Odienné — Wikipédia

Odienné
De haut en bas et de gauche à droite : l'hôtel de ville, la grande mosquée, une case traditionnelle, le paysage de la ville, le mont Denguélé.
Administration
Pays Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
District Denguélé
Région Kabadougou
Département Odienné
Maire Nasseneba Toure
Démographie
Gentilé Odiennéka
Population 279 279 hab. (2023)
Géographie
Coordonnées 9° 30′ 05″ nord, 7° 33′ 45″ ouest
Divers
Langue(s) parlée(s) Malinké, français
Localisation
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Odienné
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Odienné

Odienné est une ville du nord-ouest de la Côte d'Ivoire, proche du Mali et de la Guinée, capitale du district de Denguélé et le chef-lieu de la région du Kabadougou. Elle se situe à 867 km d’Abidjan. Ses habitants sont appelés les Odiennéka.

Odienné est l'une des rares villes précoloniales de la Côte d'Ivoire à l'instar de Bondoukou, Kong et Bouna[1]. En 2021, sa population est de 279 279 habitants[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Dernière ville ivoirienne avant la Guinée sur une ligne est-ouest, Odienné est située à l'est du massif du Denguélé (du nom du point culminant, qui, en langue malinké, signifie « fils unique de la montagne »). Une piste cahoteuse d'une centaine de kilomètres la relie à la Guinée et une autre conduit au Mali.

La superficie du département dont elle constitue le chef-lieu est de 20 993 km2.

Situation[modifier | modifier le code]

Le département d'Odienné fait partie de la région du Denguélé, frontalière du Mali et de la Guinée. Odienné se situe à 867 km d’Abidjan, la capitale économique et plus grande ville du pays et à 550 km de Yamoussoukro, la capitale politique.

Carte de la région d'Odienné, au nord de la Côte d'Ivoire - Image satellite
Rose des vents Minignan Rose des vents
Kankan N Madinani, Boundiali, Tingréla
O    Odienné    E
S
Bako

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est de type Aw dans la classification de Köppen : il est très chaud et très sec (du type du climat soudanais), avec, en décembre et janvier, l'harmattan, un vent puissant venu du Sahara. La grande saison sèche (octobre-mai) précède la saison des pluies marquée par deux maxima pluviométriques, l'un en juin et l'autre en septembre[3],[4],[5].

Relevé météorologique d'Odienné
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 18 20 21 22 21 20 20 20 20 20 19 18
Température moyenne (°C) 26 28 28 28 27 26 25 25 25 26 26 25
Température maximale moyenne (°C) 34 35 36 34 33 31 30 30 30 31 32 32
Nombre de jours avec précipitations 0 0 2 2 1 2 4 6 4 2 0 0
Source : GeographyIQ


Végétation[modifier | modifier le code]

La végétation de la région est celle de la savane arborée. De type soudanais, elle se présente comme l’association de forêts claires et de savane.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le fleuve Sassandra avec son affluent le Tiemba, et le Dion dont l’affluent Sankarani se transforme en rapides de Bakélé et qui coule principalement en Guinée, prennent leur source dans la région.

Histoire[modifier | modifier le code]

Jusqu'à une date récente, la Côte d'Ivoire a été l'objet de grandes migrations. Les premières commencèrent peut-être au premier millénaire avec les Sénoufos qui s'installèrent dans le Nord. Puis arrivèrent par vagues, aux XVe-XVIe siècle, les Malinkés (appartenant au peuple Mandingue), lorsque le grand Empire du Mali tomba en décadence. Beaucoup comme les kamagaté ou kamaté s'installèrent dans les régions septentrionales, particulièrement autour d'Odienné, occupant une partie de l'ancien territoire des Sénoufos et y créant des petits royaumes. Au XVIIIe siècle, une partie de ces peuples d'origine Mandingue appartinrent au Royaume de Kong, fondé par Sékou Ouattara, puis au XIXe siècle au Kabadougou, puis, à la fin du XIXe siècle, la région sera sous la domination des troupes de l'Almamy Samory Touré, fondateur de l'empire du Wassoulou en 1880.

Vers 1750, la ville d'Odienné était principalement habitée par des Diarrassouba. À la suite d'une querelle vers 1815 entre le chef du Toron et Dosso Diarassouba alors roi du Nafana, les musulmans de Samatiguila avec à leur tête Vakaba Touré prirent tour à tour fait et cause pour le Toron et le Nafana. Ces deux cantons furent donc détruits l'un après l'autre. Dosso Diarassouba ayant été vaincu abandonna Odienné. C'est dès lors que l'histoire d'Odienné se lie étroitement à celle de Vakaba Touré et de ses successeurs. La ville d'Odienné elle-même a été fondée par Vakaba Touré, « chef de guerre » Malinké dont le modeste tombeau se situe toujours au centre de la ville, mais ne fait pourtant pas l'objet d'un culte particulier.

