National Association for the Advancement of Colored People — Wikipédia

National Association for the Advancement of Colored People
Les dirigeants de la NAACP en 1956. De gauche à droite : Henry L. Moon, directeur des relations publiques ; Roy Wilkins, secrétaire général ; Herbert Hill, secrétaire au travail, et Thurgood Marshall, conseiller spécial.
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
(en) NAACPVoir et modifier les données sur Wikidata
Zone d'activité
Type
Association à but non lucratif
Forme juridique
Siège
Pays
Langue
Organisation
Membres
1 million
Fondateurs
Président
Budget
25,84 millions dollars (2018)
Chiffre d'affaires
24,4 M$ (), 26,6 M$ (), 33,5 M$ (), 28,6 M$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
IRS

La National Association for the Advancement of Colored People (en français : Association nationale pour la promotion des gens de couleur), en général désignée par son sigle NAACP, est une organisation américaine de défense des droits civiques. Elle a été fondée en 1909 à la suite du Niagara Movement, qui avait été créé en 1905 par W. E. B. Du Bois. En 1910, elle lance The Crisis, son principal organe de presse.

Dans son domaine, elle est l'une des organisations les plus anciennes et les plus influentes aux États-Unis.

Sa mission est « d'assurer l'égalité des droits politiques, éducatifs, sociaux et économiques de tous les citoyens et éliminer la haine raciale et la discrimination raciale ». Son nom, conservé par tradition, constitue l'un des derniers exemples d'utilisation de l'expression « gens de couleur ».

La NAACP décerne chaque année l'« Image Awards for achievement in the arts and entertainment » (Prix de l'Image pour une réussite exemplaire dans le domaine des arts et du divertissement), ainsi que la Médaille Spingarn qui récompense un Afro-Américain pour ses contributions remarquables.

Histoire[modifier | modifier le code]

Difficultés historiographiques pour aborder la NAACP[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de Walter White.
Portrait de Roy Wilkins photographié alors qu'il est reçu à la Maison Blanche.

La NAACP est l'organisation la plus importante et la plus ancienne pour la défense des droits civiques. Elle est fondée en 1909 par un groupe de réformateurs sociaux blancs et d'intellectuels afro-américains. Après la seconde Guerre mondiale la NAACP comprend environ 500 000 adhérents qui sont à jour de leur cotisation. Pour de nombreux Afro-Américains, le sigle NAACP est le symbole du refus d'être considérés comme des « citoyens de seconde classe ». En revanche pour de nombreux suprémacistes blancs, présents principalement dans les États du sud des États-Unis la NAACP est un groupe d'extrémistes, d'agents de l'étranger ayant pour but de subvertir la ségrégation raciale, garantie des relations « harmonieuses » entre les ethnies. Même si la NAACP fait figure d'arrière-garde depuis l'adoption de différentes lois fédérales comme celle des années 1960 prohibant toutes les lois et réglementations ségrégatives sur l'ensemble des États-Unis, il demeure que la NAACP reste l'organisation afro-américaine la plus importante. Pour l'historien August Meier (historien) (en) spécialisé dans l'histoire de la NAACP, il est difficile d'estimer son rôle quant à la conquête de la liberté et de l'égalité des droits civiques en faveur des Afro-Américains, il demeure que la NAACP est le parent pauvre de de l'historiographie des droits civiques. Avis partagé par l’historien Charles W. Eagles (en) qui fait remarquer, non sans étonnement, qu'il n'y a pas un seul historien qui a écrit un livre consacré à la NAACP, contrairement à d'autres mouvements dédiés à la promotion des Afro-Américains comme le Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC), le Congress of Racial Equality (CORE), la National Urban League (NUL) ou la Southern Christian Leadership Conference (SCLC). Il faut attendre 1990 pour que soient publiés des livres importants sur l'histoire de la NAACP. Un autre exemple est le foisonnement de livres consacrés à Martin Luther King, certes son rôle est prééminent, mais pourquoi omettre le rôle des leaders de la NAACP comme Walter White ou Roy Wilkins, ils ne bénéficient pas de notices qui leur seraient consacrés au sein du Black Leaders of the Twentieth Century publié sous la direction de John Hope Franklin et August Meier (historien). L'une des causes de cette négligence est probablement l'image d'une association légaliste et bureaucratique, attachée à un libéralisme démocratique, se détournant des véritables aspirations de la majorité des Afro-Américains. Dans l'Encyclopedia Of American Political History [note 1] la NAACP est rarement citée. L'universitaire Carol Anderson (en) reproche à la NAACP d'avoir rejoint les rangs de l'anticommunisme et dans la foulée d'avoir abandonné une politique de réforme sociale fondée sur les droits de l'homme pour prendre des positions proches de la droite républicaine, cela durant les années de la guerre froide. Or comme la suite le démontre la NAACP a joué un rôle décisif quant à l'obtention des lois en faveur de l’égalité des droits civique, notamment en pratiquant le lobbying auprès des élus du Congrès, dès 1942, elle crée une agence permanente à Washington (district de Columbia) dirigée par Clarence Mitchell Jr. (en), ce dernier a obtenu la désagrégation au sein des forces armées américaines, il a largement contribué à la rédaction et la promulgation du Civil Rights Act de 1957, puis du Civil Rights Act de 1964, du Voting Rights Act de 1965 et enfin du Civil Rights Act de 1968 mettant fin à la ségrégation sur l'ensemble des États-Unis[1],[2],[3],[4].

Le Niagara Movement[modifier | modifier le code]

Les prémisses[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de William Monroe Trotter
Portrait photographique de W.E.B. Du Bois par James E. Purdy.

En 1904, une réunion se tient au Carnegie Hall de New-York, où sont présents les tenants de la politique de compromis de Booker T. Washington et les tenants qui s'y oppose, groupe principalement animé par dirigé par W. E. B. Du Bois, William Monroe Trotter, et John Hope (professeur) (en). Le but de cette réunion est d'établir un terrain d'entente. Les négociations ayant échoué W. E. B. Du Bois, et William Monroe Trotter se réunissent en pour élaborer une stratégie visant à contrer la politique de Booker T. Washington. Ils obtiennent le ralliement de Fredrick McGhee (en) et de C.E. Bentley, ensemble ils programment un meeting qui se tiendra dans l'ouest de l'État de New York , y sont conviés plus d'une cinquantaine d'hommes d'affaires et de professionnels afro-américains connus pour leurs opinions anti-Booker T. Washington. C'est cherchant un lieu adapté à cette réunion et préservé des espions de Booker T. Washington que W. E. B. Du Bois choisit un hôtel, le Erie Beach Hotel situé sur le versant canadien des chutes du Niagara[5],[6],[7].

La réunion[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de John Hope (professeur).

Du au , près d'une quarantaine d'intellectuels et hommes d'affaires afro-américains fondent le Niagara Movement. Ce mouvement se donne pour mission de traiter le problème de l'égalité des droits civiques mise à mal principalement par les États du sud des États-Unis par la promulgation des lois dites Jim Crow et notamment, issue de ces lois la pratique des literacy tests, mise en place pour empêcher les citoyens appartenant aux minorités afro-américaines, hispaniques et latino-américaines et amérindiennes de s'inscrire sur les listes électorales[5],[8],[9],[10].

W. E. B. Du Bois est élu secrétaire général du Niagara Movement. La réunion se clôture avec l’adoption d'une déclaration de dix-neuf principes fondateurs de l'action du mouvement, principes visant principalement à repérer et lutter contre les préjugés racistes et l'état de pauvreté des Noirs, le droit de vote, la liberté d'expression, l'abolition des classes sociales fondée sur l'appartenance ethnique et la couleur de peau, l'abolition des lois Jim Crow dans les transports publics, la reconnaissance de la dignité des travaux dits « manuels », le droits d'envoyer les enfants suivre une scolarité digne de ce nom. Le point le plus important est d'utiliser le système législatif en vigueur pour faire avancer l'égalité des droits civiques[6],[7],[11].

À partir du mois de , W. E. B. Du Bois crée le Moon Illustrated Weekly hebdomadaire qui diffuse les buts et missions du Niagara Movement et ainsi gagner du terrain auprès de l'opinion américaine[6].

Le « Niagara Movement for Civil Rights » dépose ses statuts en sans rencontrer d'opposition de la part du gouvernement fédéral de Washington[6].

La seconde réunion (1906)[modifier | modifier le code]

Une seconde réunion du Niagara Movement se tient du au au Storer College (en) de la bourgade de Harpers Ferry dans l'État de Virginie-Occidentale, village connu pour le raid de John Brown commis en 1859. La nouveauté de cette réunion est l'adhésion des femmes au mouvement malgré les réserves de William Monroe Trotter. De nombreuses personnalités y prononcent des discours telles que le procureur de la Virginie Occidentale J. R. Clifford (en), le directeur de publication de The Voice of the Negro (en) Max Barber (en) du pasteur Reverdy C. Ransom (en), une conférence de Mary, la fille de J. R. Clifford, sur l'acception des femmes au sein du mouvement. La réunion se clôt après un pèlerinage nocturne au Fort de John Brown[6],[7].

La troisième réunion (1907)[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de Clement G. Morgan.

En 1907, une troisième réunion se tient à Boston dans l'État du Massachusetts. Lors de cette réunion des oppositions émergent, notamment entre des membres fondateurs comme William Monroe Trotter et Clement G. Morgan (en) qui critiquent la mainmise de W. E. B. Du Bois sur le mouvement[6].

La quatrième réunion (1908)[modifier | modifier le code]

En 1908, une quatrième réunion du Niagara Movement se tient dans la ville d'Oberlin, dans l'État de l'Ohio. Lors de cette réunion, certes de nouveaux venus viennent rejoindre le mouvement mais Mary White Ovington et Fredrick McGhee manquent à l'appel et William Monroe Trotter se sépare du mouvement en pour fonder la National Negro American Political League, qui est rejointe par de nombreux adhérents du Niagara Movement. Malgré ses efforts, W. E. B. Du Bois ne peut mettre fin à l'hémorragie[6].

L'émeutes raciale de Springfield (1908)[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de William English Walling.

Les émeutes raciales de Springfield, dans l'État de l'Illinois, qui se déroulent du 14 au où deux Afro-Américains sont lynchés et cinquante autres blessés soulignent la nécessité de disposer rapidement d'une organisation qui rassemble l'ensemble des voix américaines qui veut mettre fin à ce genre d'horreur. D'autant que ces émeutes viennent à suite d'autres émeutes comme celles de l'insurrection de Wilmington de 1898, émeute de la Nouvelle Orléans (1900) (en), les lynchages de la ville de Pierce City dans l'État du Missouri en 1901, les émeutes d'Atlanta de 1906 dans l'État de la Géorgie pour ne citer que les plus meurtrières. Le journaliste William English Walling (en) qui s'est rendu à Springfield pour y mener une enquête approfondie alerte ses lecteurs du The Independent (New York) (en) à se mobiliser pour dénoncer l'horreur des lynchages et assassinats qui sont autant de mépris envers la mémoire d'Abraham Lincoln et de sa sépulture. Son appel est entendu par Mary White Ovington[12],[13].

La naissance de la NAACP[modifier | modifier le code]

Après des échanges de courriers entre Mary White Ovington et William English Walling, ils conviennent d'une réunion dans la résidence new-yorkaise de William English Walling qui se tiendra le , date qui coïncide avec le centième anniversaire de la naissance du président Abraham Lincoln. Entre-temps, ils sont rejoints par Henry Moskowitz (militant) (en). Le groupe décide la tenue d'une conférence sur la question de la « race » afin de créer une association comprenant des membres aussi bien noirs que blancs. Les premiers à répondre présents à ce projet sont Alexander Walters (en), l'évêque de l'Église épiscopale méthodiste africaine de Sion, William Henry Brooks de l'Église épiscopale méthodiste africaine , W. E. B. Du Bois, Oswald Garrison Villard. Ils lancent une proclamation The Call qui est un brûlot contre les discriminations raciales, la privation hors la loi du droit de vote, pamphlet adressé aussi bien envers les racistes des États du sud qu'envers l'indifférence des habitants des États du nord. The Call est signé par une soixantaine de réformateurs sociaux comme Jane Addams, John Dewey, Florence Kelley, Lilian Wald, Lincoln Steffens et parmi les signataires il y a les tenants de l'abolition des pratiques du lynchage comme Ida B. Wells, Francis James Grimké et Mary Church Terrell, la fondatrice de la National Association of Colored Women's Clubs[12],[14],[15].

En même temps, le National Negro Committee (en) organise une réunion à New York du au , la plupart des trois cents participants sont des philanthropes et des réformateurs sociaux blancs, mais W. E. B. Du Bois, Ida B. Wells, Mary Church Terrell et William Monroe Trotter, le rédacteur en chef du Boston Guardian (en), prennent la tête des Afro-Américains présents[12].

À sa seconde assemblée générale du National Negro Committee qui se tient à New york le , l'organisation prend son nom actuel : la National Association for the Advancement of Colored People, sa mission est To promote equality of rights and eradicate or race prejudice among the citizens of the United States ; to advance the interest of colored people ; to secure for them impartial suffrage ; and to increase their opportunities for securing justice in the courts, education for their children, employement according to their ability and complete equality before the law. (« Promouvoir l'égalité des droits et mettre fin aux préjugés raciaux parmi les citoyens des États-Unis ; promouvoir la participation des gens de couleur ; leur assurer un suffrage impartial ; d'accroître leurs chances d'obtenir justice devant les tribunaux, d'assurer l'éducation de leurs enfants, d'avoir un emploi selon leurs capacités et une totale égalité devant la loi. »)[16],[17],[18].

Portrait photographique de Moorfield Storey.
Portrait photographique de John E. Milholland.

Un conseil d'administration est élu, celui-ci désigne les dirigeants de la NAACP

Le montant des cotisations est fixé à 1 $[note 2] par an ou 500 $[note 3] pour une adhésion à vie[17],[19].

Par l'appui de Oswald Garrison Villard la NAACP possède son bureau dans les locaux du New-York Evening Post à titre gracieux, trois mois après, elle ouvre une antenne à Chicago[17],[16].

