Luzerner Zeitung — Wikipédia

Luzerner Zeitung
Image illustrative de l’article Luzerner Zeitung
Logo de la Luzerner Zeitung

Pays Suisse
Langue allemand
Périodicité quotidienne
Diffusion 130 200 ex. (2007)
Date de fondation 1991
Ville d’édition Lucerne

Propriétaire CH Media
Rédacteur en chef Jérôme Martinu
Site web www.luzernerzeitung.ch

La Luzerner Zeitung (LZ) est un quotidien suisse régional de langue allemande, issu de la fusion en 1991 de deux autres quotidiens : le Luzerner Tagblatt et le Vaterland.

Elle porte le nom de Neue Luzerner Zeitung de 1996 à 2016.

Histoire[modifier | modifier le code]

La Luzerner Zeitung (LZ) voit le jour en à la suite du rachat du quotidien Luzerner Tagblatt (fondé en 1852 à Lucerne et principal journal radical de Suisse centrale, 38 400 exemplaires en 1990[1]) par l'imprimerie Maihof, qui publiait le Vaterland[2] (quotidien fondé en 1871 à Lucerne, proche du Parti démocrate-chrétien[3]).

Le nouveau journal dépasse les Luzerner Neuste Nachrichten (LNN, fondées en 1897 à Lucerne, 54 800 exemplaires en 1970[4]), jusque-là en position dominante, en nombre de lecteurs, puis en 1994 sur le marché des annonceurs grâce au consortium Swisspool. Les négociations engagées en 1993 avec Ringier, propriétaire des LNN, aboutissent en septembre 1995 à la fusion de la LZ et des LNN et à la création de la Neue Luzerner Zeitung[n 1] en . La LZ possède alors 51 % du capital de sa maison d'édition et Ringier 49 %. En 2002, la NZZ rachète les actions de Ringier, prenant ainsi une participation de 33 % dans la société mère (62 % en 2008)[2].

La Neue Luzerner Zeitung reprend le nom de Luzerner Zeitung en 2016[5],[6].

Le journal perd en 2019 son édition du samedi et sa déclinaison dominicale Zentralschweiz am Sonntag (de) au profit de l'hebdomadaire Schweiz am Wochenende (de)[7],[8].

Rédacteur en chef[modifier | modifier le code]

  • depuis 2016 : Jérôme Martinu[9]
  • 1993 - 2016 : Thomas Bornhauser[10]

Tirage[modifier | modifier le code]

  • 1992 : 80 644 exemplaires[5]
  • 2007 : 130 200 exemplaires[2]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La Neue Luzerner Zeitung est aussi le nom d'un journal de l'opposition conservatrice catholique, qui paraît pendant près d'une année après la guerre du Sonderbund, avant d'être interdit en septembre 1848.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Max Huber (trad. Walter Weideli), « Luzerner Tagblatt » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a b et c Max Huber (trad. Laurent Auberson), « Neue Luzerner Zeitung » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Max Huber (trad. Véronique Wezranowska-Jacot), « Vaterland » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Max Huber (trad. Walter Weideli), « Luzerner Neuste Nachrichten (LNN) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  5. a et b (de) « Geschichte der LZ Medien. NZZ-Regionalmedien », sur nzzregionalmedien.ch, (consulté le )
  6. (de) sda/gku/jfr, «Neue Luzerner Zeitung» streicht das «Neue», sur Handelszeitung, (consulté le )
  7. Agence télégraphique suisse, « CH Media supprime deux journaux dominicaux en Suisse alémanique », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. (de) Pascal Hollenstein et Jérôme Martinu, « «Zentralschweiz am Sonntag» wird eingestellt – Samstagsausgabe ausgebaut », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
  9. (de) « Jérôme Martinu wird neuer Chefredaktor der «Neuen Luzerner Zeitung» », sur Handelszeitung, (consulté le )
  10. (de) Mathias Haehl, « Ganz leise tritt der Luzerner Medienkönig ab », sur zentralplus, (consulté le )
  11. (de) Hugo Bischof, « Luzerner Tagblatt: Die Geschichte von 1960 bis 1991 », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]