Nikolai G. Makarov — Wikipédia

Nikolai Georgievich Makarov
Makarov à gauche et Smirnov à droite en 2008 à Oberwolfach
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
Nom dans la langue maternelle
Николай Георгиевич МакаровVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
California Institute of Technology
Département de Saint-Pétersbourg de l'institut de mathématiques Steklov (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Direction de thèses
Ilia Binder
Stanislav Smirnov
Dapeng Zhan
Distinctions

Nikolai Georgievich Makarov (en russe : Николай Георгиевич Макаров), né en janvier 1955, est un mathématicien russe qui travaille en analyse complexe et dans ses applications à la physique mathématique.

Carrière[modifier | modifier le code]

Nikolai Makarov fait partie de l'école de Leningrad de théorie des fonctions géométriques. Il étudie à l'université d'État de Leningrad avec un diplôme undergraduate en 1982. Il obtient son doctorat (kandidat nauk) à l'Institut de mathématiques Steklov en 1986 sous la direction de Nikolai Kapitonovich Nikolski avec une thèse intitulée Metric Properties of Harmonic Measure (titre traduit du russe)[1],[2].

Il est ensuite chercheur à l' Institut de mathématiques Steklov de Leningrad.

Depuis 1991, il est en poste au California Institute of Technology, où il est professeur distingué Richard Merkin de mathématiques.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

En 1986, il est conférencier invité au Congrès international des mathématiciens de Berkeley [3]. En 1986, il est lauréat du prix Salem pour la résolution, avec des méthodes stochastiques, de problèmes aux limites d'applications conformes d'un disque sur un domaine avec une limite de courbe de Jordan. En 2020, il reçoit le prix Rolf Schock[1].

Parmi ses doctorants il y a Stanislav Smirnov (médaille Fields) et Dapeng Zhan . Avec Zhan, Makarov a publié des recherches sur les propriétés stochastiques des applications polynomiales itérées (théorie des ensembles de Julia).

Le théorème qui porte son nom est le suivant : « Soit Ω un domaine simplement connexe dans le plan complexe. Supposons que la frontière ∂Ω de Ω est une courbe de Jordan. Alors la mesure harmonique sur Ω est de dimension de Hausdorff égale à 1. »[4],[5].

Publications (sélection)[modifier | modifier le code]

  • « On the distortion of boundary sets under conformal mappings », Proc. London Math. Soc. Ser. 3, vol. 52, no 2,‎ , p. 369–384 (DOI 10.1112/plms/s3-51.2.369).
  • « Probability methods in the theory of conformal mappings », Algebra i Analiz, vol. 1, no 1,‎ , p. 3-59. — Traduction anglaise : « id. », Leningrad Mathematical Journal, vol. 1, no 1,‎ , p. 1-56.
  • « Fine structure of harmonic measure », St. Petersburg Mathematical Journal, vol. 10, no 1,‎ , p. 217–268 (lire en ligne).
  • avec Stanislav Smirnov, « On thermodynamics of rational maps, I. Negative spectrum », Comm. Math. Phys., vol. 211,‎ , p. 705–743 (DOI 10.1007/s002200050833).
  • avec Lennart Carleson, « Laplacian path models », J. Analyse Math., vol. 87,‎ , p. 103–150 (DOI 10.1007/BF02868471).
  • avec Ilia A. Binder et Stanislav Smirnov, « Harmonic measure and polynomial Julia sets », Duke Math. J., vol. 117,‎ , p. 343–365 (DOI 10.1215/S0012-7094-03-11725-1).
  • avec Yacin Ameur et Håkan Hedenmalm, « Fluctuations of eigenvalues of random normal matrices », Duke Math. J., vol. 159,‎ , p. 31-81 (DOI 10.1215/00127094-1384782).
  • avec Seung-Yeop Lee, « Topology of quadrature domains », Journal of the American Mathematical Society, vol. 29, no 2,‎ , p. 333–369 (DOI 10.1090/jams828).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Nikolai Makarov Honored with 2020 Schock Prize », California Institute of Technology (consulté le ).
  2. (en) « Nikolai G. Makarov », sur le site du Mathematics Genealogy Project.
  3. Nikolai G. Makarov, In: Proceedings of the International Congress of Mathematicians, Berkeley, 1986, Amer. Math. Soc., , « Metric properties of harmonic measure », p. 766–776.
  4. Nikolai G. Makarov, « On the distortion of boundary sets under conformal mappings », Proc. London Math. Soc. Ser. 3, 52, vol. 1985, p. 369–384 DOI 10.1112/plms/s3-51.2.369
  5. Ivrii, Oleg, « On Makarov's principle in conformal mapping », International Mathematical Research Notes, vol. 2019, no 5,‎ , p. 1543–1567 (DOI 10.1093/imrn/rnx129, arXiv 1604.05619).

Liens externes[modifier | modifier le code]