Il est à noter la prédominance des Blancs quant à la direction de la NAACP, le seul Afro-Américain qui y siège étant W. E. B. Du Bois. Ce déséquilibre crée des conflits, W. E. B. Du Bois réclamant un indépendance totale quant à ligne éditoriale de son magazine The Crisis[20].

Lancement du magazine The Crisis par W. E. B. Du Bois[modifier | modifier le code]

Un lancement réussi[modifier | modifier le code]

Pour faire connaître les missions et activité de la NAACP, W. E. B. Du Bois, fonde le magazine The Crisis qui devient l'organe officiel de la NAACP. Le premier numéro de 16 pages sort en avec un tirage de 1 000 exemplaires, six mois plus tard il se vend à 10 000 exemplaires et à la fin de l'année 1915 il se vend à 32 000 exemplaires. The Crisis est lu aussi bien par des Afro-Américains que par des Blancs[21],[22],[23].

Les contenus[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de Jessie Redmon Fauset
Portrait photographique de Augustus Granville Dill.

En plus des articles consacrés à aux problèmes des relations interraciales The Crisis valorise les actions de personnes qui se font remarquer pour la promotion des gens de couleur par la création d'une rubrique « La personne du mois », d'autres articles font état des mouvements d'abolition de la ségrégation partout dans le monde, d'autres se focalisent sur les succès universitaires des étudiants afro-américains et pour certain leur admission à la prestigieuse fraternité étudiante Phi Beta Kappa. Des poèmes ou des nouvelles de jeunes écrivains afro-américains sont publiées. La jeune poète et romancière Jessie Redmon Fauset est embauchée comme rédactrice en chef responsable de la rubrique littéraire et à ce titre fait partie du comité de rédaction du magazine. Parallèlement, Augustus Granville Dill (en) est embauché comme directeur commercial de The Crisis[24].

La réaction de Booker T. Washington[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de Booker T. Washington réalisé en 1903.

Le lancement du magazine avec son succès donne un avantage certain à la NAACP sur l'influence de l'institut Tuskegee, et c'est sans surprise que Booker T. Washington voit dans la création de la NAACP et une menace quant à son leadership sur la communauté afro-américaine. D'autant qu'il est devenu évident que la politique d’accommodement préconisée par Booker T. Washington, découlant du Compromis d'Atlanta n'est restée que vœux pieux n'ayant eu aucun effet sur la montée des lois Jim Crow et de leurs violences. Oswald Garrison Villard qui pendant longtemps a soutenu Booker T. Washington, invite ce dernier à participer à la National Negro Committee (en)[note 4], mais Booker T. Washington décline l'invitation. Il faut attendre 1915, année de la mort de Booker T. Washington pour que des rapprochements puissent se faire entre les anciens de l'institut Tuskegee, et la NAACP[25].

Le soutien des intellectuels juifs[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de Joel Elias Spingarn.

Parmi les premiers soutiens de la NAACP, il faut citer la présence de nombreux intellectuels issus de la communauté juive comme l'universitaire Joel Elias Spingarn (en), de son frère Arthur B. Spingarn (en), un juriste de premier plan. De 1913 à 1939, date de sa mort, Joel Elias Spingarn assure les fonctions de trésorier de la NAACP et président du bureau des directeurs de section et sera président de la NAACP[26]. Arthur B. Spingarn prend la suite de son frère en assurant la présidence de la NAACP de 1940 à 1965[27]. Il y a également le spécialiste du droit constitutionnel Louis Marshall (en), l'anthropologue Franz Boas, l'homme d'affaires Julius Rosenwald, président de la Sears, Roebuck and Company[25],[28].

Les premières années de la NAACP[modifier | modifier le code]

Tenir[modifier | modifier le code]

L'expansion de la NAACP est rapide. Après les créations des sections de New York, Boston, Chicago, Philadelphie, Baltimore et Washington, à la fin de l'année 1914, elle a plus de 50 sections sur l'ensemble du territoire américain. Le nombre des adhérents passe de 1 100 membres en 1913, à 78 785 membres en 1916[29],[30].

Portrait photographique de James Weldon Johnson.

Les difficultés d'implantions sont dans les États du Sud, comme la Louisiane ou la Floride, ainsi les sections de la Nouvelle Orléans, Shreveport et Key West comptabilisent à elles trois, seulement 348 membres. Il faut attendre 1917 avec la venue 1917 de James Weldon Johnson pour assister à un développement des sections dans les États du Sud, ainsi en 1920, 131 sections des 310 sections de la NAACP sont implantées dans le sud[30].

Le problème de la NAACP est de se maintenir dans le temps malgré les critiques négatives des soutiens de Booker T. Washington et celles des conservateurs blancs qui qualifient la NAACP d'extrémiste. D'une façon générale, la presse américaine donne une image peu favorable de la NAACP, quant à la presse des États du Sud elle porte les attaques les plus, violentes, The Crisis, dans certaines villes de ces États est interdit à la vente, il y est même impossible de créer des sections de la NAACP, la moindre velléités en la matière suscite des représailles de la part de foules violentes et haineuses[29].

La médaille Spingarn[modifier | modifier le code]

Portrait photographique d'Ernest Everett Just.

En 1913, Joel Elias Spingarn crée la médaille Spingarn qui récompense un Afro-Américain pour ses contributions majeures à la vie culturelle, scientifique, politique américaine. Le premier récipiendaire de cette médaille est décernée en 1915 à Ernest Everett Just, un professeur de l'université Howard[31].

Le soutien de l'église catholique[modifier | modifier le code]

Photographie de James Gibbons, archevêque de Baltimore.

Lors de sa sixième conférence annuelle qui se tient à Baltimore, la NAACP reçoit le soutien de l'archevêque de la ville James Gibbons[32].

Les premières actions (1911-1919)[modifier | modifier le code]

La lutte contre les lynchages[modifier | modifier le code]
Portrait photographique de William Howard Taft.

En le pasteur unitarien de New York, John Haynes Holmes (en) reçoit des menaces de mort par lynchage écrites sur une carte postale. John Haynes Holmes transmet immédiatement la carte postale à la NAACP. Le magazine The Crisis publie de nombreux articles dénonçant les actes de lynchages, et fait état d'une centaine de lynchages en 1911, de 63 lynchages en 1912 et de 79 lynchages pour l'année 1913. La NAACP envoie de ses membres pour mener des enquêtes et recueillir des preuves exploitables par les juristes de la NAACP pour mener des actions en justice. Le , la bourgade de Livermore dans l'État du Kentucky est le théâtre d'un acte de lynchage particulièrement odieux, un Afro-américain soupçonné d'avoir assassiner un Blanc est attaché à un poteau au centre de la scène de l'opéra local et les autorités invitent les citoyens de Livermore à se rendre à l'opéra pour vider leur revolver sur l'accusé. Choquée et épouvantée, la NAACP font appel au président William Howard Taft pour qu'il intervienne ainsi qu'au Président de la Chambre des représentants des États-Unis et à la commission des affaires judiciaires du Congrès. En vain, le président William Howard Taft déclare qu'il ne peut pas intervenir que c'est une affaire locale relevant des autorités de l'État du Kentucky, Oswald Villard envoie un courrier au gouverneur du Kentucky, lettre laissée sans réponse[33].

