Nina Hartley — Wikipédia

Nina Hartley
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Nina Hartley en 2013.
Nom de naissance Marie Louise Hartman
Alias
Nina Hartman, Nina Hartwell, Anal Annie, Nina
Naissance (65 ans)
Berkeley, États-Unis
Nationalité Américaine
Profession
Actrice pornographique, réalisatrice, écrivain, sexologue, infirmière
Distinctions
Conjoint
Dave, Ernest Greene
Caractéristiques physiques
Taille 1,63
Yeux bleu marine
Cheveux blonde
Carrière
Années d’activité Depuis 1984
Nombre de films 1409 comme actrice et 18 comme réalisatrice [1]

Nina Hartley, née Marie Louise Hartman[2] le à Berkeley, Californie est une actrice et une réalisatrice américaine de films pornographiques, également éducatrice sexuelle, militante féministe et écrivaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père est de confession luthérienne, sa mère est juive et originaire de l'Alabama[3]. Elle-même grandit dans les environs de San Francisco, en Californie[4]. Ses parents se convertissent au bouddhisme alors qu'elle est jeune[5].

Après avoir obtenu un diplôme sanctionnant la fin de ses études secondaires en 1977, Marie Louise s'inscrit à l'université d'État de San Francisco (San Francisco State University) où elle obtient un diplôme d'infirmière avec la mention Bien[4].

Hartley affirme être bisexuelle[6] et se dit athée[7]. Elle fait ménage à trois avec son mari Dave (qu'elle a rencontré à l'âge de 19 ans) et Bobby Lily. Elle met fin à cette relation au bout de 20 ans et s'est depuis remariée avec Ira Levine (alias Ernest Greene), réalisateur de films BDSM[8]. Le couple travaille ensemble dans certains films comme The Ultimate Guide to Anal Sex for Women réalisé par Tristan Taormino et ainsi que O: the Power of Submission réalisé par Ernest Greene. Hartley interprète un rôle secondaire dans ces deux films. Le couple se considère comme libre échangiste. Hartley se considère politiquement comme une libérale et, à parler franc, une féministe convaincue[9].

Lexington Steele, la vedette du film X, dira dans une interview en 2001 que c'est avec Nina Hartley qu'il a eu une des meilleures relations sexuelles de sa vie.

Carrière[modifier | modifier le code]

Lors d'un entretien journalistique, elle déclare avoir choisi le prénom de Nina car il est plus facile à prononcer pour un touriste japonais lorsqu'elle était une Go-Go girl à San Francisco. Elle a choisi Hartley pour sa ressemblance avec son nom patronymique et qu'elle « voulait un nom qui ressemblait à celui d'une personne bien réelle[10],[4]. » Elle dit qu'en entrant dans cette activité, elle est servie par deux choses : « de grands yeux bleus de bébé et ce postérieur rond avec une taille haute et étroite » ; son fessier devenant sa marque de fabrique[11]. Bubble butt est le surnom que le milieu lui a donné en référence à son postérieur, qualifié de « plus beau cul du milieu[12]. »

S'adressant aux femmes, elle leur dit « Le sexe n'est pas quelque chose que les hommes vous font. Ce n'est pas quelque chose que les hommes obtiennent de vous. Le sexe est quelque chose dans lequel vous plongez avec enthousiasme et dont vous appréciez chaque instant, tout autant qu'eux[13]. » . Hartley a été une avocate du droit pour l'industrie du film pornographique d'exister et, avant que Jenna Jameson devienne une vedette, a souvent été invitée lorsque les nouveaux programmes de télévision et entretiens radiodiffusés requéraient une actrice d'importance pour soutenir les propos de l'émission. Elle paraît notablement dans l’Oprah Winfrey Show aux côtés de Ona Zee, une autre actrice du X. Toutes deux y ont été mises sur le gril par le public en majorité féminin mais défendirent avec véhémence l'industrie de la pornographie. Ona Zee et elle ont également longuement parlé contre l'usage de drogues illicites dans ce milieu.

Hartley évolue vers le cinéma classique dans Boogie Nights (1997) où elle interprète le rôle de la femme malheureuse de William H. Macy. On peut encore la voir dans Bubbles Galore, un film canadien de 1996[14].

Hartley demeure active en 2011, interprétant des rôles de femme mature dans les films pornographiques ainsi que dans des vidéos à portée éducative diffusées sous le titre de Nina Hartley's Guide et couvrant la totalité de la sexualité depuis le simple rapport sexuel et ses préliminaires jusqu'à la sodomie et le BDSM[1]. Elle publie son premier livre, Nina Hartley's Guide to Total Sex, en 2006[15]. En 2010, elle blague en disant« Je travaille maintenant avec des femmes plus jeunes que mes implants mammaires[16],[17]. ».

