Nicola Sturgeon — Wikipédia

Nicola Sturgeon
Illustration.
Nicola Sturgeon en 2021.
Fonctions
Membre du Parlement écossais
En fonction depuis le
(24 ans, 11 mois et 7 jours)
Élection 6 mai 1999
Réélection 1er mai 2003
3 mai 2007
5 mai 2011
5 mai 2016
6 mai 2021
Circonscription Glasgow (1999-2007)
Glasgow Govan (2007-2011)
Glasgow Southside (depuis 2011)
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve et VIe
Prédécesseur Gordon Jackson
Première ministre d'Écosse

(8 ans, 4 mois et 9 jours)
Élection 19 novembre 2014
Réélection 17 mai 2016
18 mai 2021
Monarque Élisabeth II
Charles III
Vice-Premier ministre John Swinney
Gouvernement Sturgeon I, II et III
Législature IVe, Ve et VIe
Coalition SNP (2014-2021)
SNP-Green (2021-2023)
Prédécesseur Alex Salmond
Successeur Humza Yousaf
Cheffe du Parti national écossais

(8 ans, 4 mois et 13 jours)
Élection 14 novembre 2014
Prédécesseur Alex Salmond
Successeur Humza Yousaf
Ministre écossaise des Infrastructures, des Investissements et de la Ville

(2 ans, 2 mois et 14 jours)
Premier ministre Alex Salmond
Gouvernement Salmond II
Prédécesseur Alex Neil
Successeur Keith Brown
Vice-Première ministre

(7 ans, 6 mois et 2 jours)
Premier ministre Alex Salmond
Gouvernement Salmond I et II
Prédécesseur Nicol Stephen
Successeur John Swinney
Ministre de la Santé et du Bien-être

(5 ans, 3 mois et 19 jours)
Premier ministre Alex Salmond
Gouvernement Salmond I et II
Prédécesseur Andy Kerr
Successeur Alex Neil
Biographie
Nom de naissance Nicola Ferguson Sturgeon
Date de naissance (53 ans)
Lieu de naissance Irvine (Écosse, Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Parti politique SNP
Diplômée de Université de Glasgow
Profession Solliciteuse

Signature de Nicola Sturgeon

Nicola Sturgeon
Premiers ministres d'Écosse

Nicola Sturgeon, née le à Irvine, dans le North Ayrshire, est une femme politique écossaise, cheffe du Parti national écossais (SNP) et Première ministre d'Écosse de 2014 à 2023. Elle est la première femme à accéder à ces postes.

Origines et études[modifier | modifier le code]

Issue d'un milieu populaire, Nicola Sturgeon est la fille d'une infirmière dentaire et d'un électricien[1].

Elle étudie le droit à l'université de Glasgow, où elle obtient son bachelor of Laws et un diplôme de pratique juridique (legal practice), qui lui permet de travailler comme solliciteur à Drumchapel[2], un quartier de Glasgow.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est en couple avec Peter Murrell, qui est directeur exécutif du Parti national écossais, depuis 2003 et qu'elle épouse le . Ils vivent actuellement à Glasgow et n'ont pas d'enfants[3],[1].

Sa mère, Joan Sturgeon, était élue locale pour le Parti national écossais dans le North Ayrshire entre 2007 et 2017[4],[5].

Activité politique[modifier | modifier le code]

Débuts militants[modifier | modifier le code]

Elle commence à militer alors que sa ville natale est marquée, dans les années 1980, par la politique de la Première ministre conservatrice Margaret Thatcher. La région est frappée par la désindustrialisation, les usines fermant les unes après les autres. En 1986, à l'âge de 16 ans[2], Nicola adhère au Parti national écossais (SNP). Elle s'engage auprès de la candidate aux élections législatives Kay Ullrich (en)[1] et devient coordinatrice adjointe pour la jeunesse puis coordinatrice adjointe pour la propagande. Elle est alors membre du comité exécutif.

À l'université, elle est active au sein de la Fédération des étudiants nationalistes (FSN), parfois appelée « SNP étudiants », à travers l'Association nationaliste écossaise de l'université de Glasgow (GUSNA).