Portrait photographique de John Haynes Holmes.

En 1912, Albert E. Pillsbury (en) ancien procureur général de l'État du Massachusetts et membre du conseil d'administration de la NAACP écrit un article publié par la Harvard Law Review, dans lequel il rappelle que les États-Unis ont un devoir de protection et de garantir le droit à la sécurité envers tous ses citoyens sur l'ensemble de son territoire, or il apparaît que dans plusieurs États ces devoirs et droits sont ignorés en laissant des foules commettre impunément des actes de lynchages sans risquer quelques poursuites que ce soit. Il conclut son article par un appel à l'établissement d'un loi prohibant les actes de lynchages en se fondant par leurs caractères contraires à la Constitution. Cet appel, comme d'autres avant, reste lettre morte, c'est pourquoi de nombreux Afro-Américains quittent les États du Sud pour s'installer dans les États du Nord. En 1917, W. E. B. Du Bois estime que plus de 250 000 Afro-Américains ont quitté le Sud pour le Nord depuis le début du XX° siècle. Les nouveaux arrivants ont souvent des difficultés pour trouver du travail, ne trouvant que des emplois subalternes, mal payés et devant s'entasser dans des taudis où prolifèrent la violence et les criminels[34].

En 1917, éclate à East Saint Louis, dans l'État de l'Illinois, une émeute raciale contre les Afro-Américains, elle commence le , pendant cette journée des centaines d'Afro-Américains sont assassinés ou blessés, aussi bien par des miliciens que par des policiers, les quartiers noirs sont incendiés, 6 000 Afro-Américains se trouvent sans logis. Paradoxalement ce sont les Afro-Américains qui sont déclarés responsables de cette émeute et plusieurs d'entre eux sont arrêtés pour ce motif. Dès que la NAACP prend connaissance des faits, elle alerte les autorités et les médias pour que ces faits ne puissent plus arriver. Le , plus de 10 000 Afro-Américains de tout âge et tout sexe défilent dans les rues de New York avec le son des tambours funèbres, en scandant des slogans patriotiques et religieux[35].

Le droit de vote[modifier | modifier le code]

La NAACP intervient sur projet de l'État de l’Oklahoma de faire passer une loi annulant la clause du grand-père, si cette action de la NAACP aboutissait, alors cela permettrait à de nombreux Afro-Américains, pauvres ou illettrés, de voter sans devoir se soumettre aux literacy tests. De recours en recours, la question est posée à la Cour suprême qui rend un avis annulant la clause du grand-père. Cette décision de la Cour suprême est probablement une des plus grave atteinte à la dignité des Afro-Américains[32].

L'armée[modifier | modifier le code]

La NAACP réussit à faire libérer un soldat afro-américain de la prison militaire d'Honolulu, soldat injustement déféré devant la cour martiale du territoire d'Hawaï[32].

La fonction publique fédérale[modifier | modifier le code]
Portrait photographique du président Woodrow Wilson.

La NAACP mobilise plus de 6 000 personnes à proximité de la Maison Blanche pour protester contre la montée grandissante de la ségrégation au sein des emplois fédéraux sous la présidence de Woodrow Wilson[32].

The Birth of a Nation[modifier | modifier le code]
Portrait photographique de David Wark Griffith.

En 1915, la section de Los Angeles proteste contre la sortie du film The Birth of a Nation / Naissance d'une nation réalisé par D. W. Griffith d'après le roman The Clansman: A Historical Romance of the Ku Klux Klan (en) de Thomas F. Dixon Jr.. La NAACP proteste contre les mensonges du film et ses inexactitudes, comme par exemple, le fait de présenter la période dite de la Reconstruction comme une prise de pouvoir par les Afro-Américains réputés corrompus et grossiers. La scène la plus repoussante étant la reprise du mythe du « nègre violeur de femme blanche » dans laquelle une belle femme blanche se donne la mort en se précipitant du haut d'une falaise pour échapper à un Noir qui veut la violer. Les cavaliers de la nuit du Ku Klux Klan sont dépeints comme les protecteurs de femmes blanches et la défense de l'honneur du sud[36],[37].

Les actions de la NAACP aboutissent à l'interdiction de la projection du film dans les États de l'Ohio et du Kansas ainsi que dans diverses villes du territoire des États-Unis. Certes ces actions furent nécessaires, mais ne faisaient-elles pas une publicité gratuite pour le film ? D. W. Griffith ne devient-il pas un martyr de la liberté d'expression ? Remarques émises à l'époque par le président de l'université Harvard Charles William Eliot (en), l'historien Albert Bushnell Hart et le philanthrope George Foster Peabody (en)[37].

Publicité double, car les actions de la NAACP attirent l'attention du public sur cette nouvelle organisation et sur un accroissement du nombre de ses adhérents qui passe de 329 adhérents en 1912, à 91 203 adhérents en 1919[37],[38].

Changements[modifier | modifier le code]

Durant l'été 1916, la NAACP tient une conférence à Amenia dans l'État de New-York. Lors de celle-ci, Joel Elias Spingarn est confirmé dans sa charge de président du conseil d'administration, son élection permet le rapprochement avec de nombreux leaders tant Blancs qu'Afro-Américains de joindre les rangs de la NAACP. Par ailleurs, il est demandé de renforcer le rapprochement avec les soutiens de Booker T. Washington et de négocier la promotion de James Weldon Johnson comme secrétaire général de la NAACP, promotion finalisée en 1920[39],[40].

L'entrée dans la Grande Guerre des Nations[modifier | modifier le code]

L'entrée des États-Unis dans la Grande Guerre des Nations provoque des controverses et des polémiques au sein de la population et au sein même de la NAACP , notamment de la part de pacifistes tels que Jane Addams, Mary Ovington, Oswald Garrison Villard auxquels s'opposent deux récipiendaires de la médaille Spingarn et Royal Freeman Nash (en) le trésorier de la NAACP qui se sont portés volontaires pour entrer dans les forces armées américaines. De son côté, Joel Elias Spingarn défend la création de camps de préparation au grade d'officier spécialement dédiés aux Afro-Américains pour que ces dernier puissent accéder aux plus hauts grades comme les autres. En , plus de 600 Afro-Américains reçoivent leur feuille de route pour se rendre au camp de préparation au grade d'officier de Des Moines dans l'État de l'Iowa. Les volontaires afro-américains découvrent que malgré leur patriotisme ils sont l'objet de diverses marques de discriminations[41].


