Nela Martínez — Wikipédia
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Conjoints | Raymond Mériguet (en) Joaquín Gallegos Lara Ricardo Paredes Romero (en) |
Parti politique | Ecuadorean Communist Party (d) |
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Distinction | Manuela Espejo Prize (d) () |
Los Guandos (d) |
Nela Martínez (, Cañar-2004, La Havane, ) est une femme de lettres et dirigeante politique équatorienne.
Née Mariana de Jesús Martínez Espinosa dans une famille de propriétaires terriens de tendance conservatrice, elle prend dès l'adolescente ses distances avec ses origines, géographiquement et idéologiquement, pour embrasser des causes comme le féminisme, la lutte en faveur des droits des femmes, des indigènes et des plus démunis. Martínez fut un temps mariée à Joaquín Gallegos Lara, écrivain et militant membre du Groupe de Guayaquil (es). L'une des principales dirigeantes du Parti communiste de l'Équateur, elle prit une part déterminante dans la révolution de (dite La Gloriosa), qui renverse Carlos Arroyo del Río. Elle est membre d'un collectif nommé ADE (Alliance démocratique équatorienne) qui occupe le palais présidentiel et exerce, de fait, le pouvoir pendant quelques jours, le temps de rappeler José María Velasco Ibarra de son exil colombien pour lui remettre le pouvoir[1]. Toujours en 1944, elle participe aux côtés de Dolores Cacuango, Tránsito Amaguaña et Jesús Gualavisí entre autres à la fondation de la FEI (Federación ecuatoriana de Indios)[2].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Mouvement ouvrier en Équateur
- Federación ecuatoriana de Indios
- Parti communiste de l'Équateur
- Tránsito Amaguaña
- Dolores Cacuango
Références
[modifier | modifier le code]- Nela Martínez, eterna guerrera, El Universo, 18 novembre 2012
- Adiós a Tránsito Amaguaña, la rebelde indígena, El Universo, 12 Mai 2009
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :