Next-Generation Overhead Persistent InfraRed — Wikipédia

Next-Generation Overhead Persistent InfraRed désigné également par l'acronyme NG-OPIR est un programme spatial américain de détection de lancement des missiles balistiques intercontinentaux reposant sur une nouvelle génération satellites d'alerte précoce qui doit remplacer progressivement le système SBIRS. Le segment spatial comprend deux types de satellites : trois satellites placés en orbite géostationnaire et deux satellites circulant en orbite polaire. Il est prévu que le déploiement de cette nouvelle constellation débute en 2025 et s'achève en 2029. Le programme est géré par l'Armée de l'Air américaine. Cette nouvelle génération de satellites comporte des détecteurs plus précis et un système de diffusion des données amélioré. Par rapport à la génération précédente, ils devraient mieux résister aux attaques de satellites anti-satellites et être moins couteux. Le développement des cinq satellites a été confié en 2020/2021 aux sociétés Grumman Aerospace Systems et Lockheed Martin Space pour un montant total de 7,8 milliards US$.

Historique[modifier | modifier le code]

En mai 2018 la conception et le développement des satellites circulant en orbite polaire (NG-OPIR-Polar) a été attribué à Grumman Aerospace Systems tandis que celui des satellites placés en orbite géostationnaire (NG-OPIR-GEO) a été confié à Lockheed Martin Space[1]. Un contrat de 2,4 milliards US$ a été passé avec Northrop en mai 2020 pour le développement de deux satellites polaires NG-OPIR-Polar. Le premier lancement est programmé en 2025[2]. Un contrat de 4,9 milliards US$ a été passé avec Lockheed Martin en janvier 2021 pour le développement de trois satellites géostationnaires NG-OPIR-GEO. Le premier lancement est programmé en 2025[3]. Il est prévu, dans le futur, la commande d'une deuxième série de satellites de ce type (bloc 1)[4].

Satellites en orbite polaire NG-OPIR-Polar[modifier | modifier le code]

Deux satellites NG-OPIR-Polar circulant en orbite polaire ont été commandés. Le premier doit être placé en orbite en 2025. L'énergie est fournie par deux panneaux solaires[5].

Satellites en orbite géostationnaire NG-OPIR-GEO[modifier | modifier le code]

Trois satellites NG-OPIR-GEO circulant en orbite géostationnaire ont été commandés. Le premier doit être placé en orbite en 2025. Ces satellites utiliseront une plateforme dérivée de l'A2100 de Lockheed Martin utilisée sur un grand nombre de satellites de télécommunications géostationnaires. Le satellite comporte deux capteurs infrarouge (un fixe et un à balayage). L'énergie est fournie par deux panneaux solaires[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Secretary of the Air Force Public Affairs, « AF plans to accelerate defendable space with Next-Gen OPIR », US Air Force,
  2. (en) Rachel S. Cohen, « Northrop Gets Billions to Develop Next-Gen OPIR Polar Satellites », Air Force Magazine,
  3. (en) Brian W. Everstine, « Lockheed Receives Up to $4.9 Billion for Next-Gen OPIR Satellites », Air Force Magazine,
  4. (en) Sandra Erwin, « Northrop Grumman gets $2.3 billion Space Force contract to develop missile-warning satellites », sur SpaceNews,
  5. (en) Gunter Krebs, « NG-OPIR-Polar 1, 2 (NGP 1, 2) », sur Guner's Space Page (consulté le )
  6. (en) Gunter Krebs, « NG-OPIR-GEO 1, ..., 6 (NGG 1, ..., 6) », sur Guner's Space Page, US Air Force (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]