En 2008, Nina Hartley interprète le rôle de Hillary Rodham Clinton du film Who's Nailin' Paylin?, une parodie pornographique de la candidate Sarah Palin à la vice-présidence des États-Unis avec Lisa Ann dans le personnage de Palin[18],[19].

Filmographie partielle[modifier | modifier le code]

Nina Hartley et Sunny Lane en 2007.

Récompenses et nominations[modifier | modifier le code]

Récompenses

AVN Awards

  • 2009 : Best Non-Sex Performance pour Not Bewitched XXX (2009)[20]
  • 2005 : Best Specialty Tape - BDSM pour Nina Hartley's Private Sessions 13
  • 2005 : Best Specialty Tape - Fessée pour Nina Hartley's Guide To Spanking
  • 1991 : Best Supporting Actress - pour The Last X-Rated Movie[21]
  • 1989[22] :
    • Best Couples Sex Scene - Video pour Sensual Escape
    • Best Supporting Actress - Film pour Portrait of an Affair
    • Best Couples Sex Scene - Film pour Amanda By Night II
  • 1987 : Best Actress - Video pour Debbie Duz Dishes[23]


XRCO awards

Autres prix
Nominations
  • 2002 : Grabby Awards Best Non-Sex Performance pour Goosed for 3!: A Bisexual Love Affair (2001)
  • 2008 : AVN awards, Best Anal Sex Scene - Video pour Guide to Porn Stars Sex Secrets (2006) avec Marco Banderas
  • 2009 : AVN awards, Best Non-Sex Performance pour Not Bewitched XXX (2008)

Ouvrages littéraires[modifier | modifier le code]

  • (en) Nicolas Barbano, Verdens 25 hotteste pornostjerner, Rosinante, Danemark, 1999 (ISBN 8773579610) (lui consacre un chapitre) ;
  • (en) Timothy Greenfield-Sanders, Nina Hartley, XXX: 30 Porn-Star Portraits, Bulfinch, USA, 2004 (ISBN 0821277545) (composition de fond et introduction par Nina Hartley) ;
  • (en) Nina Hartley, Nina Hartley's Guide to Total Sex, Avery, USA, 2006 (ISBN 1583332634);
  • (en) Louis Marvin, The New Goddesses, AF Press, USA, 1987) (ISBN 0912442999) (lui consacre un chapitre) ;
  • (en) David McCumber, X-Rated, Pinnacle Books, 1996 (ISBN 0786011130). p139–149.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Nina Hartley sur l'Internet Adult Film Database
  2. « 14 arrested in reported live Vegas sex show », San Jose Mercury Newsa, (consulté le )
  3. « Atheism ethics & pornography: The Humanist interview with Nina Hartley », Humanist, 2010
  4. a b et c Sheldon Ranz, « Interview: Nina Hartley », Shmate: A Magazine of Progressive Jewish Thought, Session de Printemps 1989 (consulté le ). Archivé le 22-08-2006 sur [1].
  5. Stephanie Nolen, « The thinking woman's porn star speaks out », Globe and Mail, (consulté le ). Archivé le 25-04-1999 sur [2].
  6. « Porn Star Talks Sex to Students Nina Hartley advocates masturbation and experimentation », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  7. [3]
  8. « Nina Hartley: Information & Biography » (consulté le ).
  9. « About Nina Hartley », nina.com (consulté le ).
  10. « wanted a name that sounded like that of a real person. »
  11. (en) David Sullivan, « Happy Birthday, Nina Hartley », business.avn.com, (consulté le )
  12. « best ass in the business »
  13. « Sex isn't something men do to you. It isn't something men get out of you. Sex is something you dive into with gusto and like it every bit as much as he does. »
  14. Bubbles Galore (1996)
  15. (en) « Amazon: Nina Hartley's Guide to Total Sex » (consulté le ).
  16. « Now I work with women who are younger than my breast implants ».
  17. (en) Lynn Comella, « Las Vegas Weekly: Nina Hartley's adult film career has been long, distinguished and trailblazing—and it’s far from over », www.lasvegasweekly.com, (consulté le ).
  18. « Hustler Video Does It Again With Palin Parody », Hustler World, (consulté le ).
  19. « Nailin' Palin », Masturbation Invasion, (consulté le ).
  20. (en) David Sullivan, « 2009 AVN Award-Winners Announced », AVN.com, (consulté le )
  21. (en) « Palmarès des AVN Awards 1991 archivé sur Wayback Machine » (version du sur Internet Archive)
  22. (en) « Palmarès des AVN Awards 1989 archivé sur Wayback Machine » (version du sur Internet Archive)
  23. (en) « Palmarès des AVN Awards 1987 archivé sur Wayback Machine » (version du sur Internet Archive)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]