Olgoï-Khorkhoï — Wikipédia

Le ver-intestin mongol (Olgoï-Khorkhoï) vu par le peintre Belge Pieter Dirkx

L’Olgoï-Khorkhoï (cyrillique mongol : Олгой хорхой) ou ver-intestin est un cryptide (un animal dont l'existence n'est étayée par aucune preuve matérielle), censé vivre dans le désert de Gobi en Mongolie. Il est étudié par la cryptozoologie mais il n'existe aucune preuve matérielle indiscutée de son existence réelle. Les Mongols prêtent à cet animal la capacité de tuer des animaux et des hommes.

Description[modifier | modifier le code]

L’Olgoï-Khorkhoï mesurerait entre 60 cm et 90 cm de long pour un diamètre d'environ 20 cm. Sa tête et sa queue seraient indistinctes : on ne pourrait lui voir ni yeux, ni bouche, ni narines. Il serait de couleur rouge sang. Il doit son nom à sa ressemblance avec un intestin de vache.

D’après les témoignages, l’animal serait attiré par la couleur jaune et ne sortirait qu’au début de l'été.

L’animal se déplacerait en glissant tel un serpent ou en s’enroulant sur lui-même.

Dangerosité[modifier | modifier le code]

Certains affirment que l'animal peut tuer en projetant un poison, d’autres disent qu’il tue par décharge électrique. Selon l'herpétologue belge Olivier Pauwells, Olgoï-Khorkhoï serait un serpent du genre Eryx. Les cryptozoologues imaginent que l’animal peut produire lui-même son poison ou l’obtenir par ingestion d’une plante. Il est beaucoup plus probable que l'animal (s'il existe) soit inoffensif, mais le frottement avec le sol sec du désert pourrait leur conférer une charge électrique de plusieurs centaines de volts, capable de tuer quelqu'un.

Références dans la fiction[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

  • Le téléfilm Mongolian Death Worm sorti en 2010 met en scène des vers assoiffés de sang qui attaquent une usine en construction dans le désert de Mongolie.

Littérature[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Andrews, Roy Chapman, 1926, On the trail of ancient man, New York, Garden City Publishing Company : 103-104.
  • Andrews, Roy Chapman, 1926, 1932, « The new conquest of Central Asia » In REEDS, Chester A., Natural History of Central Asia, New York, The American Museum of Natural History, vol. 1 : 62.
  • anonyme, 1997, « Killer worm of the Gobi », World Explorer, 1 [n° 10] : 10-11.
  • anonyme, 1998 « Démon de la mort en Mongolie », Science Illustrée, n° 2 : 63 (février).
  • Efremov, Ivan, 1954, Récits, Moscou, Éditions en Langues Étrangères : 153-167.
  • Efremov, Ivan, 1958, Doroga vetrov, Moskva, Vsesoyouznoe Ouchebno-Pedagogicheskoe Izdatelestvo [La route des vents (en russe), Moscou, Éditions Nationales des Manuels Pédagogiques] : 27.
  • Heuvelmans, Bernard, 1965, Le Grand-Serpent-de-Mer, le problème zoologique et sa solution, Paris, Plon.
  • Heuvelmans, Bernard, 1986, « Annotated checklist of apparently unknown animals with which cryptozoology is concerned », Cryptozoology, 5 : 1-26.
  • Heuvelmans, Bernard, 1988, « The sources and method of cryptozoological research », Cryptozoology, 7 : 1-21.
  • Heuvelmans, Bernard, 1996, « Le bestiaire insolite de la cryptozoologie ou le catalogue de nos ignorances », Criptozoologia : 3-17.
  • Mackerle, Ivan, 1999, « Un vent d'est sur l'inexpliqué », Facteur X, n° 66 : 1836-1838.
  • Moix, Alexandre, À la poursuite de l'Olgoï-Khorkhoï, Plon, série Les Cryptides t. 2.
  • Ian Manook, Yeruldelgger, Le Livre de poche P. 415
  • Jean-Christophe Macquet, Rapt à la flamande, Ravet-Anceau. Page 43