Musée national de l'Art occidental — Wikipédia

Musée national de l'Art occidental
Informations générales
Type
Musée d'art, musée national (d), éditeur académique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
1959
Gestionnaire
Independent Administrative Institution National Museum of Art (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Akiko Mabuchi (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Visiteurs par an
1,6 M ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Bâtiment
Architectes
Protection
Localisation
Pays
Japon
Commune
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Le musée national de l'Art occidental (国立西洋美術館, kokuritsu seiyō bijutsukan?) est un musée d'art spécialisé dans l'art occidental fondé en 1959 et situé à Tokyo au Japon. Il occupe comme bâtiment principal un bâtiment conçu par Le Corbusier.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le musée fut initialement conçu pour abriter la collection personnelle de l'industriel japonais Matsukata Kōjirō, collection qui avait été entreposée en France à partir de la Première Guerre mondiale sous le contrôle du conservateur de musées Léonce Bénédite.

Les barrières à l'importation des produits de luxes mises en place au Japon dans l'entre-deux guerres retardent le rapatriement de la collection[1].

La collection est placée sous séquestre en 1944 par le Gouvernement provisoire de la République française, en vertu de l’état de guerre qui a existé entre le Japon et la France Libre. En 1947, 21 des pièces sont mises aux enchères sans l’accord de Matsukata Kōjirō[1].

Après le décès de Matsukata, les tractations entre les gouvernements français et japonais aboutissent finalement à un accord. À condition que la famille Matsukata renonce à l'intégralité de ses droits sur la collection et que le gouvernement japonais finance la construction du musée, la France rétrocède une grande partie des œuvres originelles de la collection de Matsukata Kojiro[1].

Cette entente explique, entre autres, la place centrale de la collection d’art français de Matsukata au sein du musée[2].

Le site est classé, avec 16 autres œuvres architecturales de Le Corbusier, au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2016.

Artistes représentés[modifier | modifier le code]

Classement à l'UNESCO[modifier | modifier le code]

La candidature de plusieurs sites construits par Le Corbusier (dont le musée) au patrimoine mondial de l'UNESCO a déjà été refusée en 2009 puis en 2011 en raison d'une liste trop longue et l’absence du site de Chandigarh en Inde[3],[4]. Un nouveau dossier de candidature tenant compte des différentes remarques est déposé fin [5] et proposé lors de la 40e session du Comité du patrimoine mondial qui s'est tenue à Istanbul (Turquie) du 10 au [6]. L'ensemble est finalement classé le [7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Yuichiro Miyashita, « La présence culturelle de la France au Japon et la collection Matsukata », Relations internationales, vol. n° 134, no 2,‎ , p. 37 (ISSN 0335-2013 et 2105-2654, DOI 10.3917/ri.134.0037, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Matsukata collection, National Museum of Western Art (NMWA)
  3. « Chapelle : écourter la liste de l'UNESCO », sur L'Est républicain, .
  4. « Le Corbusier va postuler à l'UNESCO », sur L'Est républicain, .
  5. « L'œuvre de Le Corbusier de nouveau présentée pour son inscription à l'UNESCO », sur France 3 Franche-Comté.
  6. « Patrimoine mondial : vingt-quatre nouveaux sites inscrits sur la liste », sur adiac-congo.com.
  7. « L'œuvre de Le Corbusier entre au Patrimoine mondial », La Montagne, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]