Offensive de Polotsk — Wikipédia

Offensive Polotsk
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de l'URSS NN 35-3 -verso- Polotsk et environs
Informations générales
Date 29 juin 1944 – 4 juillet 1944
Lieu Biélorussie
Casus belli Opération Bagration
Issue Victoire soviétique
Belligérants
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand Drapeau de l'URSS Union soviétique
Commandants
Georg-Hans Reinhardt
(3e Panzer Armee)
Rolf Wuthmann
(9e corps d'armée)
Hovhannes Bagramian
(1er Front biélorusse, 1er front de la Baltique)
Pertes
37 000 morts, 7 000 PG (estimation Soviet.)[1] inconnues

Notes

Objectifs atteints, libération et sécurisation de Polotsk

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Front de l’Est
Prémices :

Guerre germano-soviétique :

  • 1941 : L'invasion de l'URSS

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1941-1942 : La contre-offensive soviétique

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1942-1943 : De Fall Blau à 3e Kharkov

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1943-1944 : Libération de l'Ukraine et de la Biélorussie

Front central :

Front sud :

  • 1944-1945 : Campagnes d'Europe centrale et d'Allemagne

Allemagne :

Front nord et Finlande :

Europe orientale :


Front d’Europe de l’Ouest


Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée


Bataille de l’Atlantique


Guerre du Pacifique


Guerre sino-japonaise


Théâtre américain

L’offensive Polotsk (en russe : Полоцкая наступательная операция, Polotskaïa nastoupatel'naïa operatsia) est une partie de l'offensive stratégique de l'Armée rouge en Biélorussie, menée en été 1944 contre les troupes de la Wehrmacht et dénommée opération Bagration. Elle avait le double objectif de prendre, bien sûr, la ville de Polotsk elle-même, mais aussi de protéger le flanc nord de l'offensive de Minsk contre une possible contre-offensive du Groupe d'armées Nord allemand.

Région de Polotsk RSS de Biélorusse, 1944

Rôle dans le conflit[modifier | modifier le code]

L'offensive Polotsk était positionnée en couverture de l'offensive sur Minsk, contre une possible contre-attaque allemande du Groupe d'armées Nord allemand.

Plan d'opérations[modifier | modifier le code]

Objectifs opérationnels[modifier | modifier le code]

Les objectifs opérationnels soviétiques étaient doubles :

Forces en présence[modifier | modifier le code]

Wehrmacht[modifier | modifier le code]

Les unités ci-dessus étaient placés sous le commandement unique du Groupe d'armées Centre (feld-maréchal Walter Model).

Armée rouge[modifier | modifier le code]

L'offensive[modifier | modifier le code]

Le 1er front de la Baltique continue à étendre son offensive vers l'ouest depuis le , repoussant les restes désorganisés de la IIIe Panzer armee, IXe corps d'armée allemand Le 1er front de la Baltique vers Polotsk. Deux unités de la 6e armée de fusiliers de la garde, le 103e et le 26e fusiliers de la garde avaient avancé de 18 km à la fin de la journée contre quelques contre-attaques allemandes, tandis que lé 4e armée de choc soviétique avait atteint la rivière Sosnitsa[2]. Le corps de blindés du Front, en même temps, coupait avec succès la voie ferrée Molodechno - Polotsk, malgré une avance sur une plus courte distance que prévu, du fait de son arrêt aux passages sur la rivière Ulla[3].

Avec les lourdes pertes du IXe corps, le LIIIe corps d'armée allemand effectivement balayé lors de l'encerclement de Vitebsk quelques jours plus tôt, le colonel-général Reinhardt engagea en ligne sa Division de sécurité d'arrière-garde. En réponse à une demande du Feld-Maréchal Model, la 290e division d'infanterie allemande et la 81e division d'infanterie allemande furent envoyées en hâte du Groupe d'armées Nord pour renflouer les défenses en cours d'effondrement aux approches de Polotsk. Au sud du secteur, les restes du IXe corps (la 252e division d'infanterie allemande et le détachement de corps D) et feu le VIe corps (principalement la 95e division d'infanterie allemande) continuaient à offrir une faible résistance tant l'avance soviétique que la retraite allemande étaient rapides. Un survivant de la 256e division d'infanterie décrivit l'expérience comme une course « virtuelle » vers l'ouest, « visant à dépasser l'avance des unités soviétiques avançant aussi vite que leur logistique le leur permettait. La division parcourut environ 500 km[4]. »

Les plans de Bagramian envisageaient de lancer un assaut final contre Polotsk, centre important de communications et de transports, le , prenant la ville dans la soirée[5]. L'attaque fut lancée au matin par la 41e armée de choc et le 83e corps de fusiliers (URSS) en coordination avec les éléments de la 6e armée de la garde. La résistance allemande était forte et les unités soviétiques ne purent pénétrer les défenses de la ville que le jour suivant. Le , les forces soviétiques furent impliquées dans de féroces combats pour s'emparer du pont ferroviaire sur la Dvina, qui formait le lien principal entre les forces allemandes au nord et au sud de la ville. Le pont fut en définitive pris par le 156e régiment de fusiliers de la Garde. Il y eut d'intenses combats de rues jusque dans la soirée du , après quoi les forces allemandes survivantes se retirèrent.

Épilogue[modifier | modifier le code]

La ville était prise, la libération totale de la Biélorussie était en voie d'achèvement à la mi-juillet. Reinhard était acculé à la mer Baltique, en Lituanie.

Références[modifier | modifier le code]

  • Cet article a été traduit depuis un certain nombre d'articles de la Wikipédia anglaise ; c'est pourquoi la plupart des références sont en anglais. Il serait évidemment souhaitable de les compléter ou de les remplacer par des références en français, quand elles existent.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Composantes de l'opération Bagration :

Sources[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Glantz, p. 117
  2. Glantz, p. 112
  3. Glantz, p. 113
  4. Récit d'Armin Scheiderbauer dans Rogers et Williams, p. 71
  5. Glantz, p. 114.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Carell (trad. Raymond C. Albeck, ill. cartes Jean Ther), Les Russes déferlent : septembre 1943 - août 1944 [« Verbrannte Erde »], vol. 3 : Opération Terre brûlée, Paris, Editions j’ai lu, , 320 p., poche
  • (en)Dunn, W. Soviet Blitzkrieg: The Battle for White Russia, 1944, Lynne Riener, 2000, (ISBN 978-1-55587-880-1)
  • (en)Glantz, D.M. Byelorussia 1944—The Soviet General Staff Study
  • (en) Mitcham, S. German Defeat in the East, 1944-5, Stackpole, 2007.
  • (en) Niepold, G., translated by Simpkin, R., Battle for White Russia: The destruction of Army Group Centre June 1944, Brassey's, Londres, 1987, (ISBN 0-08-033606-X)
  • (en) Zaloga, S. Bagration 1944: The Destruction of Army Group Centre, Osprey Publishing, 1996, (ISBN 978-1-85532-478-7)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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