Murray Bookchin — Wikipédia

Murray Bookchin
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Beatrice Bookchin (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Debbie Bookchin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Au-delà de la rareté (d), Our Synthetic Environment (d), The Ecology of Freedom (d), Changer sa vie sans changer le monde (d), Une société à refaire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Murray Bookchin, né le et mort le , est un philosophe, militant et essayiste écologiste libertaire américain. Il est considéré aux États-Unis comme l'un des penseurs marquants de la Nouvelle gauche (New Left).

Il est le fondateur de l'écologie sociale, école de pensée qui propose une nouvelle vision politique et philosophique du rapport entre l’être humain et son environnement, ainsi qu'une nouvelle organisation sociale par la mise en œuvre du municipalisme libertaire.

L'influence de ses idées sur le dirigeant kurde Abdullah Öcalan a conduit à l'élaboration du confédéralisme démocratique, modèle adopté par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) à partir de 2005, puis par le Parti de l'union démocratique (PYD) en Syrie, où il connait un début de mise en œuvre dans les cantons du Rojava.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1921 à New York, Murray Bookchin a grandi dans le Bronx, ainsi qu'il le décrit lui-même, comme un « bébé en couche-culotte rouge[1] », imprégné de l'espérance soulevée par la révolution russe dans une population locale d'immigrés et d'ouvriers et, en même temps, des idéaux anarchisants de sa grand-mère maternelle, qui avait été membre des Socialistes révolutionnaires sous le régime tsariste[2]. Quant à ses parents, Juifs russes comme la majeure partie du voisinage[3], ils avaient appartenu à un mouvement anarcho-syndicaliste avant de gagner les États-Unis lors de la répression de la révolution de 1905[4].

Comme le rappelle Peter Einarsson en introduction de son entretien avec l'écrivain : « Il y avait là plus d'un million de Juifs, arrivés des pays de l'Est en l'espace de cinquante ans. Ils formaient une ville dans la ville, avec ses journaux, ses théâtres, ses langues — le yiddish et le russe — sa religion (pratiquée ou reniée), son économie presque autarcique[5]. » En réponse, Murray Bookchin précise : « Ma famille et ma vie privée étaient très anarchistes. Il y avait alors un socialisme, depuis longtemps disparu, mais que je me rappelle parfaitement, un socialisme « humaniste ». Je veux dire par là qu'il était possible à des gens de convictions très diverses, anarchistes ou marxistes, utopistes ou intellectuels, de se parler. Il y avait un dialogue, les gens se mêlaient dans les mêmes cercles. Emma Goldman était très liée avec plusieurs marxistes, par exemple avec John Reed[6]. »

Politiquement, les bolcheviks bénéficiaient aux yeux de sa famille du crédit d'avoir renversé le tsar[1]. En 1930, à l'âge de 9 ans, le jeune Murray entrait dans les mouvements de jeunesse communistes : il milita d'abord au sein des Jeunes Pionniers (en), puis de la Ligue des jeunes communistes (YCL)[7], à partir de 1936[1]. Dans la rue, où il vendait le quotidien du Parti[4], il apprit la prise de parole ; il participa aux grèves des loyers et à l'organisation des chômeurs, et finit par prendre en charge le programme de formation de son groupe[2].

En désaccord avec la ligne de « front populaire » adoptée en 1935 sous la direction de Staline, mais très engagé dans la mobilisation antifasciste autour de la guerre d'Espagne, il resta dans le mouvement jusqu'à son exclusion en , à la suite du pacte germano-soviétique, pour « déviationnisme trotsko-anarchiste »[7]. Il se tourna alors vers le trotskisme, rejoignant le Parti socialiste des travailleurs, et à 18 ans trouva à s'embaucher comme ouvrier dans une fonderie[4] où il resta quatre années, découvrant l'engagement syndical au sein du Congrès des organisations industrielles (CIO)[7]. Après avoir servi dans l'armée, il entra chez General Motors, à temps pour voir les négociations de 1948 mettre fin à la grande grève de l'automobile[4]. Il commença alors à remettre en question la croyance au rôle « hégémonique » ou « d'avant-garde » de la classe ouvrière et à prendre ses distances avec les trotskistes, qui partageaient à ses yeux l'autoritarisme du bolchevisme[7].

Dans les années 1950, Murray Bookchin reprit des études et rompit avec le trotskisme pour s'orienter vers l'anarchisme[4]. Dès 1952, il publiait un article (« The Problem of Chemicals in Food »[7]) qui dénonçait les effets des pesticides, en établissant dès le départ entre système de production capitaliste et destruction écologique un lien qu'il s'est ensuite attaché à démontrer à travers toute son œuvre (de Our Synthetic Environment, en 1962, jusqu'à Social Ecology and Communalism, paru en 2007). Convaincu de la nécessité d'un travail de conscientisation, il s'est consacré de façon croissante à l'éducation populaire. Au cours des années 1960, tout en enseignant dans des universités « alternatives », il milita au Congress of Racial Equality, au sein du mouvement des droits civiques, puis cofonda la Fédération new-yorkaise des anarchistes. À la même époque, il posait les bases de ce qu'il a appelé l'écologie sociale (article « Ecology and Revolutionary Thought », 1964[7]) et commençait à s'intéresser aux villes et à l'urbanisme (Crisis in our Cities, 1965). Alors plutôt technophile et optimiste sur la possibilité d'une utilisation émancipatrice de la technologie (« Towards a Liberatory Technology », 1965[7]), il se plaçait dans la perspective de l'« après-rareté » (post-scarcity), s'attachant à dessiner les contours d'une « utopie réalisable ». En 1969, il fit paraitre un pamphlet, Listen, Marxist! (traduit sous le titre Écoute, camarade !), qui rejetait le communisme autoritaire et le marxisme lui-même[8].

Murray Bookchin en 1999.

À partir des années 1970, établi dans le Vermont, il continua d'enseigner tout en développant des projets personnels ; il participa à la création d'un café-restaurant autogéré, milita dans le mouvement antinucléaire et fonda l'Institut pour l'écologie sociale, qui devait devenir au cours de la décennie suivante un haut lieu de l'écologie radicale[8]. Après avoir mis en garde dans plusieurs essais contre les progrès d'un environnementalisme réformiste et étatiste au sein du mouvement écologiste, il approfondit au cours des années 1980 sa réflexion sur l'écologie et les hiérarchies sociales (The Ecology of Freedom: The Emergence and Dissolution of Hierarchy, 1985)[7]. Se plaçant dans l'optique d'une révolution structurelle, inscrite dans le temps long, et d'une action politique centrée sur la ville, renouant notamment avec l'inspiration de la Commune de Paris, il élabora un modèle, le municipalisme libertaire, où des communes libres, se gouvernant selon les principes de la démocratie directe, s'associent dans une confédération communale, destinée à terme à se substituer aux États-nations[9] (The Rise of Urbanization and the Decline of Citizenship, 1986[7]).

Alors que la seconde moitié des années 1980 le vit mettre en question les positions défendues par l'écologie profonde, dont il jugeait les implications politiques réactionnaires, les années 1990 et 2000 furent celles d'une prise de distance progressive à l'égard des anarchistes[7], parmi lesquels son adhésion affirmée à des principes comme le vote majoritaire ou la participation aux élections locales suscitait des controverses croissantes[9]. Après avoir critiqué l'anarchisme « style de vie »[8] (Social Anarchism or Lifestyle Anarchism: An Unbridgeable Chasm, 1995[7]), il cesse de se définir comme anarchiste, s'affirmant simplement communaliste[9] (« The Communalist Project », 2002[7]) qu'il définit comme la dimension démocratique de l'anarchisme.

Murray Bookchin est mort le , à son domicile de Burlington, d'une défaillance cardiaque[7].

Positions[modifier | modifier le code]

Écologie sociale[modifier | modifier le code]

Murray Bookchin.

Murray Bookchin s'oppose à la vision productiviste d'une intelligence humaine séparée d'une nature qu'elle ne vise qu'à transformer en ressources, conception propre à un humanisme progressiste dans lequel le capitalisme et le capitalisme d'État se rejoignent. Mais il rejette aussi celle, caractéristique de l'écologie profonde, de la résorption dans la nature d’une humanité réduite au statut d'espèce animale parasite, notamment parce que cette perspective ne tient aucun compte de la polarisation interne aux sociétés humaines. Il récuse tout autant celle de l'environnementalisme, qui partage avec les précédentes une approche globalisante, tendant en l'occurrence à faire porter à chaque individu la culpabilité de la crise écologique[10].

Dans sa vision d'une écologie sociale, même si les facteurs démographiques ou proprement environnementaux entrent en ligne de compte, la clé de la domination et de l'exploitation de la nature se trouve dans les rapports de domination et d'exploitation qui s'exercent à l'intérieur de la société humaine. La cause première de la crise écologique n'est rien d'autre que la logique du « toujours plus », qui est celle du capitalisme[11].

Selon Murray Bookchin, la séparation de l'esprit humain d'avec la nature est un processus parallèle à la constitution des sociétés hiérarchisées, et ces deux dimensions de nos modes de socialisation imprègnent profondément les mentalités[12]. Pour s'en dégager, il faut étudier les communautés « organiques » et concevoir de nouveaux modes de socialisation inspirés des pratiques anciennes d'entraide, en vue de réconcilier l'humanité avec la nature et de la réinscrire dans le processus naturel de l'évolution. Est en effet postulée une nature humaine : l'homme est la nature prenant conscience d'elle-même ; l'humanité représente l'émergence dans l'évolution, à un niveau jamais atteint auparavant, de la rationalité, de la réflexivité et de l'aide mutuelle[13].

Ce postulat, irrecevable pour une pensée déconstructionniste[14], s'inscrit dans une conception d'ensemble qui voit dans la nature elle-même une dynamique tendant vers la liberté par la coopération. En s'appuyant sur une relecture des apports de la biologie qui souligne les phénomènes d'association, d'entraide et de symbiose, et non exclusivement de concurrence et de sélection[15], elle permet de replacer dans la continuité d'une nature non hiérarchique la perspective d'une société non hiérarchisée, elle-même posée comme le cadre le mieux adapté au développement d'une personnalité singulière dans un tissu communautaire[16].

« Au début des années soixante, mes opinions pouvaient se résumer à une formulation assez nette : la notion de domination de la nature par l'homme découle de la domination réelle de l'humain par l'humain. [...] Comme une prémisse me conduisait à une autre, il devint clair qu'un projet hautement cohérent se formait dans mon travail : le besoin d'expliquer l'émergence de la hiérarchie sociale et de la domination, et d'élucider les moyens, la sensibilité et la pratique à même de produire une société écologique véritablement harmonieuse. »

— L'Ecologie sociale : penser la liberté au-delà de l'humain, éditions Wildproject, 2020, p.19.

Municipalisme libertaire[modifier | modifier le code]

Le projet d'organisation sociale conçu par Murray Bookchin est un confédéralisme démocratique à base de municipalisme libertaire[16], où le passage aux niveaux plus larges se fait sous mandat impératif[17]. La taille des villes devient un paramètre crucial dans un modèle où les communes sont appelées à gérer en leur sein le rapport entre ville et campagne et l'usage approprié des technologies[18].

Graffiti de cette citation de Murray Bookchin sur la porte d'une université.

« [...] un précepte libertaire fondamental : tout être humain est compétent pour gérer les affaires de la société, et plus particulièrement de la communauté dont il est membre. Aucune politique n'a de légitimité démocratique si elle n'a été proposée, discutée et décidée directement par le peuple, et non par de quelconques représentants ou substituts. C'est seulement l'administration de ces directives politiques qui peut être confiée à des conseils, des commissions ou des collectifs d'individus qualifiés, éventuellement élus, qui exécuteraient le mandat populaire sous contrôle public et en rendant des comptes aux assemblées qui prennent les décisions... »

— Une société à refaire, éditions Écosociété, 1993, p. 255-256.