Candidate aux législatives britanniques[modifier | modifier le code]

Lors des élections législatives de 1992, elle se présente dans la circonscription de « Glasgow Shettleston ». À 22 ans, elle est la plus jeune candidate aux législatives dans tout le pays. Elle n’est toutefois pas élue. Cet échec se répète cinq ans plus tard, aux législatives de mai 1997, mais dans la circonscription de « Glasgow Govan » cette fois. Elle déclare a posteriori : « Je suis reconnaissante d’avoir essuyé tant d’échecs, cela permet d’apprendre à convaincre les gens »[1].

Au Parlement écossais[modifier | modifier le code]

Nicola Sturgeon est élue députée écossaise en 1999.

En , elle est candidate aux premières élections au Parlement écossais dans la circonscription de Glasgow Govan et tête de liste du SNP pour la région électorale de Glasgow[6]. Battue au scrutin uninominal majoritaire à un tour, elle devient néanmoins membre du parlement écossais parmi les sept élus de la région (méthode d'Hondt). Elle est alors âgée de 29 ans. Il s'agit d'un scrutin historique, les nationalistes écossais arrivant en deuxième place[7].

Elle est réélue de la même façon lors des élections de mai 2003. En 2007, toujours en première place de la liste régionale, elle gagne cette fois la circonscription. En 2011, elle mène à nouveau la liste régionale ; la circonscription de Glasgow Govan ayant disparu après un redécoupage électoral, elle remporte au scrutin majoritaire la circonscription de Glasgow Southside.

Elle est successivement porte-parole du SNP pour la santé et l’éducation, puis pour la justice.

Vice-cheffe du SNP[modifier | modifier le code]

À la suite de la démission du chef du parti, John Swinney, le , en raison des mauvais résultats obtenus aux élections européennes, Nicola Sturgeon annonce son intention de concourir à la direction du parti contre la vice-cheffe sortante, Roseanna Cunningham (en), plus radicale. Toutefois, elle décide de se retirer de la course après que l'ancien chef du SNP, Alex Salmond, a annoncé sa candidature, et forme un ticket avec lui, comme candidate à la vice-direction. Modéré, celui-ci vise à convaincre la classe moyenne[1].

Elle est élue vice-cheffe du SNP le , et en devient la cheffe au Parlement écossais, dans la mesure où Salmond siège à la Chambre des communes. À ce poste, elle s’illustre par son opposition farouche au Premier ministre travailliste d’alors, Jack McConnell.

Vice-Première ministre et ministre d’Écosse[modifier | modifier le code]

Le , le Parti national écossais remporte, avec 47 sièges contre 46 aux travaillistes, les élections au Parlement écossais. Treize jours plus tard, Nicola Sturgeon est nommée vice-Première ministre et ministre de la Santé et du Bien-être dans le gouvernement d’Alex Salmond. Elle est la première femme à exercer la fonction de vice-Première ministre. Elle est assistée notamment par Shona Robison, ministre déléguée à la Santé publique et aux Sports. À l'occasion d'un remaniement ministériel opéré le , elle devient ministre des Infrastructures, des Investissements et de la Ville, permutant son ministère avec celui détenu par Alex Neil.

Première ministre d'Écosse[modifier | modifier le code]

Nicola Sturgeon est élue Première ministre de l'Écosse en 2014.

Le , à la suite de la démission d'Alex Salmond après l'échec indépendantiste au référendum sur l'indépendance de l'Écosse, elle est désignée leader du parti lors de la conférence nationale qui se tient à Perth. Elle est la première femme à diriger le Parti national écossais. Elle est ensuite élue par le Parlement écossais au poste de Première ministre le [8] et entre en fonction le lendemain . Elle devient ainsi la première femme à occuper ce poste.

Elle mène le SNP lors des élections générales britanniques de 2015, qui donnent au parti un score historique de 56 députés sur les 59 circonscriptions situées en Écosse. Nicola Sturgeon entend ensuite utiliser cette victoire pour obtenir davantage de mesures de décentralisation envers l'Écosse[9].

Elle remporte les élections parlementaires écossaises du 5 mai 2016 avec 41,7 % des voix. Cependant, avec 63 sièges remportés, soit 6 de moins que pour les précédentes élections de 2011, le SNP perd la majorité absolue. Sturgeon est réélue Première ministre le 17 mai suivant et forme son deuxième gouvernement le lendemain .

