Nicolas Silberg — Wikipédia

Nicolas Silberg
Nom de naissance Gérard Fruneau
Surnom Nicolas Silberg
Naissance (80 ans)
Montfaucon, Maine-et-Loire
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Acteur
Artiste peintre
Films notables Corps à cœur
Mesrine
Mayrig
Jefferson à Paris
Séries notables La Dame de Monsoreau
D'Artagnan amoureux
La Double Vie de Théophraste Longuet
La Chambre des dames

Nicolas Silberg, nom de scène de Gérard Fruneau, né le à Montfaucon, est un acteur français, sociétaire honoraire de la Comédie-Française.

Il est également connu comme artiste peintre sous son vrai nom.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunnesse & débuts[modifier | modifier le code]

Gérard Fruneau est né le à Montfaucon.

Parcours[modifier | modifier le code]

Fils d'entrepreneur, Gérard Fruneau grandit à Nantes dans une famille dont la rigidité lui devient vite pesante. « À dix ans, je n'avais qu'une envie : me barrer. ». Il fait ses études secondaires à l'institution Saint-Michel des Perrais dans la Sarthe. Plus qu'une passion pour la comédie, c'est un besoin de liberté et la volonté d'échapper à cet « univers bourgeois catholique nantais » qui lui fait envisager une carrière d'acteur[1],[2].

Il entame son apprentissage au conservatoire de Nantes (1964-1967) avant de monter à Paris poursuivre sa formation au cours Raymond Girard puis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique (1967-1970) dans les classes de René Simon, Robert Manuel et Louis Seigner. Il y obtient les seconds prix de tragédie et de comédie moderne ainsi qu'un premier accessit de comédie classique. Il entre à la Comédie-Française le ou il mène une longue et brillante carrière. Il en devient le 459e sociétaire en 1976. Bien que sa prestance et sa voix de basse le vouent plus naturellement à la tragédie, Nicolas Silberg aime aussi s'essayer à la comédie et joue avec le même bonheur Corneille, Racine, Goldoni ou Feydeau[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

C'est à la télévision qu'il se fait connaître du grand public grâce à sa collaboration avec Yannick Andréi qui le dirige dans cinq mini-séries. En 1971, il est, avec Karin Petersen et François Maistre, un des protagonistes du feuilleton La Dame de Monsoreau qui réunit vingt millions de spectateurs et lance véritablement sa carrière. En 1974, il joue dans La Juive du Château Trompette aux côtés d'Odile Versois et de Michel Creton. En 1977, il retrouve un rôle principal et une audience internationale avec son interprétation du héros de Dumas revisité par Roger Nimier dans D'Artagnan amoureux. Nicolas Silberg côtoie au générique Angelo Bardi, Marie-Georges Pascal, Pascale Roberts et Jean Parédès ainsi que son ami comédien Yves Garnier. En 1981, il incarne le célèbre bandit Cartouche qui vient hanter un paisible petit bourgeois interprété par Jean Carmet dans La Double Vie de Théophraste Longuet d'après Gaston Leroux. Enfin, en 1984, il retrouve son réalisateur de prédilection dans La Chambre des dames, nouveau feuilleton de prestige et nouveau succès.

Sa carrière au cinéma est plus modeste. Il tourne sous la direction Paul Vecchiali dans Corps à cœur (1979), En haut des marches (1983), Encore (1988) et Humeurs et rumeurs (2008). Il a pour partenaires quelques figures familières du réalisateur comme Hélène Surgère ou Myriam Mézières, mais aussi Danièle Darrieux et Micheline Presle. En 1984, il tient le rôle-titre du Mesrine d'André Génovès.

Passionné depuis toujours par la peinture, il doit longtemps se contenter de collectionner les œuvres des autres, sa profession ne lui laissant guère de temps à consacrer à une production personnelle.

À 57 ans, lassé par un métier dans lequel on ne peut pas « choisir ses rôles, ses partenaires, les costumes, les horaires de répétition, l'idéologie... », il quitte la Comédie-Française pour aborder une nouvelle carrière. En 2008, c'est en tant que peintre qu'il revient au Théâtre du Vieux-Colombier pour exposer ses œuvres. Libéré des contraintes matérielles, il peut être d'une grande exigence dans son travail ; « Ni représentation du réel ; ni titres réducteurs... que des formes, des couleurs, des harmonies, des respirations, des silences ». Il signe de son véritable nom ses tableaux abstraits réalisés à la gouache. Soucieux de partager son travail, il expose au Mans, au musée Bernard-Boesch de La Baule-Escoublac ou encore à Mesquer où, enfant, il venait passer les vacances dans la propriété familiale. En 2011, il réalise un de ses rêves en prenant possession de son atelier installé sur le port de Saint-Nazaire[1],[2].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Filmographie partielle[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Doublage[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Films d'animation[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]


Liens externes[modifier | modifier le code]