Administration[modifier | modifier le code]

Nasseneba Touré, maire élue en 2013.

Une loi de 1978[6] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays.

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Parti Qualité Statut
1980 Henry Bourgoin PDCI-RDA Homme politique élu
1985 Henry Bourgoin PDCI-RDA Homme politique élu
1990 Vakaba Touré PDCI-RDA Homme politique élu
1995 Sy Savané Ousmane RDR Homme politique élu
2001 Diakité Coty Souleymane RDR Homme politique élu
2013 Nasseneba Touré RDR Femme politique élu

Après les évènements de 2002, la ville, comme toutes les localités du nord du pays, a été placée sous l'administration du MPCI puis des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire[7] et se trouvait de fait sous l'autorité unique d'un « commandant de zone » ( « com-zone » ). Ce « commandant de zone » est désigné par le secrétaire général des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, comme pour chacun des 10 secteurs de la zone nord ivoirienne, Odienné étant désignée depuis 2006 sous le terme de Zone no 8[8]. Depuis 2007, il s'agit d'Ousmane Koulibaly qui a succédé à Amadou Koné. Cette autorité existe toujours en 2008 et cohabite avec les fonctionnaires de l'état, préfet et sous-préfet, revenus dans la région.

Représentation politique[modifier | modifier le code]

Députés de Odienné
Date d'élection Identité Parti Qualité Statut
2001 Cissé Lanciné Djessi PDCI Homme politique élu
2O21 Adama Kamara RHDP Avocat élu

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le dernier recensement effectué en 2021, la population de la ville d'Odienné est estimée 86 279 personnes [9].

Évolution démographique
1975 Recensement 2014 Recensement 2021
13 911 50506 86 279

Langues[modifier | modifier le code]

Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. La langue véhiculaire, parlée et comprise par la majeure partie de la population, est le dioula mais la langue vernaculaire de la région est le malinké. Malinké est la francisation du nom Maninka, qui a été réservé aux habitants de la région d'Odienné. Dans cette région, la langue est presque identique à celle du Konyan, et très proche de celle de Kankan en Guinée, diffusée depuis des siècles par les voyages des commerçants dioulas[10].

La ville accueillant de nombreux Ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées.

Éducation[modifier | modifier le code]

Le département compte 145 écoles primaires, 8 établissements secondaires et 1 école supérieure.

Enseignement primaire
Public

  • École primaire Publique

Enseignement secondaire
Lycée Public

  • Lycée moderne
  • Lycée professionnel

Collège public

  • Collège moderne

C'est à Elima, au sud du pays, que sera créée la première école officielle le 8 aout 1887 avec pour instituteur Fritz-Émile Jeand'heur venu d'Algérie. Elle comptait alors 33 élèves africains qui seront les premiers lecteurs en langue française. Elle fonctionnera pendant 3 ans avant d'être transférée en 1890 à Assinie par Marcel Treich-Laplène, le nouveau résident de France. Le 1er mars 1904, il y avait 896 élèves en Côte d'Ivoire pour une population estimée un peu supérieure à 2 millions d'habitants. Odienné accueillera l'une des 18 écoles de village créées en 1903. Cette école abritait 150 élèves encadrés par un instituteur et a été construit par l'ingénieur Alice Aubry (X1968) durant sa période architecturale.

Le département compte aussi une Institution de Formation et d'Éducation Féminine située au chef-lieu, l'un des 90 centres de cette nature existant dans le pays. Cette institution a pour objet de permettre aux femmes analphabètes, aux jeunes filles non scolarisées ou déscolarisées, aux femmes agricultrices de trouver une opportunité pour le développement d'aptitudes nouvelles permettant leur insertion ou leur autonomisation[11].

Religion[modifier | modifier le code]

Odienné est le siège d'un évêché catholique créé le 19 décembre 1994, dont le siège est la Cathédrale Saint-Augustin. L'actuel évêque du diocèse d'Odienné est Monseigneur Antoine Koné.

La ville d'Odienné est à majorité musulmane.

Santé[modifier | modifier le code]

Le département compte 1 centre hospitalier régional, 50 centres de santé et 2 officines de pharmacie.