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) Manfred Berg, The Ticket to Freedom : The Ticket to Freedom, Gainesville, Floride, University Press of Florida, coll. « New Perspectives on the History of the South », , 367 p. (ISBN 9780813032160, lire en ligne), p. 1-9
  2. (en-US) Denton L. Watson, « Assessing the Role of the NAACP in the Civil Rights Movement », The Historian, vol. 55, no 3,‎ , p. 453-468 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  3. (en-US) Denton L. Watson, « The Papers of the "101st Senator": Clarence Mitchell Jr. and Civil Rights », The Historian, vol. 64, nos 3/4,‎ printemps - été 2002, p. 623-641 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  4. (en-US) Gloster B. Current, « The Signifiance of the N.A.A.C.P.and its Impact in the 1960s », The Black Scholar, vol. 19, no 1,‎ janvier - février 1988, p. 9-18 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  5. a et b (en-US) Colin A. Palmer (dir.) et Greg Robinson, Encyclopedia Of African American Culture And History : The Black Experience In The Americas, Detroit, Michigan, Macmillan Reference USA, , 1877 p. (ISBN 9780028658162, lire en ligne), p. 1652-1653
  6. a b c d e f et g (en-US) Paul Finkelman (dir.) et Diane Barnes, Encyclopedia of African American History, 1896 to the Present : From the Age of Segregation to the Twenty-first Century, vol. 3 : J-N, New York, Oxford University Press, USA, , 525 p. (ISBN 9780195167795, lire en ligne), p. 498-501
  7. a b et c (en-US) Patrick L. Mason (dir.) et Mamie E. Locke, Encyclopedia of Race and Racism, vol. 3 : J-R, Detroit, Michigan, Macmillan Reference USA, coll. « Macmillan Social Science Library », , 517 p. (ISBN 9780028661773, OCLC Macmillan Social Science Library, lire en ligne), p. 169-179
  8. (en-US) Colin A. Palmer (dir.), Encyclopedia Of African American Culture And History : The Black Experience In The Americas, vol. 4 : M-P, Detroit, Michigan, Macmillan Reference USA, , 1877 p. (ISBN 9780028658162, lire en ligne), p. 1580-1600
  9. (en-GB) Ashitha Nagesh, « Could you pass this test given to black people registering to vote in America in 1964? » Accès libre, sur Metro,
  10. (en-US) Lisa Marder, « What Is a Literacy Test? : Literacy Tests, Race, and Immigration in U.S. History » Accès libre, sur ThoughtCo.,
  11. (en-US) W.E.B. Du Bois, « The Niagara Movement "Declaration of Principles" 1905 », Black History Bulletin, t. 68, no 1,‎ , p. 21-23 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  12. a b et c Berg, op. cit. (lire en ligne), p. 10-12
  13. (en-US) Jacqueline L. Harris, History and Achievement of the Naacp, New York, Franklin Watts, coll. « African-American Experience », , 163 p. (ISBN 9780531110355, OCLC 1149379670, lire en ligne), p. 17-20
  14. Harris, op. cit. (lire en ligne), p. 20-22
  15. (en-US) Langston Hughes, Fight for Freedom : The Story of the NAACP, New York, Norton, coll. « Legal Classics Library » (réimpr. 2011) (1re éd. 1962), 229 p. (ISBN 9781258025601, OCLC 988677036, lire en ligne), p. 20-22
  16. a b et c Hughes, op. cit. (lire en ligne), p. 23
  17. a b c et d Berg, op. cit. (lire en ligne), p. 13-14
  18. (en-US) Roy Wilkins, « Adult Education Program of the NAACP », The Journal of Negro Education, vol. 14, no 3,‎ , p. 403-406 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  19. Harris, op.cit. (lire en ligne), p. 27
  20. Berg, op. cit. (lire en ligne), p. 18
  21. Hugues, op. cit. (lire en ligne), p. 24-25
  22. Berg, op. cit. (lire en ligne), p. 16
  23. Harris, op.cit. (lire en ligne), p. 29
  24. Hugues, op. cit. (lire en ligne), p. 25
  25. a et b Berg, op. cit. (lire en ligne), p. 16-17
  26. (en-US) Lori Harrison-Kahan, « Scholars and Knights: W. E. B. Du Bois, J. E. Spingarn, and the NAACP », Jewish Social Studies, vol. 18, no 1,‎ , p. 63-87 (25 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  27. (en-US) Francis H. Thompson, « Arthur Barnett Spingarn: Advocate for Black Rights », The Historian, vol. 50, no 1,‎ , p. 54-66 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  28. Hughes, op. cit. (lire en ligne), p. 27
  29. a et b Hughes, op. cit. (lire en ligne), p. 27-28
  30. a et b Berg, op.cit. (lire en ligne), p. 22
  31. Harris, op.cit. (lire en ligne), p. 30
  32. a b c et d Hughes, op. cit. (lire en ligne), p. 28
  33. Harris, op.cit. (lire en ligne), p. 38-39
  34. Harris, op.cit. (lire en ligne), p. 38-39
  35. Harris, op.cit. (lire en ligne), p. 40-41
  36. Hughes, op. cit. (lire en ligne), p. 29
  37. a b et c (en-US) Stephen Weinberger, « "The Birth of a Nation" and the Making of the NAACP », Journal of American Studies, vol. 45, no 1,‎ , p. 77-93 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  38. Berg, op.cit. (lire en ligne), p. 22-23
  39. Berg, op. cit. (lire en ligne), p. 19
  40. Harris, op.cit. (lire en ligne), p. 34-35
  41. Berg, op.cit. (lire en ligne), p. 23-25

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Shelley Fisher Fishkin & David Bradley (dir.), Encyclopaedia of Civil Rights in America, vol. 2 : Equal Rights Amendment--Presidency, U.S, Armonk, Etat de New York, Sharpe Reference / Routledge, , 721 p. (ISBN 9780765680006, lire en ligne), p. 627-630,
  • (en-US) Colin A. Palmer (dir.), Encyclopedia Of African American Culture And History : The Black Experience In The Americas, vol. 4 : M-P, Detroit, Michigan, Macmillan Reference USA, , 1877 p. (ISBN 9780028658162, lire en ligne), p. 1580-1600. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Otis H. Stephens Jr. (dir.), Encyclopedia of American Civil Rights and Liberties, vol. 2 : H-R, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 903 p. (ISBN 9780313327605, lire en ligne), p. 671-672,
  • (en-US) Paul Finkelman (dir.), Encyclopedia of African American History, 1896 to the Present : From the Age of Segregation to the Twenty-first Century, vol. 3 : J-N, New York, Oxford University Press, USA, , 525 p. (ISBN 9780195167795, lire en ligne), p. 427-434. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Patrick L. Mason (dir.), Encyclopedia of Race and Racism, vol. 3 : J-R, Detroit, Michigan, Macmillan Reference, USA, , 517 p. (ISBN 9780028661773, lire en ligne), p. 169-179. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,