À la suite du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, à l'issue duquel les Britanniques se sont prononcés à 51,9 % en faveur d'une sortie de l'UE alors que les Écossais ont largement voté pour y rester, Nicola Sturgeon déclare qu'il est « clair que le peuple d'Écosse voit son avenir dans l'Union européenne[10] ». À la suite des résultats du référendum britannique, elle annonce à Édimbourg la préparation d'un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Écosse[11],[12]. Dans cette optique, elle annonce le la saisie du Parlement écossais sur l'organisation de ce projet[13]. Celui-ci est approuvé par le parlement le 28 mars suivant par 69 voix pour et 59 contre[14]. Le , Nicola Sturgeon communique formellement sa requête pour organiser un nouveau référendum d'indépendance au gouvernement britannique, l'aval de ce dernier étant nécessaire[15]. Cependant, le Parti national écossais accuse un recul de 21 députés lors des élections générales britanniques de 2017, passant ainsi de 56 à 35 représentants, ce qui conduit Sturgeon à suspendre sa revendication référendaire[16].

En 2019, l'instabilité politique autour du Brexit ravive le désir indépendantiste de certains Écossais[17], majoritairement hostiles à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne[18]. L'élection de Boris Johnson comme Premier ministre du Royaume-Uni avait déjà renforcé le sentiment nationaliste en Écosse[19]. Le , environ 20 000 Écossais manifestent à Glasgow pour demander l'organisation d'un nouveau référendum sur l'indépendance de leur nation constitutive du Royaume-Uni[20]. À cette occasion, Nicola Sturgeon, déclare que « la perspective d'une Écosse indépendante est à portée de main »[21].

Lors des élections législatives britanniques du 12 décembre 2019, le Parti national écossais remporte 48 des 59 sièges en jeu en Écosse. Cette victoire permet à Nicola Sturgeon de réclamer l’organisation d’un nouveau référendum sur l’indépendance écossaise, ce que le Premier ministre britannique Boris Johnson refuse, estimant qu'un tel référendum ne peut se tenir qu'une fois par génération[22],[23].

À l'occasion des élections législatives écossaises de 2021, Nicola Sturgeon s'engage à demander un deuxième référendum sur l'indépendance de l’Écosse si son parti, le SNP, remporte la majorité absolue au Parlement[24]. Le Parti national écossais remporte les élections avec 40,3 % des suffrages exprimés et obtient 64 sièges au Parlement. Nicola Sturgeon réclame un nouveau référendum d'indépendance à Boris Johnson[25]. Elle est réélue Première ministre le face à Douglas Ross et Willie Rennie, les travaillistes et les Verts s'étant abstenus[26]. Le gouvernement Sturgeon III, minoritaire, entre en fonction le suivant. Cependant, le 28 août suivant, Nicola Sturgeon et le Parti national écossais concluent un accord avec les Verts écossais pour former un gouvernement de coalition majoritaire[27],[28].

Le , Sturgeon annonce qu'elle propose la tenue d'un référendum consultatif sur l'indépendance de l’Écosse à la date du . La loi écossaise sur le référendum sera soumise à la Cour suprême du Royaume-Uni[29],[30]. Le suivant, la Cour suprême estime que « le Parlement écossais n’a pas le pouvoir de légiférer pour un référendum d’indépendance » et donc que l'Écosse ne pourra pas organiser de nouveau référendum sur son indépendance sans l'accord du Parlement britannique[31],[32].

Démission et affaire judiciaire[modifier | modifier le code]

Nicola Sturgeon annonce sa future démission, le 15 février 2023.

Nicola Sturgeon se retrouve fragilisée, en 2022, par le veto du gouvernement britannique, qui refuse d'accorder son assentiment royal à une loi controversée intitulée Gender Recognition Reform Bill, qui facilite le changement de genre des personnes trans, dès 16 ans et sans avis médical, adoptée par le Parlement écossais en décembre 2022 ; ainsi que par sa stratégie indépendantiste consistant à considérer les prochaines élections législatives écossaises comme un nouveau référendum sur l'indépendance[33],[34].