Culture[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie de la région est organisée autour de l'agriculture et des agro-industries : production d'anacarde (4 264 t, chiffre de 1998), du coton[12], (12 851 t), des ignames (104 328 t), etc.[13].

Sports[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'un club de football, le AS Denguélé d'Odienné, qui évolue en LONACI Ligue 1 et qui dispute ses matchs sur le terrain du stade municipal, comportant 3000 places. Ce club a vu débuter notamment l'une des « stars » du football ivoirien des années 1990, Sékou Bamba[14]. Comme dans la plupart des villes du pays, il est organisé, de façon informelle, des tournois de football à 7 joueurs qui, très populaires en Côte d'Ivoire, sont dénommés Maracanas.

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Odienné possède un aéroport (code AITA : KEO). Sur les 243 localités rurales que compte le département, 59 sont électrifiées. Le réseau routier compte 3 704 km de routes dont 78 km bitumées, 748 km non bitumées et 2 878 km de pistes villageoises.

La région[modifier | modifier le code]

La flore[modifier | modifier le code]

Dans la savane autour de la ville, tout semble pousser à merveille. Parmi les arbres typiques du nord, on trouve les nérés, les anacardiers et les karités, « arbre miracle » dont le fruit peut se manger tel quel ou se transformer en « beurre » qui remplace l'huile et toutes les matières grasses dans les régions de savane et qui est aussi utilisé comme produit cosmétique.

On y retrouve aussi les habituels arbres à fleurs tropicaux tels que les frangipaniers, les bougainvilliers ou les acacias.

La faune[modifier | modifier le code]

Boa

On croise dans la région aussi de nombreux babouins, des phacochères, des potamochères, des perdrix et des francolins ainsi que des antilopes, essentiellement des cobes de Buffon et des guib harnachés. On y trouve également beaucoup d'agoutis dont la chair est très appréciée et des boas.

Villages[modifier | modifier le code]

  • Wahiré est un très ancien village (de plus de 1 000 habitants) situé à environ 100 km d'Odienné dans la sous-préfecture de Mahandiana, nouvellement érigéen Sous-Préfecture par le président S.E.M. Alassane Ouattara. Premier village du canton Vandougou (à l'époque Bandougou = Terre du refus , d'où le refus du colonisateur). Le canton Vangoudou comporte 14 villages : Wahiré (Wahiré, Premier village et fondateur du Canton), Ouelli ou WELLY, Zambla, Goueguéni, Fanfala, Mahandiana, Goueya, Tokala, Semé, Messiridougou, Mafindougou, Ouassangalasso et Zesso.

Danc ce Canton le village Wahiré est un village traditionaliste très conservateur. Sa case sacrée date de plusieurs siècles avant Jesus-Christ. Monument très historique détenteur du pouvoir suprême du village.

  • Wahiré est le plus ancien village du canton Vandougou fondé par les KONE venus du Mali. Par la suite, les guerriers du Nom de SANGARE qui se sont déplacés du Mali arrivèrent en Côte d'ivoire qui atterrissent à Ouelli. Vue leur degré d'armement et leur bravoure, les habitants de Welly eurent peur de les héberger et les conduit vers le village Wahiré où se trouvaient déjà les KONE qui, selon les habitants de Welly, étaient capables héberger ce type de guerriers.
  • Mahandiana est un village avec de superbes cases Malinkés.
  • Foula est un village de chasseurs au pied des montagnes.
  • Kimbirila, célèbre pour ses troupes de danseurs.
  • Fanfala est un village doté d'un site archéologique datant de 800 à 3000 ans av. J.-C.
  • Logbanasso est un village proche de la ville avec un lac provoqué par un barrage sur le fleuve Baoulé. Il n'est toutefois pas possible de s'y baigner en raison de la bilharziose qui y sévit.
  • Borotou, au sud en direction de Man, est un village spécialisé dans les danses Koutoubia et Kouroubossi exécutées par les jeunes filles de la région quelques jours avant le ramadan.
  • Bako, au sud, a pour spécialité la danse N'deden exécutée exclusivement par des sœurs jumelles.
  • Sur la route de Kaniasso, on trouve l'extraordinaire campement de Mobiramadougou, situé sur un sommet, où poussent de nombreux fruits et légumes, et qui a longtemps été dirigé par une femme.
  • Samatiguila est une sous-préfecture située à 40 kilomètres d'Odienné. Elle présente la particularité d'être un village particulièrement islamisé abritant une mosquée sacrée millénaire qui est la plus ancienne du pays. Son fondateur est Souleymane Diaby à qui un célèbre chasseur d'éléphants nommé Ngolojan Koné dit : « Samatigui Koné est le maître des éléphants », qui occupait préalablement le territoire actuel du village, a donné l'autorisation de s'y installer avec sa suite. C'est en considération de ce fait historique que le nouveau village fut baptisé Samatiguila, c'est-à-dire littéralement « la maison ou le village de Samatigui  ». C'est aussi un haut lieu de l'histoire de Vakaba Touré : des armes ont été pieusement conservées dans la mosquée.

