Mutations (Cameroun) — Wikipédia

Mutations
Image illustrative de l’article Mutations (Cameroun)

Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Langue Français
Périodicité Quotidien
Genre Généraliste
Diffusion 10 000 ex. (2008)
Date de fondation 1er juillet 1996
Ville d’édition Yaoundé

Directeur de publication Georges Alain Boyomo
Rédacteur en chef Georges Alain Boyomo
Site web Site officiel

Mutations, lancé à Yaoundé le , est un quotidien camerounais édité par le groupe South Media Corporation.

Organisation[modifier | modifier le code]

Sa structure hiérarchique présente comme directeur de publication Xavier Messe en remplacement d'Alain Blaise Batongue. Toutefois, C'est Georges Alain Boyomo qui assure la fonction de directeur de publication et de redacteur en chef depuis le . Ce quotidien a été mis sur pied en 1996 sous l'initiative de l'assureur Protais Ayangma et de l'universitaire Maurice Kamto. Il est alors dirigé par Haman Mana[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Mutations est un quotidien rédigé et publié en langue française. Il paraît tous les jours excepté le Weekend.

Son premier numéro est lancé à Yaoundé le , sous forme de tabloïd de 16 pages, sous la direction de Haman Mana. Son prix est alors de 300 Fcfa[2].

En août 2001, son directeur, Haman Mana, avait été placé en détention provisoire, à la suite d'une intervention musclée de la gendarmerie dans les locaux du journal, pour des délits de presse, pour la publication de décrets censés être secret-défense. Le quotidien gouvernemental, le Cameroon Tribune publiait également les mêmes décrets, mais sans problèmes. Par la suite il est soupçonné de malversations financières dans l'entreprise et décide d'emporter tout le matériel de la rédaction pour être autonome. En ce moment[Quand ?] deux publications de Mutations sont dans les kiosques. Le ministre de la communication d'alors, le Pr Ebénézer Njoh-Mouellé, réussit à trouver un terrain d'entente, c'est alors que Haman Mana met sur pied Le Jour.[réf. nécessaire].

En 2008, le journal était tiré à environ 10 000 exemplaires[3].

En , Emmanuel Gustave Samnick responsable de la rubrique « Sports » de Mutations et directeur de publication du magazine Ndamba quitte le groupe de presse South Media Corporation[4].

Alors que le journal traverse une grave crise économique – avec des mois d’arriérés de salaires réclamés par les employés –, le directeur de la publication, Xavier Messe, donne sa démission. Georges Alain Boyomo, déjà rédacteur en chef, lui succède et cumule ainsi les deux fonctions[5]. Face aux difficultés économiques, le journal opère depuis quelques années la migration en ligne avec la création d'une page Facebook, un compte Twitter[6]. Une application éponyme a été mise en place. Le journal a également engagé un partenariat avec la plateforme e-kiosque, qui propose la vente et la lecture en ligne de contenus de la presse ordinaire[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. fabien Nkot & Al., Dictionnaire de la politique au Cameroun, Canada, PUL, , 381 p. (ISBN 978-2-7637-3843-7, www.pulaval.com), p. 155-156
  2. Ingrid Ngounou , La presse écrite camerounaise à l'épreuve de la convergence numérique, Université de Yaoundé II, Ecole supérieure des sciences et techniques de l'information et de la communication, 2004 [lire en ligne]
  3. Erik Essousse, La liberté de la presse écrite au Cameroun : ombres et lumières, L'Harmattan, 2008, p. 237
  4. Alain Blaise Batongue, Mutations, « Emmanuel Gustave Samnick : Je tourne la page de Mutations », sur journalducameroun, (consulté le )
  5. « Le quotidien Mutations a recruté un nouveau Directeur de publication après la démission de Xavier Messe. » , actucameroun.com, 3 avril 2017 [1]
  6. Simon Ngono, L'économie des médias et le numérique en Afrique, Saint-Denis de La Réunion, France, Presses Universitaires Indianocéaniques, 208 p.
  7. Simon Ngono (2022), « journaux camerounais au prisme de l'économie numérique. Entre hybridation des modèles socio-économiques et reconfiguration des stratégies », (pp. 115-146) in Simon Ngono (dir.), L'économie des médias et le numérique en Afrique, Saint-Denis de La Réunion, France, Presses Universitaires Indianocéaniques, 208 p.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Thomas Atenga, « La presse privée et le pouvoir au Cameroun. Quinze ans de cohabitation houleuse », Politique africaine, vol. 97, no 1, 2005, p. 33-48, [lire en ligne].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]