Elle annonce sa démission le [35]. Humza Yousaf, ministre écossais de la Santé et premier à se déclarer candidat à la succession de la Première ministre démissionnaire, est élu comme chef du Parti national écossais le suivant[36],[37]. Il est élu Premier ministre par le Parlement le et succède le lendemain à Nicola Sturgeon à la tête du gouvernement écossais[38],[39].

Les finances de SNP faisant l'objet d'une enquête des autorités judiciaires écossaises, elle passe plusieurs heures en garde à vue dans le cadre de cette affaire en [40].

Prises de position politiques[modifier | modifier le code]

Monarchie[modifier | modifier le code]

Nicola Sturgeon est favorable au maintien de la monarchie dans une Écosse indépendante, déclarant qu'il s'agit d'un « modèle qui a de nombreux mérites »[41].

Féminisme[modifier | modifier le code]

Féministe, elle défend le mariage homosexuel, les droits des personnes trans et la gratuité des protections féminines[1].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections législatives écossaises[modifier | modifier le code]

Scrutin national[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle dirige le parti en concurrence.

Année Liste Voix % Rang Sièges obtenus
2016[42] SNP 953 587 41,7 1re
63  /  129
2021[43] 1 094 374 40,3
64  /  129

Scrutin par circonscription[modifier | modifier le code]

Année Parti Circonscription Voix % Rang Issue
1999 SNP Glasgow Govan 9 665 36,7 2e Battue
2003 6 599 31,2
2007 9 010 41,9 1re Élue
2011 Glasgow Southside 12 306 54,4
2016 15 287 61,4
2021 19 735 60,2

Scrutin par région[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.

Année Liste Région % Rang Sièges obtenus
1999 SNP Glasgow 25,5 2e
4  /  7
2003 17,1
2  /  7

Élections générales britanniques[modifier | modifier le code]

Scrutins général[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle dirige le parti en concurrence.

Année Liste Voix % Rang Sièges obtenus
2015[44] SNP 1 454 436 4,7 5e
58  /  650
2017[45] 977 569 3,0 4e
35  /  650
2019[46] 1 242 380 3,9
48  /  650

Scrutins par circonscription[modifier | modifier le code]

Année Parti Circonscription Voix % Rang Issue
1992[47] SNP Glasgow Shettleston 6 831 19,1 2e Battue
1997[48] Glasgow Govan 11 302 35,1

