Nidation — Wikipédia

La nidation consiste pour l'embryon, chez les mammifères placentaires, à s'implanter dans la muqueuse utérine. Cette nidation permettra à l'embryon de développer son placenta en compagnie de la muqueuse utérine de sa mère. Il restera ainsi fixé au corps de cette dernière pendant toute la période de gestation. Chez l'humain, cette nidation a lieu environ six jours après la fécondation[1].

Fixation à l'endomètre[modifier | modifier le code]

L'embryon, appelé aussi à ce stade blastocyste, s'approche de la muqueuse utérine par son pôle embryonnaire[2]. Les cellules du trophoblaste vont alors proliférer activement et subir plusieurs mitoses afin de se différencier en syncytiotrophoblaste et en cytotrophoblaste. Ces mitoses se déroulent sans cytodiérèses.

Invasion de l'endomètre[modifier | modifier le code]

Le syncytiotrophoblaste continue à proliférer : il rentre dans l'endomètre de façon rapide et sécrète des enzymes, qui vont peu à peu détruire le tissu de l'endomètre.

À la fin du 10e jour, l'œuf a pénétré en entier, et les couches supérieures de la muqueuse utérine vont être bouchées par un bouchon de fibrine.

Le syncytiotrophoblaste entoure finalement le blastocyste entier.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Signes et symptômes d'une nidation : comment les identifier », sur Infos grossesse, (consulté le )
  2. « Étapes de l'implantation », sur www.embryology.ch (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]