Observatoire astronomique — Wikipédia

Exemple d'observatoire/télescope spatial : le Hubble.
Exemple de radiotélescope : le Very Large Array.
Exemple de télescope solaire : le télescope solaire McMarth-Pierce, à l'Observatoire de Kitt Peak.
Exemple d'observatoires de rayons cosmiques : l'expérience H.E.S.S. en Namibie.
Exemple d'observatoire d'ondes gravitationnelles : le bras nord de l'interféromètre LIGO, aux États-Unis.

Un observatoire astronomique est un lieu destiné à l'observation astronomique.

Les laboratoires modernes sont largement dotés d'instruments scientifiques ; d'abord mécaniques (quadrant, astrolabeetc.) puis optiques (lunette, télescope), électriques et enfin électroniques.

Les observatoires de l'ère pré-télescopique[modifier | modifier le code]

Ce sont des observatoires anciens qui servaient surtout à l'agriculture, l'astrologie, la mesure du temps et des saisons, comme :

Observatoires modernes[modifier | modifier le code]

Les observatoires modernes servent à observer, mesurer et quantifier les phénomènes présents dans l'univers. On en distingue différentes sortes :

Les instruments radiométriques et centimétriques (VLA, Radiohéliographe de Nançay) ne sont pas gênés par l'atmosphère mais le sont par les sources parasites terrestres (ordinateurs et circuits électroniques, radio (bande FM), émetteurs de télévision et de téléphone cellulaire). Nombre d'observatoires historiques (Observatoires de Paris, Greenwich, Bruxelles) sont maintenant dans le centre de grandes villes, dans des sites peu favorables à l'observation à cause de l'éclairage nocturne et des diverses pollutions. Lorsqu'ils restent destinés à la science, ils abritent des laboratoires où les chercheurs, ingénieurs et techniciens préparent les instruments et les demandes d'observation, traitent les observations obtenues, travaillent au quotidien.

Les différents programmes d'observations des différents télescopes génèrent des données variées et volumineuses (qui se comptent en téraoctets), compilées dans des catalogues de données ou catalogue d'étoiles. Pour valoriser ces programmes et ces données et en faciliter leur exploitation, se développent depuis le début des années 2000, des observatoires virtuels.

Histoire des observatoires - Bibliographie indicative[modifier | modifier le code]

  • David AUBIN, Charlotte BIGG, Otto H. SIBUM (eds.), 2010, "The Heavens on Earth. Observatories and Astronomy in Nineteenth-Century Science and Culture", Durham, Duke University Press.
  • Guy BOISTEL (Dir.), 2005, « Observatoires et Patrimoine Astronomique Français », Cahiers d'histoire et de philosophie des sciences, no 54, Lyon, ENS Éditions/S.F.H.S.T.
  • Guy BOISTEL, 2010, "L'observatoire de la Marine et du Bureau des longitudes au parc Montsouris, 1875-1914. Une école pratique d'astronomie à destination des marins et des explorateurs", Paris, IMCCE/E-Dite.
  • Emmanuel DAVOUST, 2000, "L'observatoire du Pic du Midi. Cent ans de vie et de science en haute montagne", Paris, CNRS Éditions.
  • Julien Gressot et Romain Jeanneret, « Determining the right time, or the establishment of a culture of astronomical precision at Neuchâtel Observatory in the mid-19th century », Journal for the History of Astronomy, 53(1), 2022, 27–48, https://doi.org/10.1177/00218286211068572
  • Jérôme DE LA NOË, Caroline SOUBIRAN (dir.), 2010, "La (re)Fondation des observatoires astronomiques sous la IIIe République. Histoire contextuelle et perspectives actuelles", Presses Universitaires de Bordeaux.
  • Jérôme LAMY, — 2007, "L'observatoire de Toulouse aux XVIIIe et XIXe siècles. Archéologie d'un espace savant", Presses Universitaires de Rennes. — 2008, "La Carte du Ciel", Paris, EDP sciences/Observatoire de Paris.
  • Laurence BOBIS, James LEQUEUX (dir.), 2012, "L'Observatoire de Paris. 350 ans de science", Paris, Gallimard/Observatoire de Paris.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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