Nicolas (prénom) — Wikipédia

Nicolas est un prénom masculin.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Nicolas est un prénom d'origine grecque, Νικόλαος / Nikólaos, de νίκη / níkê « victoire » et λαός / laós « peuple », qui signifie « vainqueur des péchés du peuple » selon Jacques de Voragine, auteur de La Légende dorée[1][Quoi ?]. Il doit son succès à la popularité de Nicolas de Myre, « saint Nicolas » (fêté le ).

Saint patron[modifier | modifier le code]

Saint Nicolas, plusieurs saints du christianisme dont le plus célèbre est saint Nicolas de Myre.

Saint-Nicolas est reconnu comme le protecteur des enfants, des Lorrains, de la Russie, des avocats (pour le barreau de Paris), des marins et naufragés. La fête de la Saint-Nicolas est fêtée chaque . Elle est très célèbre dans l’est de la France (Lorraine et Alsace). Elle est également célébrée dans le nord de la France et dans les pays du nord de l'Europe dont la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Autriche, l'Allemagne et une partie de la Suisse[2]. Avec saint Yves, Saint-Nicolas protège la profession des avocats et les opprimés qui font appel à lui selon la religion catholique.

Variantes linguistiques[modifier | modifier le code]

  • Albanais : Nikollë
  • Allemand : Klaus, Nikolas, Nicolas, Nicolaus, Claus, Niklaus, Nikolaus, Niklas.
  • Anglais : Nicholas, Nicolas, Nick, Nicky.
  • Arménien : Նիկողոս (Nigoghós).
  • Breton : Nikolaz, Nikolazig.
  • Bulgare : Никола (Nikola).
  • Catalan : Nicolau.
  • Corse : Niculaiu, Niculau, Nicolu.
  • Croate: Nikica.
  • Danois : Niklas, Klaus, Nikolas, Nicolas, Niels, Nicklas, Nikolai, Nicolai, Nikolaj, Niclas, Nilas, Claus, Nis
  • Dhivehi : ނިކޮލަސް
  • Espagnol : Nicolás.
  • Français : Nicolas, Nico, Colas, Colin.
  • Finnois : Niklas, Niko, Niilo, Nikolai, Nicolas, Launo
  • Géorgien : ნიკოლოზ (Nikoloz).
  • Grec : Nikólaos (Νικόλαος), diminutif Níkos (Νίκος).
  • Hébreu : Nicodème.
  • Hongrois : Miklós, Nikola.
  • Irish : Nioclás.
  • Islandais : Nils, Nikulás, Nicolas, Níels.
  • Italien : Nicola, Nicolas, Nicolò.
  • Letton : Niklāvs, Klāvs, Nikolass, Nikolajs.
  • Lituanien : Mikalojus, Nikolajus.
  • Luxembourg : Nicolas.
  • Macedoine : Никола (Nikola), Коле (Kole), Кољо (Koljo), Николче (Nikolče), Николе (Nikole).
  • Malte : Nikkolas.
  • Néerlandais flamand : Niklaas, Nicolas.
  • Néerlandais Hollandais : Nicolaas, Nicolas.
  • Norvégien : Nikolas, Nicolas, Niko, Nils.
  • Occitan : Nicolau, Micolau.
  • Poitevins : Cola, Colin, Nicoula, Colinét.
  • Polonais : Mikołaj, Nicolas.
  • Portugais : Nicolau, Nicolas, Nicolao.
  • Québec : Nickolas, Nick, Nicolas.
  • Roumanie : Nicoară, Nicolae, Nicolas, Nicu.
  • Russie : Николай (Nikolaï), Коля (Kolia, diminutif), Nikita, Nicolas.
  • Serbe : Никола (Nikola).
  • Slovaque : Nikolas, Nicolas.
  • Suédois : Nels, Niklas, Niclas, Nicklas, Nicolas, Nils, Klas, Claes
  • Tchèque : Mikuláš, Nicolas.
  • Ukrainien : Микола (Mykola).

Dérivés[modifier | modifier le code]

Dérivés patronymiques[modifier | modifier le code]

Nicolas est aussi un patronyme qui a donné de nombreux noms de famille dérivés.

Diminutifs masculins en français[modifier | modifier le code]

Formes féminines françaises[modifier | modifier le code]

Prénom composé[modifier | modifier le code]

Popularité du prénom[modifier | modifier le code]

En Lorraine, le prénom est particulièrement populaire entre le XVIIe et le XIXe siècle, en raison de la popularité de saint Nicolas : par exemple, 20 % des naissances de Beaulieu-en-Argonne au début du XIXe siècle[4]. À Raon-aux-Bois, il s'agit de 10 % des naissances entre 1644 et 1792, et autour de 7 % au XVIIe siècle à Aouze et Aroffe[4].

Le prénom Nicolas connaît un succès particulier en France aux XXe et XXIe siècles : il y est donné à plus d'un enfant sur 100 depuis plus de trente ans (alors que beaucoup de prénoms connaissent des modes plus brèves). Peu donné jusqu'à la fin des années 1950, le prénom Nicolas a été en forte croissance au cours des années 1970 pour culminer entre 1980 et 1983 (une naissance masculine sur vingt). Sa popularité a ensuite baissé pour remonter a nouveau en seconde position entre 1994 et 1996 dans plusieurs régions de l'Est et du sud de la France[5],[6].

Personnalités portant ce prénom[modifier | modifier le code]

Pour les articles sur les personnes portant ce prénom, consulter la liste générée automatiquement pour Nicolas.

Hommes d'Église[modifier | modifier le code]

Souverains et princes[modifier | modifier le code]

Lorraine et Barrois[modifier | modifier le code]

Mecklembourg[modifier | modifier le code]

Monténégro[modifier | modifier le code]

Roumanie[modifier | modifier le code]

Russie[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Personnages de fiction portant ce prénom[modifier | modifier le code]

  • Nicolas, communard dans la chanson d’Eugène Pottier, Elle n’est pas morte ! Aux survivants de la Semaine sanglante (1885)
  • Nicolas, un mercenaire dans la chanson de Jean Ferrat Les mercenaire (1958)
  • Nicolas, l'enfant du divorce dans la chanson de Gérard Lenorman Voici les clés (1976)
  • Nicolas, le premier amour de Sylvie Vartan dans la chanson éponyme "Nicolas" (1979)
  • Nicolas, le héros de Nicolas et Marjolaine, une chanson de Dorothée.
  • Colas, le petit garçon héros de la berceuse Fais dodo, Colas, mon p'tit frère

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Nicolas » (voir la liste des auteurs).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Gudin de la Brenellerie, La Conquête de Naples : par Charles VIII, t. I, Paris, Fuchs, (lire en ligne).
  2. « La vie de saint Nicolas de Myre, protecteur des enfants », sur catholique.org (consulté le ).
  3. a b et c Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des prénoms, Paris, Larousse, , 675 p. (ISBN 978-2-03-583728-8), p. 476.
  4. a et b Marie-Hélène Colin, Emmanuelle Friant et Philippe Martin, « La dévotion à saint Nicolas en Lorraine du XVe au XIXe siècle », dans Musée Lorrain, Saint Nicolas et les Lorrains, entre histoire & légende, Editions serpenoise, (ISBN 2-87692-682-2).
  5. Alexandre Léchenet, « Quels sont les prénoms les plus populaires depuis 1946 ? », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « SOCIÉTÉ. Les prénoms les plus donnés en Alsace depuis 1946 », sur lalsace.fr.

Articles connexes[modifier | modifier le code]