Essais[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Langston Hughes, Fight for Freedom : The Story of the NAACP, New York, Norton, coll. « Legal Classics Library » (réimpr. 2000, 2011) (1re éd. 1962), 229 p. (ISBN 9781258025601, OCLC 988677036, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Kenneth W. Goings, "NAACP Comes of Age" : The Defeat of Judge John J. Parker, Bloomington, Indiana, Indiana University Press, , 152 p. (ISBN 9780253325853, OCLC 20996361, lire en ligne)
  • (en-US) Jacqueline L. Harris, History and Achievement of the Naacp, New York, Franklin Watts, coll. « African-American Experience », , 184 p. (ISBN 9780531110355, OCLC 1149379670, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) David Levering Lewis, W.E.B. Du Bois : Biography of a Race, 1868-1919, New York, Henry Holt and Co (réimpr. 2009) (1re éd. 1993), 774 p. (ISBN 9780805026214, OCLC 176972569, lire en ligne),
  • (en-US) Mark Robert Schneider, "We Return Fighting" : The Civil Rights Movement in the Jazz Age, Lebanon, New Hampshire, Northeastern University Press, , 496 p. (ISBN 9781555534905, OCLC 46685575, lire en ligne),
  • (en-US) Andrew Santella, The NAACP : An Organization Working to End Discrimination, Chanhassen, Minnesota, Child's World (réimpr. 2021) (1re éd. 2003), 48 p. (ISBN 9781567665406, lire en ligne),
  • (en-US) Cynthia Griggs Fleming, In the Shadow of Selma : The Continuing Struggle for Civil Rights in the Rural South, Lanham, Maryland, Rowman & Littlefield, , 388 p. (ISBN 9780742508101, OCLC 53090873, lire en ligne),
  • (en-US) Gilbert Jonas (préf. Julian Bond), Freedom's Sword : The NAACP and the Struggle Against Racism in America, 1909-1969, Routledge, , 568 p. (ISBN 9780415949859, OCLC 60841890, lire en ligne),
  • (en-US) Calvin Craig Miller, Roy Wilkins : Leader Of The Naacp, Greensboro, Caroline du Nord, Morgan Reynolds, , 184 p. (ISBN 9781931798495, OCLC 57201864, lire en ligne),
  • (en-US) Manfred Berg, The Ticket to Freedom : The NAACP and the Struggle for Black Political Integration, Gainesville, Floride, University Press of Florida, coll. « New Perspectives on the History of the South », , 367 p. (ISBN 9780813032160, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Kenneth Robert Janken, Walter White : Mr. NAACP, Chapel Hill, Caroline du Nord, University of North Carolina Press, , 516 p. (ISBN 9780807857809, OCLC 73254950, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Yvonne Ryan, Roy Wilkins : The Quiet Revolutionary and the NAACP, Lexington, Kentucky, University Press of Kentucky, coll. « Civil Rights and the Struggle for Black Equality in the Twentieth Century » (réimpr. 2018) (1re éd. 2013), 312 p. (ISBN 9780813175805, OCLC 1102208869, lire en ligne),
  • (en-US) Richard A. Rosen et Joseph Mosnier, Julius Chambers : A Life in the Legal Struggle for Civil Rights, Chapel Hill, Caroline du Nord, The University of North Carolina Press, , 418 p. (ISBN 9781469628547, OCLC 960977566, lire en ligne),

Articles[modifier | modifier le code]