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • En 2017, lauréate du prix Empereur-Maximilien, prix européen pour la politique régionale et locale décerné par le Land de Tyrol et la Ville d'Innsbruck.
  • En 2021, le média Politico la classe parmi les vingt-huit personnalités européennes les plus puissantes d'Europe, la distinguant dans la catégorie « Disrupteurs »[49].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Cécile Ducourtieux, « Du militantisme précoce au rêve d’indépendance, Nicola Sturgeon, reine d’Ecosse », sur Le Monde, (consulté le ).
  2. a et b (en-GB) « Who is Nicola Sturgeon? A profile of the SNP leader », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Florentin Collomp, « Nicola Surgeon, la douche écossaise du Brexit », Le Figaro Magazine, semaine du 7 avril 2017, page 26.
  4. Mais qui est Nicola Sturgeon, cette passionaria de l'indépendance écossaise? (PORTRAIT) La Libre.be 5 juin 2017
  5. Daily Record, 14 décembre 2016.
  6. (en) « Profile: Nicola Sturgeon » (consulté le ).
  7. Jean-Marc Gonin, « Nicolas Sturgeon, l'écossais plutôt que l'uni », Le Figaro Magazine,‎ , p. 18-19 (lire en ligne).
  8. Nicola Sturgeon investie comme Premier ministre d'Écosse - Les Échos, .
  9. « David Cameron face au chantage à l'indépendance des nationalistes écossais » - Florentin Collomp, Le Figaro, 15 mai 2015.
  10. « Brexit : l’Écosse poussée vers l’UE, le Sinn Fein veut unifier l'Irlande », France 24/AFP,
  11. L'Ecosse va-t-elle divorcer du Royaume-Uni ? - Mégane De Amorim, Libération, 24 juin 2016
  12. (en) Brexit: Nicola Sturgeon says second Scottish independence vote 'highly likely' - BBC News, 24 juin 2016
  13. Philippe Bernard (Londres correspondant), « L’Ecosse compte demander un nouveau référendum sur l’indépendance », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  14. « Feu vert du parlement écossais à un nouveau référendum d'indépendance », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « L’Ecosse a demandé formellement à Londres un référendum sur l’indépendance », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  16. « Législatives au Royaume-Uni : les ambitions écossaises d’indépendance compromises », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  17. Le JDD, « En marge du Brexit, les indépendantistes écossais poussent leurs pions », sur lejdd.fr (consulté le )
  18. Judikael Hirel, « Brexit : qui a voté "Leave" ? Qui a voté "Remain" ? », sur Le Point, (consulté le )
  19. « Brexit: l’élection de Boris Johnson ravive les incertitudes en Ecosse et Irlande du Nord », sur L'Opinion, (consulté le )
  20. « Brexit: environ 20.000 manifestants réclament un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse (photos) », sur Le Soir, (consulté le )
  21. « Brexit: l’indépendance de l’Ecosse est «à portée de main», selon la Première ministre », sur Le Soir, (consulté le )
  22. « Boris Johnson exclut un second référendum en Ecosse: les nationalistes refusent d’être «emprisonnés» », sur Le Soir, (consulté le )
  23. « Boris Johnson réaffirme son opposition à un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse », sur LExpress.fr, (consulté le )
  24. « Le Parti national écossais voit la majorité absolue lui échapper », sur LEFIGARO (consulté le )
  25. « Écosse : les indépendantistes remportent les élections législatives et frôlent la majorité absolue au parlement écossais », sur Franceinfo, (consulté le )
  26. (en-GB) « Nicola Sturgeon re-elected as Scotland's first minister - BBC News », sur BBC News, (consulté le ).
  27. « Royaume-Uni: les Verts s'apprêtent à entrer au gouvernement en Écosse », sur RFI, (consulté le )
  28. « En Ecosse, l’alliance inédite des indépendantistes et des Verts », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. « Nicola Sturgeon promet un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse pour octobre 2023 », sur Les Echos, (consulté le )
  30. Par Le Parisien avec AFP Le 28 juin 2022 à 17h27, « Le gouvernement écossais veut un référendum «consultatif» sur l’indépendance », sur leparisien.fr, (consulté le )
  31. « L’Ecosse ne peut pas organiser un nouveau référendum sur l’indépendance sans l’accord du Royaume-Uni, juge la Cour suprême britannique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. « Indépendance de l'Écosse : pas de référendum sans accord de Londres tranche la Cour suprême », sur France 24, (consulté le )
  33. « Écosse : la Première ministre, Nicola Sturgeon, présente sa démission », sur Le Point, (consulté le )
  34. « Écosse : la première ministre indépendantiste Nicola Sturgeon va démissionner », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  35. « Écosse : la première ministre indépendantiste Nicola Sturgeon va démissionner », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  36. « Ecosse : le ministre de la Santé, candidat à la succession de Nicola Sturgeon : Humza Yousaf est le premier candidat à se déclarer à la succession de la Première ministre démissionnaire. Le SNP doit choisir prochainement son nouveau dirigeant lors d'un scrutin interne. », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  37. « En Ecosse, Humza Yousaf élu par les indépendantistes pour devenir nouveau premier ministre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  38. « Ecosse : qui est Humza Yousaf, le nouveau Premier ministre issu du parti indépendantiste ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  39. « Humza Yousaf, le nouveau visage de l’Écosse », sur France 24, (consulté le )
  40. « Ce qu’on sait de l’arrestation de Nicola Sturgeon, ancienne première ministre d’Écosse », sur Le HuffPost, (consulté le )
  41. (en) « Nicola Sturgeon has first audience with the Queen », sur BBC News, (consulté le ).
  42. (en) « Scottish Parliament election 2016 results », sur BBC News.
  43. Résultats - BBC
  44. (en) « Results », sur BBC
  45. (en) « General Election 2017 results », The Telegraph,‎ (lire en ligne).
  46. (en) « Results of the 2019 General Election », sur BBC News.
  47. (en) « Election Data 1992 » [archive du ], Electoral Calculus
  48. (en) « Election Data 1997 » [archive du ], Electoral Calculus
  49. (en-US) « POLITICO 28 », sur POLITICO, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • David Torrance, Nicola Sturgeon : A Political Life, Birlinn Ltd, 2015.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]