Nicolas de Gabaret — Wikipédia

Gabriel Jean Nicolas de Gabaret
Fonctions
Gouverneur de Saint-Domingue

(1 an, 3 mois et 5 jours)
Prédécesseur Laurent de Valernod
Successeur Paul-François de La Grange, comte d'Arquian
Gouverneur général des Isles et Terre Ferme de l'Amérique (par intérim)

(1 an)
Prédécesseur Charles-François de Machault de Belmont
Successeur Raymond Balthazar Phélypeaux
Gouverneur général des Isles et Terre Ferme de l'Amérique (par intérim)

(1 an)
Prédécesseur Marc Hyacinthe de Rosmadec
Successeur Charles-François de Machault de Belmont
Gouverneur de la Martinique

(moins d’un an)
Monarque Louis XIV
Prédécesseur Claude de Roux, chevalier de Saint-Laurent
(intérim)
Gouverneur de la Grenade

(9 ans)
Monarque Louis XIV
Prédécesseur Jacques de Chambly
Successeur Louis Ancelin de Gémozac
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Martin-de-Ré
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès Saint-Domingue
Nationalité Drapeau du royaume de France Royaume de France
Père Mathurin Gabaret
Fratrie Jean Gabaret
Conjoint Marie-Anne Grassineau des Enfrais des Éssarts
Profession Planteur de canne à sucre

Gabriel Jean Nicolas de Gabaret, seigneur de Saint-Sornin, dit le chevalier de Saint-Sornin, né le et mort en 1712, est un administrateur colonial français des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est gouverneur de la Martinique en 1689 et à nouveau de 1698 à 1703; il est ensuite gouverneur Saint-Domingue de 1711 jusqu'à sa mort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Nicolas de Gabaret descend de la famille Gabaret, célèbre pour avoir fourni un grand nombre d'officiers de marine au royaume de France. Il est le premier fils de Mathurin II Gabaret (vers 1600-1671), chef d'escadre de Guyenne, et de sa seconde épouse, Marie Baron ou Jamon. Son demi-frère ainé Jean Gabaret, dit le « Grand Gabaret », sera lui lieutenant général des armées navales.

Gouverneur de la Martinique[modifier | modifier le code]

Après avoir débuté comme de planteur de canne à sucre en 1683 à la Martinique, il devient gouverneur de l'île en 1689. C'est lui qui a mis en place à Saint-Pierre, les canons de la batterie d'Esnotz[1]. Il épouse, le 10 avril 1673 à La Rochelle, Marie-Anne Grassineau des Enfrais des Éssarts. Il est à nouveau nommé entre 1698 et 1703 gouverneur de la Martinique[2].

Il est l'associé de Charles François d'Angennes, marquis de Maintenon, dans la raffinerie de sucre à Mouillage[3]. Il sera un peu plus tard nommé gouverneur de l'île de Saint-Domingue, du au , où il meurt.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Saint-Pierre : les canons de la batterie d'Esnotz », sur tresor-martinique.com (consulté le ).
  2. Pritchard 2004, p. 435
  3. Pritchard 2004, p. 204

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) James S. Pritchard, In search of empire : the French in the Americas, 1670-1730, Cambridge University Press, (lire en ligne)
  • M. d'Aspect, Histoire de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, vol. 3, Paris, chez la veuve Duchesne, (lire en ligne), p. 279
  • Isidore Guët, Origine de la Martinique : Le colonel François de Collart et la Martinique de son temps : colonisation, sièges, révoltes et combats, Vannes, Lafolye, , 406 p. (lire en ligne), p. 205,216-218,224-226,260-270
  • Cabuzel-Andréa Banbuck, Histoire politique, économique et sociale de la Martinique sous l’Ancien Régime (1635-1789), Paris, Librairie des Sciences Politiques et Sociales, , 335 p. (lire en ligne), p. 98-101-102-320

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]