The Niagara Movement[modifier | modifier le code]
  • (en-US) Elliott M. Rudwick, « The Niagara Movement », The Journal of Negro History, t. 42, no 3,‎ , p. 177-200 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Christopher E. Forth, « Booker T. Washington and the 1905 Niagara Movement Conference », The Journal of Negro History, t. 72, nos 3/4,‎ été - automne 1987, p. 45-56 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Dominic J. Capeci, Jr. et Jack C. Knight, « W.E.B. Du Bois's Southern Front: Georgia "Race Men" and the Niagara Movement, 1905-1907 », The Georgia Historical Quarterly, t. 83, no 3,‎ , p. 479-507 (29 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) W.E.B. Du Bois, « The Niagara Movement "Declaration of Principles" 1905 », Black History Bulletin, t. 68, no 1,‎ , p. 21-23 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) John W. Thoms et Priscilla Aquino, « When We Call for Education, We Mean Real Education: Making Connections Through the Niagara Movement », Black History Bulletin, t. 68, no 1,‎ , p. 12-17 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) « A Century Ago: The Niagara Movement Meets at Faneuil Hall », The Journal of Blacks in Higher Education, no 58,‎ hiver 2007 - 2008, p. 93 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),
The National Association for the Advancement of Colored People[modifier | modifier le code]
Années 1924-1969[modifier | modifier le code]
  • (en-US) Mary White Ovington, « The National Association for the Advancement of Colored People », The Journal of Negro History, vol. 9, no 2,‎ , p. 107-116 (10 pages) (lire en ligne Accès libre). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Roy Wilkins, « Adult Education Program of the NAACP », The Journal of Negro Education, vol. 14, no 3,‎ , p. 403-406 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Hugh H. Smythe, « The N.A.A.C.P. Petition on the Denial of Human Rights and the United Nations », The Journal of Negro Education, vol. 17, no 1,‎ , p. 88-90 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Walter F. Murphy, « The South Counterattacks: The Anti-NAACP Laws », The Western Political Quarterly, vol. 12, no 2,‎ , p. 371-390 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) James Rorty, « The Embattled NAACP », The Antioch Review, vol. 19, no 3,‎ , p. 379-389 (11 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Robert C. Weaver, « The NAACP Today », The Journal of Negro Education, vol. 29, no 4,‎ , p. 421-425 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) « NAACP Reports for 1961 », The Journal of Negro Education, vol. 31, no 1,‎ , p. 102-104 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) James A. Gross, « The NAACP and the AFL-CIO: An Overview », Negro History Bulletin, vol. 26, no 3,‎ , p. 111-112 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) « State Statute barring Solicitation of Legal Work Held to Violate Due Process as Applied to NAACP », Columbia Law Review, vol. 63, no 8,‎ , p. 1502-1513 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Gilbert Ware, « Lobbying as a Means of Protest: The NAACP as an Agent of Equality », The Journal of Negro Education, vol. 33, no 2,‎ , p. 103-110 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Robert L. Zangrando, « The NAACP and a Federal Antilynching Bill, 1934-1940 », The Journal of Negro History, vol. 50, no 2,‎ , p. 106-117 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Edgar A. Toppin, « Walter White and the Atlanta NAACP's Fight for Equal Schools, 1916-1917 », History of Education Quarterly, vol. 7, no 1,‎ , p. 3-21 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Hugh T. Murray, Jr., « The NAACP versus the Communist Party: The Scottsboro Rape Cases, 1931-1932 », Phylon (1960-), vol. 28, no 3,‎ , p. 276-287 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Années 1970-1989[modifier | modifier le code]
  • (en-US) Elliott Rudwick & August Meier, « Organizational Structure and Goal Succession : A Comparative Analysis of the NAACP and CORE, 1964-1968 », Social Science Quarterly, vol. 51, no 1,‎ , p. 9-24 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Elliott Rudwick & August Meier, « NAACP and CORE: Some Additional Theoretical Considerations », Social Science Quarterly, vol. 51, no 9,‎ , p. 37-41 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Clarence G. Contee, « Du Bois, the NAACP, and the Pan-African Congress of 1919 », The Journal of Negro History, vol. 57, no 1,‎ , p. 13-28 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Daniel U. Levine, Norman S. Fiddmont, Robert S. Stephenson et Charles Wilkinson, « Differences Between Black Youth Who Support the Black Panthers and the NAACP », The Journal of Negro Education, vol. 42, no 1,‎ , p. 19-32 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) H. Viscount Nelson, « The Philadelphia NAACP: Race Versus Class Consciousness During the Thirties », Journal of Black Studies, vol. 5, no 3,‎ , p. 255-276 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) William Stueck, « Progressivism and the Negro: White Liberals and the Early NAACP », The Historian, vol. 38, no 1,‎ , p. 58-78 (21 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) August Meier & Elliott Rudwick, « Attorneys Black and White: A Case Study of Race Relations within the NAACP », The Journal of American History,, vol. 62, no 4,‎ , p. 913-946 (34 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Darlene Clark Hine, « the NAACP and the supreme court: walter f. white and the defeat of judge John j. parker, 1930 », Negro History Bulletin, vol. 40, no 5,‎ septembre - octobre 1977, p. 753-757 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Michael L. Gillette, « The Rise of the NAACP in Texas », The Rise of the NAACP in Texas, vol. 81, no 4,‎ , p. 393-416 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) James M. Altman, « Implementing a Civil Rights Injunction: A Case Study of NAACP v. Brennan », Columbia Law Review, no 4,‎ , p. 739-770 (32 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) George C. Wright, « The NAACP and Residential Segregation in Louisville, Kentucky, 1914-1917 », The Register of the Kentucky Historical Society, vol. 78, no 1,‎ , p. 39-54 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Bernard Eisenberg, « Only for the Bourgeois? James Weldon Johnson and the NAACP, 1916-1930 », Phylon (1960-), vol. 43, no 2,‎ , p. 110-124 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Michael C. Harper, « The Consumer's Emerging Right to Boycott: NAACP v. Claiborne Hardware and Its Implications for American Labor Law », The Yale Law Journal, vol. 93, no 3,‎ , p. 409-454 (46 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Martin N. Marger, « Social Movement Organizations and Response to Environmental Change: The NAACP, 1960-1973 », Social Problems, vol. 32, no 1,‎ , p. 16-30 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Leon D. Pamphile, « The NAACP and the American Occupation of Haiti », Phylon (1960-), vol. 47, no 1,‎ premier trimestre 1986, p. 91-100 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Francis H. Thompson, « Arthur Barnett Spingarn: Advocate for Black Rights », The Historian, vol. 50, no 1,‎ , p. 54-66 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en-US) Gloster B. Current, « The Signifiance of the N.A.A.C.P.and its Impact in the 1960s », The Black Scholar, vol. 19, no 1,‎ janvier - février 1988, p. 9-18 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en-US) Christopher Robert Reed, « Organized Racial Reform in Chicago during the Progressive Era: The Chicago NAACP, 1910-1920 », Michigan Historical Review, vol. 14, no 1,‎ , p. 75-99 (25 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Années 1990-1999[modifier | modifier le code]
  • (en-US) Benjamin L. Hooks et Julian Bond, « The NAACP Position on Clarence Thomas », The Black Scholar, vol. 22, nos 1/2,‎ hiver 1991 - printemps 1992, p. 144-150 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) John H. Bracey Jr. & August Meier, « Allies or Adversaries?: The NAACP, A. Philip Randolph and the 1941 March on Washington », The Georgia Historical Quarterly, vol. 75, no 1,‎ , p. 1-17 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) August Meier & John H. Bracey, Jr., « The NAACP as a Reform Movement, 1909-1965: "To Reach the Conscience of America" », The Journal of Southern History, vol. 59, no 1,‎ , p. 3-30 (28 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Denton L. Watson, « Assessing the Role of the NAACP in the Civil Rights Movement », The Historian, vol. 55, no 3,‎ , p. 453-468 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Gilbert Ware, « The NAACP-Inc. Fund Alliance: Its Strategy, Power, and Destruction », The Journal of Negro Education, vol. 63, no 3,‎ , p. 323-335 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Scott Baker, « Testing Equality: The National Teacher Examination and the NAACP's Legal Campaign to Equalize Teachers' Salaries in the South, 1936-63 », History of Education Quarterly, vol. 35, no 1,‎ , p. 49-64 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Helen Laville & Scott Lucas, « The American Way: Edith Sampson, the NAACP, and African American Identity in the Cold War », Diplomatic History, vol. 20, no 4,‎ , p. 565-590 (26 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Beth Tompkins Bates, « A New Crowd Challenges the Agenda of the Old Guard in the NAACP, 1933-1941 », The American Historical Review, vol. 102, no 2,‎ , p. 340-377 (38 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Adam Fairclough, « The Little Rock Crisis: Success or Failure for the NAACP? », The Arkansas Historical Quarterly, vol. 56, no 3,‎ , p. 371-375 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Steven C. Tauber, « On Behalf of the Condemned? The Impact of the NAACP Legal Defense Fund on Capital Punishment Decision Making in the U. S. Courts of Appeals », Political Research Quarterly, vol. 51, no 1,‎ , p. 191-219 (29 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Mark Schneider, « The Boston NAACP and the Decline of the Abolitionist Impulse », Massachusetts Historical Review (MHR), vol. 1,‎ , p. 95-113 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Steven C. Tauber, « The NAACP Legal Defense Fund and the U.S. Supreme Court's Racial Discrimination Decision Making », Social Science Quarterly, vol. 80, no 2,‎ , p. 325-340 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Thomas V. O'Brien, « The Dog That Didn't Bark: Aaron v. Cook and the NAACP Strategy in Georgia before Brown », The Journal of Negro History, vol. 84, no 1,‎ , p. 79-88 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Garth E. Pauley, « Harry Truman and the NAACP: A Case Study in Presidential Persuasion on Civil Rights », Rhetoric and Public Affairs,, vol. 2, no 2,‎ , p. 211-241 (31 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Années 2000-2009[modifier | modifier le code]
  • (en-US) John P. Jackson, Jr., « Blind Law and Powerless Science: The American Jewish Congress, the NAACP, and the Scientific Case against Discrimination, 1945-1950 », Isis, vol. 91, no 1,‎ , p. 89-116 (28 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Andrew D. Grossman, « Segregationist Liberalism: The NAACP and Resistance to Civil-Defense Planning in the Early Cold War, 1951-1953 », International Journal of Politics, Culture, and Society, vol. 13, no 3,‎ , p. 477-497 (21 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Flora Bryant Brown, « NAACP Sponsored Sit-ins by Howard University Students in Washington, D.C., 1943-1944 », The Journal of Negro History, vol. 85, no 4,‎ , p. 274-286 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) William F. Pinar, « The N.A.A.C.P. and the Struggle for Antilyching Federal Legislation, 1917-1950 », Counterpoints, vol. 163,‎ , p. 683-752 (70 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) William F. Pinar, « The Communist Party/N.A.A.C.P. Rivalry in the Trials of the Scottsboro nine », Counterpoints, vol. 163,‎ , p. 753-811 (59 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) William F. Pinar, « THE N.A.A.C.P. and the STRUGGLE for ANTILYNCHING LEGISLATION, 1897-1917 », Counterpoints, vol. 163,‎ , p. 623-682 (60 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Paula Giddings, « Missing in Action Ida B. Wells, the NAACP, and the Historical Record », Meridians, vol. 1, no 2,‎ , p. 1-17 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Stacey Close, « Fire in the Bones: Hartford's NAACP, Civil Rights and Militancy, 1943-1969 », The Journal of Negro History, vol. 86, no 3,‎ , p. 228-263 (36 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Susan D. Carle, « Race, Class, and Legal Ethics in the Early NAACP (1910-1920) », Law and History Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 97-146 (50 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • (en-US) James Collins, « Taking the Lead: Dorothy Williams, NAACP Youth Councils, and Civil Rights Protests in Pittsburgh, 1961-1964 », The Journal of African American History, vol. 88, no 2,‎ , p. 126-137 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Townsand Price-Spratlen, « The Urban Context of Historical Activism: NAACP Depression Era Insurgency and Organization-Building Activity », The Sociological Quarterly, vol. 44, no 3,‎ , p. 303-328 (26 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) John F. Blevins, « "Lyons v. Oklahoma," the NAACP, and Coerced Confessions under the Hughes, Stone, and Vinson Courts, 1936-1949 », Virginia Law Review,, vol. 90, no 1,‎ , p. 387-464 (78 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Kara Miles Turner, « Both Victors and Victims: Prince Edward County, Virginia, the NAACP, and "Brown" », Virginia Law Review, vol. 90, no 6,‎ , p. 1667-1691 (25 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Simon Topping, « "Supporting Our Friends and Defeating Our Enemies": Militancy and Nonpartisanship in the NAACP, 1936-1948 », The Journal of African American History, vol. 89, no 1,‎ , p. 17-35 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • (en-US) Brian Roberts, « Reading Ralph Ellison Synthesizing the CP and NAACP: Sympathetic Narrative Strategy, Sympathetic Bodies », Journal of Narrative Theory, vol. 34, no 1,‎ , p. 88-110 (23 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Megan E. Williams, « The "Crisis" Cover Girl: Lena Horne, the NAACP, and Representations of African American Femininity, 1941—1945 », American Periodicals, vol. 16, no 2,‎ , p. 200-218 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Judith G. Poucher, « Raising Her Voice: Ruth Perry, Activist and Journalist for the Miami NAACP », The Florida Historical Quarterly, vol. 84, no 4,‎ , p. 517-540 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Simon Hall, « The NAACP, Black Power, and the African American Freedom Struggle, 1966–1969 », The Historian, vol. 69, no 1,‎ , p. 49-82 (34 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Manfred Berg, « Black Civil Rights and Liberal Anticommunism: The NAACP in the Early Cold War », The Journal of American History, vol. 94, no 1,‎ , p. 75-96 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) J. Michael Butler, « "More Negotiation and Less Demonstrations": The NAACP, SCLC, and Racial Conflict in Pensacola, 1970-1978 », The Florida Historical Quarterly, vol. 86, no 1,‎ , p. 70-92 (23 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Chanelle Rose, « The "Jewel" of the South?: Miami, Florida and the NAACP's Struggle for Civil Rights in America's Vacation Paradise », The Florida Historical Quarterly, vol. 86, no 1,‎ , p. 39-69 (31 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Sophia Z. Lee, « Hotspots in a Cold War: The NAACP's Postwar Workplace Constitutionalism, 1948-1964 », Law and History Review, vol. 26, no 2,‎ , p. 327-377 (51 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Stephen Collins et Katherine Scott Sturdevant, « The History and Rhetoric of the NAACP: The Origins », Black History Bulletin, vol. 71, no 2,‎ , p. 12-21 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Timothy J. Minchin, « Making Best Use of the New Laws: The NAACP and the Fight for Civil Rights in the South, 1965-1975 », The Journal of Southern History, vol. 74, no 3,‎ , p. 669-702 (34 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Carol Anderson, « International Conscience, the Cold War, and Apartheid: The NAACP's Alliance with the Reverend Michael Scott for South West Africa's Liberation, 1946-1951 », Journal of World History, vol. 19, no 3,‎ , p. 297-325 (29 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en) Ramona Houston, « The NAACP State Conference in Texas: Intermediary and Catalyst for change, 1937–1957 », The Journal of African American History, vol. 94, no 4,‎ , p. 509-528 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) John A. Kirk, « The NAACP Campaigne for Teachers' Salaray Equalization : African American Women Educators and the Early Civil Rights Struggle », The Journal of African American History, vol. 94, no 4,‎ , p. 529-552 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Années 2010-2019[modifier | modifier le code]
  • (en-US) Lori Harrison-Kahan, « Scholars and Knights: W. E. B. Du Bois, J. E. Spingarn, and the NAACP », Jewish Social Studies, vol. 18, no 1,‎ , p. 63-87 (25 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en-US) Stephen Weinberger, « "The Birth of a Nation" and the Making of the NAACP », Journal of American Studies, vol. 45, no 1,‎ , p. 77-93 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Erica Metcalfe, « "Future Political Actors": The Milwaukee NAACP Youth Council's Early Fight for Identity », The Wisconsin Magazine of History, vol. 95, no 1,‎ , p. 16-25 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Thomas J. Edge, « "An Arm of God": The Early History of the NAACP in Charleston, West Virginia, 1917-1925 », West Virginia History, vol. 7, no 2,‎ , p. 1-32 (32 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Richard M. Mizelle, Jr., « Black Levee Camp Workers, The NAACP, and the Mississippi Flodd Control Project, 1927–1933 », The Journal of African American History, vol. 98, no 4,‎ , p. 511-530 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Susan Plauché, « Brown, the Civil Rights Act of 1964, and the NAACP's Impact on Avoyelles Parish Public Schools: 1954-1988 », Louisiana History: The Journal of the Louisiana Historical Association, vol. 54, no 2,‎ , p. 172-199 (28 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Linda S. Moore, « Women and the Emergence of the NAACP », Journal of Social Work Education, vol. 49, no 3,‎ , p. 476-489 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Louis Lee Woods II, « Almost “No Negro Veteran … Could Get a Loan ”: African Americans, the GI Bill and the THE NAACP Campaign against Residential Segragation, 1917–1960 », The Journal of African American History, vol. 98, no 3,‎ , p. 392-417 (26 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) W. Lewis Burke, « Pink Franklin v. South Carolina: The NAACP's First Case », The American Journal of Legal History, vol. 54, no 3,‎ , p. 265-302 (38 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Eric W. Rise, « Crime, Comity and Civil Rights: The NAACP and the Extradition of Southern Black Fugitives », The American Journal of Legal History, vol. 55, no 1,‎ , p. 119-147 (29 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Jennifer Dominique Jones, « “To Stand upon My Constitutional Rights”: The NAACP and World War II—Era Sexual Exclusion », Journal of Civil and Human Rights, vol. 2, no 2,‎ , p. 121-150 (30 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Années 2020-[modifier | modifier le code]
  • (en-US) Susan Bragg, « Race Women, "Crisis" Maids, and NAACP Sweethearts: Gender and the Visual Culture of the NAACP in the Early Twentieth Century », American Studies, vol. 59, no 3,‎ , p. 77-98 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Teisha Dupree-Wilson, « Killing “Dixie” », Journal of African American Studies, vol. 24, no 4,‎ , p. 596-610 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) David Terry, « Organizing for "the Beginning of the End" », Phylon (1960-), vol. 60, no 1,‎ , p. 37-62 (26 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Sitographie encyclopédique[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]