de poids[modifier | modifier le code]

Dès son plus jeune âge, ses mensurations exceptionnelles (il est notamment connu pour chausser du 51[1]) et la proximité de l'équipe de rugby de Montferrand poussent ses proches à l'orienter vers le rugby. Ce n'est que sur le tard, ayant commencé une carrière de lanceur de poids de haut niveau, que pour faire taire ses proches pressants il se saisit de deux dés et déclare que si le double six sort, il ira au rugby[2]. Le double six apparaît et Olivier Merle signe donc au rugby. Cette anecdote le fait par la suite surnommer par la presse britannique « The Dice man » (l'homme aux dés). Sa réputation internationale lui apportera d'autres surnoms : « l'homme et demi » ou encore « Massif-Central »[1].

Début en tant que rugbyman[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière dans des petits clubs de la région clermontoise comme le Blanzat Athletic Club[3]. Il signe par la suite à l'AS Montferrand, puis il passe par le RC Vichy.

Privé du titre de champion de France 1993 avec Grenoble[modifier | modifier le code]

Il joue ensuite pour le FC Grenoble[4] sous l'ère des Mammouths de Jacques Fouroux et de Michel Ringeval avec pour point d'orgue notamment la participation à la finale du championnat de France 1992-1993, en se voyant priver d'un titre de champion de France à la suite d'une erreur d'arbitrage[5],[6]. L'arbitre avouera treize ans plus tard avoir privé du titre les grenoblois par son erreur et avoir été influencé par les supporters agenais qui se plaignaient du jeu trop physique des grenoblois[7].

Retour à Clermont[modifier | modifier le code]

Après une autre demi-finale jouée avec Grenoble en 1994, il retourne à l'AS Montferrand lors de la saison 1994-1995 mais alors en licence rouge (comme tous les internationaux qui souhaitaient changer de club), il doit attendre un an avant d'intégrer l'équipe première mais conserve toutefois sa place en équipe de France.

Avec son nouveau club, il dispute une autre demi-finale de championnat en 1997 contre Bourgoin-Jallieu et une seconde finale en 1999, en tant que remplaçant. Il remporte également le Challenge européen 1998-1999.

Olivier Merle signe à Narbonne[modifier | modifier le code]

Il poursuit ensuite sa carrière en club au RC Narbonne où il dispute une autre finale de challenge européen et au Stade aurillacois. En 2016, le site Rugbyrama le classe sixième parmi les 10 meilleurs joueurs de l'histoire de l'ASM Clermont Auvergne[8].

Olivier Merle en équipe nationale[modifier | modifier le code]

Vainqueur de la tournée en Afrique du Sud en 1993[modifier | modifier le code]

Il obtient sa première sélection le contre l'Afrique du Sud à l'ABSA Stadium de Durban juste après la finale polémique Grenoble-Castres et sa dernière le contre l'Afrique du Sud au Parc des Princes à Paris.

Vainqueur de la tournée en Nouvelle-Zélande en 1994[modifier | modifier le code]

En 1994, la presse néo-zélandaise, impressionnée par sa force et ses mensurations, le surnomme L'homme et demi au lendemain d'une double victoire historique de l'équipe de France contre les All Blacks.

Vainqueur du grand chelem 1997 avec l’équipe de France[modifier | modifier le code]

Il dispute aussi la Coupe du monde de rugby à XV 1995 et réalise le grand chelem avec l'équipe de France en 1997.

Avec les Barbarians[modifier | modifier le code]

En , il participe à la tournée des Barbarians français en Argentine. Il est remplaçant contre le Buenos Aires Rugby Club à San Isidro. Il remplace en cours de jeu Thierry Cléda. Les Baa-Baas s'imposent 52 à 17[9]. Puis, il est titulaire contre les Barbarians Sud-Américains à La Plata. Les Baa-Baas français s'imposent 45 à 28[10].

Reconversion[modifier | modifier le code]

L'homme et demi est le nom qu'il choisit de donner à l'entreprise de coutellerie et de vêtement de grande taille qu'il crée à la fin de sa carrière sportive. Olivier Merle donne également son nom à une cuvée de Saint-Verny, coopérative de vignerons située à Veyre-Monton, qui produit de 8 000 à 9 000 hectolitres de vins d'appellation Côtes d'Auvergne. Sa propre ligne de couteaux se nomme Merluche[11], un autre de ses surnoms. Il est aussi le parrain d'honneur des Arvernes de Lutèce, association de supporters de l'ASM vivant en Île-de-France[12].

Il apparaît aux côtés de Vincent Moscato dans le film de Michaël Youn Vive la France sorti en 2013. Olivier Merle n'y a pas de réplique mais administre un plaquage destructeur sur José Garcia avant d'entonner une chanson paillarde dans la douche[13].

Palmarès[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Avec le FC Grenoble
Avec Montferrand
Avec le RC Narbonne

En équipe nationale[modifier | modifier le code]

Statistiques en équipe nationale[modifier | modifier le code]

Tournoi des Cinq Nations[modifier | modifier le code]

Détails du parcours d'Olivier Merle dans le Tournoi des Cinq Nations.
Édition Rang Résultats France Résultats Merle Matchs Merle
Cinq Nations 1994 3 2 v, 0 n, 2 d 2 v, 0 n, 2 d 4/4
Cinq Nations 1995 3 2 v, 0 n, 2 d 2 v, 0 n, 0 d 2/4
Cinq Nations 1996 3 2 v, 0 n, 2 d 1 v, 0 n, 1 d 2/4
Cinq Nations 1997 1 4 v, 0 n, 0 d 4 v, 0 n, 0 d 4/4

Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite ; la ligne est en gras quand il y a Grand Chelem.

Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Détails du parcours d'Olivier Merle en Coupe du monde
Édition Rang Résultats France Résultats Merle Matchs Merle
Afrique du Sud 1995 Troisième 5 v, 0 n, 1 d 4 v, 0 n, 1 d 5/6

Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Gérard Guidier, « Du monde de l’Ovalie aux verres ballons », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
  2. Interview d'Olivier Merle sur le site XV Rugby
  3. « Stars à Blanzat », sur Le Stade de Poteaux du Blanzat Athletic Club, (consulté le ).
  4. « Grenoble 92/93 dur dur d’être un mammouth », sur rucknmaul.wordpress.com, (consulté le ).
  5. « Olivier Merle : «J'ai créé mon couteau, le Merluche» »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  6. Clément Garioud, « Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français », sur actu.fr, (consulté le ).
  7. « Les Mammouths : une époque préhistorique encore bien ancrée dans les mémoires », sur fcgrct.wordpress.com (consulté le ).
  8. « Top 14 - ASMCA : le Top 10 des meilleurs joueurs de l'histoire de Clermont », sur rugbyrama.fr, Rugbyrama, (consulté le ).
  9. « Buenos Aires vs Barbarian Rugby Club », sur barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
  10. « Barbarians Sud-Américains vs Barbarian Rugby Club », sur barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
  11. Site du couteau le Merluche
  12. « Parrain d'honneur », sur lesarvernesdelutece.fr (consulté le ).
  13. Laëtitia Bertoni, « «Vive la France» : ils ont tourné avec José Garcia et Michaël Youn », sur ladepeche.fr, .
  14. « Olivier Merle : «Être méchant, c'est flirter avec la connerie» », sur cybervulcans.net, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]