Napoléon Mortier de Trévise — Wikipédia

Napoléon Mortier de Trévise
Fonctions
Sénateur du Second Empire
Pair de France
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
SceauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Conjoint
Anne-Marie Lecomte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Anne Eve Mortier de Trévise
Hippolyte Mortier de Trévise
Napoléon César "Edouard" Mortier de Trévise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Napoléon Mortier de Trévise
Signature de Mortier de Trévise.

Napoléon Mortier, duc de Trévise, né le à Issy-les-Moulineaux et mort le à Sceaux, est un agronome et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Napoléon Mortier est le fils d’Anne Hymmès (1779-1855) et d'Édouard Mortier, fait maréchal d'Empire en 1804 et duc de Trévise en 1808, et qui, après avoir conquis le Hanovre, en 1803, et s’être fait un des plus grands noms militaires de la France du premier Empire, a péri, boulevard du Temple, par l’effet de la machine infernale de Fieschi, en 1835, à côté de Louis-Philippe Ier, légèrement atteint par les projectiles. Le roi, voulant témoigner au fils la reconnaissance qu’il avait vouée au maréchal Mortier, l’a nommé chevalier d’honneur de la duchesse d’Orléans puis, voyant son attachement aux principes de la monarchie constitutionnelle, il l’a élevé au rang de pair de France, le [1].

La révolution de février 1848 l’ayant éloigné momentanément de la vie politique, il s’est rallié au prince président, après le coup d'État du 2 décembre 1851, et a été élevé par l’Empereur Napoléon III à la dignité de sénateur, par décret du . Élevé au rang d’officier de la Légion d’honneur depuis le , il est passé à celui de commandeur[1].

Il a consacré aux travaux agricoles les loisirs que lui laissent les affaires et, en présidant à l’exploitation de ses riches domaines, situés principalement dans l’arrondissement de Sceaux, il s’est acquis un nouveau titre à l’estime de ses concitoyens qui, dès l’année 1840, l’avaient élu membre du conseil général de la Seine[1].

Il avait trois sœurs : Caroline (1800-1842), épouse, en 1819, d’Hippolyte de Gueulluy (1784-1871) ; Sophie (1803-1883), épouse de Charles Certain de Bellozanne (1795-1840) ; et Ève (1814-1890), épouse, en 1836, de César Gudin (1798-1874).

Il a épousé, le , à Paris Anne-Marie Lecomte-Stuart (1808-1870), fille de Jean-François Hippolyte Lecomte, riche négociant, originaire de La Boussac, qui avait acquis le domaine de Sceaux comme bien national en 1798 et détruit le château éponyme en 1803[2].

Entre 1856 et 1862, ils font construire un nouveau château de style Louis XIII par l'architecte Joseph-Michel Le Soufaché et replanter le parc selon les dessins de Le Nôtre. Ils donnent dans leur domaine de Sceaux fêtes et réceptions brillantes.

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Elle figure à l'extrême droite dans le tableau L'impératrice Eugénie et ses dames d'honneur de Franz Xaver Winterhalter conservé au château de Compiègne.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Le Panthéon des illustrations françaises au XIXe siècle : comprenant un portrait, une biographie et un autographe de chacun des hommes les plus marquants, t. 11, Paris, Abel Pilon, (lire en ligne), p. 328.
  2. « Démoli en 1803, reconstruit en 1856 », Le Parisien, Paris, nos 2012-06-02,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :