Olive Banks — Wikipédia

Olive Banks
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Biographie
Naissance
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Enfield Highway (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
BuxtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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A travaillé pour
Œuvres principales
  • The Biographical Dictionary of British Feminists (1800-1930)

Olive Banks, née le à Enfield Highway, Middlesex et morte le à Buxton, Derbyshire, est une historienne, sociologue et universitaire britannique. Elle est professeure à l'université de Leicester et spécialiste de la sociologie de l'éducation et de l'histoire du féminisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Olive Banks naît à Enfield Highway, Middlesex, fille unique d'Herbert Alfred Davies et de Jessie Louise Tebby. En , elle épouse Joe Banks[1] et ils s'inscrivent ensemble en 1947 à la London School of Economics pour faire des études de sociologie[2]. Olive Banks obtient son master puis soutient en 1953 une thèse de doctorat, publiée en 1955 sous le titre Parity and Prestige in English Secondary Education: a Study in Educational Sociology[2].

En 1954, elle obtient un poste de recherche à l'université de Liverpool, où elle mène des recherches sur l'histoire du féminisme britannique, qu'elle publie sous l'intitulé Feminism and Family Planning in Victorian England (1964)[2]. Elle publie également The Sociology of Education (1965).

Elle est nommée maître de conférences à l'université de Leicester en 1970 puis professeure en 1973, devenant la première femme titulaire d'une chaire dans cette université[2]. Elle prend sa retraite académique en 1982. Elle publie le Biographical Dictionary of British Feminists (1985-1990), Becoming Feminist: The Social Origins of 'First Wave' feminism (1986) et The Politics of British Feminism (1993)[2]. Elle meurt à Buxton, dans le Derbyshire, d'une crise cardiaque, en 2006.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Feminism and family planning in Victorian England, avec Joseph Ambrose Banks, Liverpool University Press, 1965, 142 p.
  • The Computer and the Clerk, avec Enid Mumford (en), 1967
  • Faces of Feminism, Blasil Blackwell, 1981, (ISBN 978-0855202606), 285 p.[3]
  • The Biographical Dictionary of British Feminists Vol. 1, 1800-1930, Brighton, Harvester Wheatsheaf, 1985[4]
  • Becoming a Feminist, The Social Origins of 'First Wave' Feminism, Brighton, Harvester Wheatsheaf, 1986, 184 p. (ISBN 0820309141)[4]
  • The Politics of British Feminism, 1918–1970, Edward Elgar Publishing Ltd, 1993 (ISBN 1852781084)[5],[6]
  • « Some reflections on gender, sociology and women's history », Women's History Review, vol.8, n°3, 1999, p. 401-410, [lire en ligne].

Références[modifier | modifier le code]

  1. S. R. S. Szreter, Banks, Joseph Ambrose [Joe] (1920–2005), Oxford Dictionary of National Biography, 2010, [lire en ligne].
  2. a b c d et e Purvis 2010.
  3. [compte rendu] Barbara Penny Kanner, « Olive Banks. Faces of Feminism: A Study of Feminism as a Social Movement. New York: St. Martin's Press. 1981 », The American Historical Review, vol. 88, no 1,‎ , p. 83-84 (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b [compte rendu] Rosalind Delmar, « The Biographical Dictionary of British Feminists, Vol. 1, 1800-1930: Becoming a Feminist, The Social Origins of ‘First Wave’ Feminism. », Feminist Review, vol. 25, no 1,‎ , p. 115-119 (lire en ligne, consulté le ).
  5. [compte rendu] Johanna Alberti, « The Politics of British Feminism, 1918–1970 », Womens History Review, vol. 4, no 2,‎ , p. 235-254.
  6. [compte rendu] Harold L. Smith, « Olive Banks. The Politics of British Feminism, 1918-1970. Aldershot, Hants », Journal of British Studies, vol. 26, no 3,‎ , p. 556-557 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]