Olivier Mazerolle — Wikipédia

Olivier Mazerolle
Image illustrative de l’article Olivier Mazerolle

Naissance (81 ans)
Marseille (Bouches-du-Rhône, France)
Nationalité Française
Profession Journaliste
Années d'activité depuis 1965
Médias actuels
Pays Drapeau de la France France
Média Presse, radio et télévision
Fonction principale Éditorialiste politique
Historique
Presse écrite La Provence (2013-2014)
Radio Europe 1 (1965-1970)
RMC (1970-1980)
RTL (1980-2001) (2015-2016)
Télévision France 2 (2001-2005)
BFM TV (2005-2013)
LCI (depuis 2016)

Olivier Mazerolle, né le à Marseille, est un journaliste français.

Il est notamment connu pour sa présentation de l'émission 100 minutes pour convaincre de 2002 à 2005 sur France 2, du journal de 20 h sur la chaîne d'information en continu BFM TV en 2005 et son travail d'éditorialiste politique sur la même chaîne en 2008.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Olivier Mazerolle est d'abord chroniqueur judiciaire sur Europe 1 de 1965 à 1970. Il est aussi un des journalistes qui commentent les événements de Mai 68 pour la même station[1]. Il rejoint ensuite la rédaction de RMC où il se voit rapidement confier des responsabilités (présentateur des journaux du matin puis chef du service Étranger en 1973 et rédacteur en chef adjoint en 1977).

1980-2001 : RTL[modifier | modifier le code]

En 1980, Olivier Mazerolle entre à RTL, où il prend la direction du service Étranger. En 1986, il devient directeur de l'information de la station puis directeur général adjoint en . Il coprésente de 1993 à 2001 Le Grand Jury RTL-Le Monde-LCI, ainsi que l'interview politique du matin à h 50 de 1996 à 2001 (il est ensuite remplacé à ce poste par Ruth Elkrief, qu'il retrouvera quelques années plus tard à BFM TV).

Début 2001, alors que les audiences de RTL sont en baisse, Mazerolle, qui est l'un des trois responsables du départ de l’antenne de Philippe Bouvard, l'animateur des Grosses Têtes[2], quitte la station. Il est remplacé par Noël Couëdel, jusque-là directeur de la rédaction du quotidien Le Parisien.

2001-2005 : France 2[modifier | modifier le code]

Le , Olivier Mazerolle remplace Pierre-Henri Arnstam (en poste depuis à la direction de l'information de France 2), avec pour lourde tâche de redresser les audiences des journaux de la chaîne, notamment celui du 13 heures. En , il débauche David Pujadas de LCI pour présenter le journal de 20 heures de France 2. Ce dernier parvient à réduire un peu les écarts d'audiences avec le journal de TF1.

De 2001 à 2002, il présente avec Alain Duhamel Question ouverte, une interview politique hebdomadaire diffusée après le journal de 20 heures. En , il crée 100 minutes pour convaincre[3], un rendez-vous politique mensuel en première partie de soirée, dont les audiences sont très variables en fonction de l'actualité et des invités. Le premier numéro avec le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, rassemble plus de 5 millions de téléspectateurs mais le record d'audience de l'émission est établi en décembre 2003 à 7,7 millions de téléspectateurs, lors d'un face-à-face Nicolas Sarkozy - Jean-Marie Le Pen.

Le , il présente sa démission à la suite d'une information erronée annoncée en direct, à sa demande, par David Pujadas, concernant l'avenir politique d'Alain Juppé[4] : le , France 2 annonce le retrait de la vie politique de l'ancien Premier Ministre, alors que celui-ci affirme le contraire au même moment en direct sur TF1 où il est l'invité du journal de 20 heures[5]. Arlette Chabot le remplace à la tête de la rédaction de France 2. Il reste cependant sur la chaîne en continuant à présenter 100 minutes pour convaincre (remplacé à la rentrée 2005 par À vous de juger) et Question ouverte.

2005-2013 : BFM TV[modifier | modifier le code]

En , il participe au lancement de la chaîne d'information en continu à vocation économique BFM TV, sur la TNT. Dès le , il présente le journal de 20h, puis il présente une grande interview à 20 h 30 une ou plusieurs personnalités dans Mazerolle Direct (rediffusion à 22 h 30).

Avec la mise en place de la version 2 de la chaîne, le , il se voit confirmé dans la tranche 20 h-21 h : il est entouré de Stéphanie de Muru (les journaux) et Julian Bugier (l'info économique), et poursuit son interview à 20 h 30. À la rentrée de , Mazerolle Direct est transformée en Journal de campagne en vue de l'élection présidentielle française de 2007. Il ne présente plus que ce rendez-vous de 30 minutes sur la campagne électorale du lundi au vendredi à 20 h 30.

Avec la mise en place de la version 3 de la chaîne, le , il retrouve la case 20 h-21 h avec un grand journal télévisé intitulé 20 h Mazerolle qu'il présente du lundi au jeudi. Depuis , il présente également La Tribune BFM avec Ruth Elkrief et Hedwige Chevrillon, le dimanche de 18 h à 19 h.

En , tout en poursuivant La Tribune BFM-Dailymotion le dimanche soir[6], il devient éditorialiste politique tandis que le journal de 20 heures est repris par Thomas Sotto (qui anime cette nouvelle édition du QG après celle de 18 h)[7].

