Nicolas Petrovitch Linevitch — Wikipédia

Nicolas Petrovitch Linevitch
Général Liniévitch
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Nicolas Petrovitch Linevitch ou Liniévitch (en russe : Николай Петрович Линевич), né le 24 décembre 1838 ( dans le calendrier grégorien) à Tchernigov et mort le 10 avril 1908 ( dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, est un général de l'armée impériale russe qui participa notamment à la guerre russo-turque de 1877-1878 et à la guerre russo-japonaise de 1904-1905.

Biographie[modifier | modifier le code]

  • En 1855, il fut nommé Junker.
  • Il participa à la guerre russo-turque dans les Balkans, en 1877-1878.
  • En 1895, il fut nommé commandant des forces armées du sud de l'Oussourie.
  • En 1900, il fut nommé commandant du 1er corps d'armée de Sibérie.
  • En 1900-1901, il participa à la lutte contre la révolte des Boxers en Chine, dans la région de Pékin.
  • En 1903, il fut nommé général d'infanterie et gouverneur militaire de la région du Priamour, en Extrême-Orient russe.
  • En 1904, jusqu'à l'arrivée du général Kouropatkine, il commanda par intérim l'Armée de Mandchourie. D' à , il fut à la tête de la 2de Armée de Mandchourie qui fut battue à la bataille de Moukden par les Japonais, à la fin de la guerre russo-japonaise.

Après Moukden[modifier | modifier le code]

Le , il prit la place du général Kouropatkine qui avait été relevé de son commandement. Aucune bataille décisive n'allait alors renverser le cours des choses. Les Japonais, épuisés par leurs combats victorieux à terre, n'attaquaient plus depuis la prise de Moukden ; les Russes - inorganisés et exsangues - étaient repliés au nord.

Linevitch n'osa jamais lancer de nouvelles attaques.

Après la signature de la paix de Portsmouth, mettant fin au conflit, Linevitch procéda à l'évacuation de ses troupes et demeura en Mandchourie. Il dut faire face à des grèves et des troubles révolutionnaires menés par les ouvriers russes du chemin de fer de Mandchourie[1].

En , il fut relevé de ses fonctions, après que des enquêtes furent menées contre lui. Accusé d'avoir été incapable de faire face à la situation, il se justifia dans des Mémoires qui furent publiés en émigration, en 1925.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le Transmandchourien, chemin de fer construit depuis dix ans par les Russes, était un tronçon du Transsibérien.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]