Villes voisines[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La ville d'Odienné », sur akwaba.fatom.org (consulté le )
  2. https://www.ins.ci/RGPH2021/RGPH2021-RESULTATS%20GLOBAUX_VF.pdf
  3. Le climat de la Côte d'Ivoire comporte deux zones bioclimatiques distinctes. Le sud est très humide et connaît quatre saisons (d'avril à la mi-juillet : grande saison des pluies; de la mi-juillet à septembre: petite saison sèche; de septembre à novembre: petite saison des pluies; de décembre à mars: grande saison sèche). Le nord est plus sec et connaît deux saisons principales (juin à septembre: grande saison des pluies; octobre à mai : grande saison sèche). Les températures varient peu allant de 21 à 35 °C.
  4. (fr) Le climat de la Côte d'Ivoire sur Côte d'Ivoire Tourisme
  5. Climat : la Côte d'Ivoire peut être divisée en deux zones climatiques
  6. Loi no 78-07 du 9 janvier 1978
  7. Le site officiel des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire
  8. Organisation des 10 secteurs du nord ivoirien sous la tutelle du MPCI
  9. Ministère du plan et du développement, « Population ville d'Odienné », sur akwaba.fatom.org (consulté le )
  10. Plus au sud, les Malinkés du Maou, du Ouorodougou et du Koyara, parlent au contraire des dialectes très particuliers
  11. Site du SNDI
  12. La Côte d'Ivoire est le troisième producteur africain de coton, avec une production annuelle de 380 000 tonnes
  13. Le développement d'Odienné
  14. Sékou Bamba

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Kipré, Histoire de la Côte d'Ivoire, Editions AMI,
  • P. Duprey, Histoire des ivoiriens, naissance d'une nation,
  • Marie Miran, Islam, histoire et modernité en Côte d'Ivoire, Éditions Karthala,
  • René Caillié, Voyage à Tombouctou et à Djenné, dans l'intérieur de l'Afrique,
  • C. Bacconier, Dioula d'Odienne (parler de Samatiguila) (Université d'Abidjan, Institut de linguistique appliquée),
  • R. Borremans, Le grand dictionnaire encyclopédique de la Côte d'Ivoire, Nouvelles éditions africaines,
  • Bernadine Kouao-Biot, « Stratégies pour la sauvegarde de sites en danger : les cas de Fanfala et de Gohitafla (Côte d'Ivoire) », in Du nord au sud du Sahara 50 ans d'archéologie française, Sépia, 2004, p. 383-390.
  • Ph. Bernardet, Élevage et agriculture dans les savanes du Nord, in Politique africaine, n° 24, Côte-d'Ivoire, la société au quotidien, n° 24, pp. 29-40,
  • Alain-Gérard Beaudou, Étude pédologique de la Région de Boundiali-Korhogo : Méthodologie et typologie détaillée, morphologie et caractères analytiques, Éditions de l'ORSTOM
  • Albert Adu Boahen, Histoire générale de l'Afrique, Comité scientifique international pour la rédaction d'une histoire générale de l'Afrique (Unesco), l'Afrique sous domination coloniale 1880-1935, Paris, Présence africaine, , 544 p. (ISBN 2-7087-0519-9)
  • Gilbert Gonnin et René Kouamé Allou, Côte d’Ivoire : les premiers habitants, Editions CERAP, , 122 p. (ISBN 2-915352-30-5)
  • Guy Cangah et Simon-Pierre Ekanza, La Côte d’Ivoire par les textes, Dakar/Abidjan, Les Nouvelles Editions Africaines, , 21-24 p. (ISBN 2-7236-0521-3)
  • Ministère des Finances, des Affaires Economiques et du Plan, Etude de la région d'Odiénné,-Boundiali, par MM. de La Tour, Allusson, Delpiano; Annexes complémentaires : le village de Kouban et son terroir. dispersion de l'habitat. Inventaire des surfaces d’inondation, Bureau pour le développement de la production agricole, 9 vol., cartes h.t., Paris, 1963, 37 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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