En , il annonce la composition du gouvernement François Fillon (3) une heure et demie avant son officialisation[5].

En , il présente BFM TV 2012 Le Point-RMC le dimanche de 18 h à 20 h[8], qui est renommé BFM Politique Le Point-RMC en , toujours sur la même chaîne.

Il quitte ses fonctions en , embauché par Bernard Tapie comme directeur de la rédaction et rédacteur en chef au quotidien méridional La Provence.

2013-2014 : La Provence[modifier | modifier le code]

Bernard Tapie rachète le journal La Provence en 2013 et Olivier Mazerolle en devient directeur de la rédaction le . Son ambition est de faire perdurer sa ligne éditoriale régionale[9]. Il y lance également son propre journal, le 18:18[10].

En , Bernard Tapie annonce être irrité par l'attitude complaisante d'Olivier Mazerolle dans son style éditorial vis-à-vis de son opposant politique Patrick Mennucci[11].

En , il quitte la direction de la rédaction de La Provence, étant trop devenu engagé dans ses nouveaux projets avec RTL, mais il accepte de continuer l'édition d'une pleine page d'infos tous les dimanches. Claude Perrier lui succède[12].

2015 : retour à RTL[modifier | modifier le code]

Depuis le , il anime L'invité de RTL, l'interview politique du lundi au vendredi à 7 h 50 sur RTL à la place de Jean-Michel Aphatie parti sur Europe 1.

Le , il déclenche une polémique lors d'une interview de la nouvelle ministre du Travail Myriam El Khomri lorsqu'il tente de l'intimider autour de ses origines marocaines[13],[14],[15].

En , durant le Championnat d'Europe de football, il interpelle le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll sur la sécurité dans les stades de football en brandissant la photo d'un supporter dans un stade armé d'une pelle, alors qu'il ne s'agit que d'un photomontage humoristique qui circule sur internet[16].

Aux commandes de l'Interview Politique, il échange son poste sur la station RTL, à la rentrée 2016, avec Élizabeth Martichoux, animatrice du Grand Jury[17].

Le , Benjamin Sportouch prend les commandes du Grand Jury, succédant à Olivier Mazerolle, ce dernier venant dorénavant enrichir l'offre éditoriale de RTL[18].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Vue imprenable sur la campagne présidentielle : dans les coulisses avec les candidats, Paris, Éditions Hugo & Cie, , 236 p. (ISBN 978-2-7556-0927-1)
  • La curiosité est un défaut impardonnable : Souvenirs, L'Archpel, (ISBN 9782809828511)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Tube du 24/10 - avec Olivier Mazerolle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Canalplus.fr (consulté le )
  2. « Les dessous d'un passage à vide », Stratégies, no 1172,‎ (lire en ligne)
  3. Antonin Campo, « Recrutement de stars de l’information »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lefilradio.fr,
  4. Daniel Psenny, « Les vingt jours qui ont ébranlé la rédaction de France 2 », Le Monde,‎
  5. a et b Aude Dassonville, « Olivier Mazerolle, valeur montante », sur Telerama.fr, (consulté le )
  6. Julien Mielcarek, « BFM TV installe une grille de "chaîne leader" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Ozap.com, (consulté le )
  7. « Olivier Mazerolle ne présentera plus le 20h de BFM TV »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Jeanmarcmorandini.tele7.fr, .
  8. Julien Mielcarek, « BFM TV renouvelle son rendez-vous politique du dimanche soir », sur Ozap.com,
  9. Philippe Larroque, « Mazerolle : «La Provence, une belle endormie» », sur Lefigaro.fr, (consulté le )
  10. Benoît Gilles, « Tapie fait la tête de gondole télévisée et crache sur ses journalistes », sur Marsactu.fr, (consulté le )
  11. « Olivier Mazerolle dans le collimateur de Bernard Tapie », Presse News, Indigo Publications, no 461,‎ (lire en ligne)
  12. AFP, « Olivier Mazerolle quitte la direction de La Provence », sur Lexpress.fr, (consulté le )
  13. « Bonjour, Myriam El Khomri. 37 ans, benjamine du gouvernement, vous dites "je suis marocaine par mon père", ça donne quel trait de caractère ? Et bretonne par votre mère, quel trait de caractère ? » puis « Vous avez décidé de faire carrière sous votre nom de jeune fille alors que vous auriez pu vous présenter avec votre nom de femme mariée. Votre mari est un Bordelais pur sucre. Pourquoi ? Parce que c'est important de montrer qu'en France quand on s'appelle El Khomri, on peut réussir tout aussi bien que si on s’appelait, je ne sais pas moi, Marceline Dupont ? »
  14. Sébastien Rochat, "Mazerolle et la "marocaine" El Khomri", sur Arretsurimages.net, 3 septembre 2015
  15. "Mazerolle bizute El Khomri sur ses origines : ce n'est pas un détail, c'est affligeant", Olivier Picard, L'Obs, 3 septembre 2015.
  16. « Hooligans à l’Euro : Olivier Mazerolle abusé par un photomontage de pelle dans un stade », Alexandre Pouchard, Le Monde.fr, 15 juin 2016 (consulté le 17 juin 2016)
  17. « RTL : Olivier Mazerolle quitte L'Interview Politique », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).
  18. « Benjamin Sportouch prend les commandes du Grand Jury », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]