Opposition à l'individualisme[modifier | modifier le code]

Dans Social Anarchism or Lifestyle Anarchism, Murray Bookchin analyse l’anarchisme individualiste dans son incarnation la plus moderne, le « lifestyle anarchism » (« anarchisme comme mode de vie »), apparu au cours des années 1980 et 1990, période de reflux des mouvements révolutionnaires, aux États-Unis comme ailleurs. Il analyse notamment les travaux de L. Susan Brown[19].

Dans la revue canadienne Relations, Claude Rioux explique ainsi les craintes de Bookchin :

« L’anarchisme peut être « contaminé » par le contexte et l’environnement bourgeois qu’il combat. Les travers de l’introspection et du narcissisme de la génération des baby-boomers alimentent l’émergence d’un anarchisme plus proche de la psychothérapie que de la révolution : un aventurisme inconscient fait d’aversion pour la théorie, une célébration de l’incohérence théorique sous couvert de pluralisme, un engagement apolitique et anti-organisationnel dans une recherche de la joie de vivre intensément orientée vers soi-même. […] Cette subordination du collectif à l’ego et de la société à l’individu, nous dit Bookchin, est courante dans l’anarchisme comme mode de vie, qui tend à la privatisation des angoisses communes et à la sanctification du soi comme refuge au malaise social. »

Rioux ajoute que « selon Bookchin, cette vision a des conséquences sur le mouvement libertaire, notamment une exaltation du consensus (la majorité est illégitime même contre l’opinion d’un seul individu) et de la spontanéité individuelle aux dépens de l’organisation démocratique, plus à même d’établir des institutions autogérées ayant du pouvoir contre la domination capitaliste et les institutions hiérarchisées »[20].

Influence[modifier | modifier le code]

Portrait de Murray Bookchin (dessin de 2007).

Rapidement connu pour la facilité avec laquelle il adressait des critiques dévastatrices au marxisme en utilisant le langage marxiste lui-même, Murray Bookchin est resté un anticapitaliste radical et un défenseur de la décentralisation de la société. Son idée d'une écologie sociale a exercé une influence notable sur le mouvement des « Verts », tant dans le domaine de l'écologie politique[21] que dans celui de la décroissance[22],[23].

Durant les dernières années de sa vie, et à la demande de celui-ci, il entretint une correspondance soutenue avec Abdullah Öcalan, dirigeant historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), détenu en Turquie sous le coup d'une peine d'emprisonnement à vie. Ajoutés à la lecture de son œuvre, ces échanges eurent une influence majeure sur le dirigeant kurde et sur la ligne de son parti, qui se référait initialement au marxisme-léninisme[24].

À partir de 2005, le PKK adopte le confédéralisme démocratique, un programme qui rejette le nationalisme et la prise de pouvoir en tant qu'objectif du parti[25]. Ses grandes lignes sont définies par un modèle de démocratie assembléiste proche du municipalisme libertaire, une économie de type collectiviste, un système de fédéralisme intégral entre communes et une coopération paritaire et multiethnique dans des systèmes organisationnels et décisionnels autogérés[26],[27],[28].

En 2006, à la mort de Murray Bookchin, l’assemblée du PKK s'engage à fonder la première société basée sur le confédéralisme démocratique, nouveau modèle de socialisme démocratique inspiré des réflexions du théoricien de l’écologie sociale et du municipalisme libertaire[29],[30],[24].

Ce projet internationaliste, qui vise à rassembler les peuples du Proche-Orient dans une confédération de communes démocratique, multiculturelle et écologiste, est repris en Syrie par le Parti de l'union démocratique (PYD), proche du PKK[24]. L'autonomie acquise par les Kurdes dans le nord de la Syrie en 2012 lui donne le cadre d'un début de concrétisation[31],[32],[33]. Le , les cantons du Rojava, dans le Kurdistan syrien, se fédèrent en communes autonomes. Celles-ci adoptent un contrat social qui établit une démocratie directe et une gestion égalitaire des ressources, sur la base d’assemblées populaires[24].

Écrits[modifier | modifier le code]

Écrits originaux en anglais[modifier | modifier le code]

Écrits traduits en français[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Riggenbach 1979, p. 3/3 (en ligne).
  2. a et b Biehl 1997, introduction.
  3. Einarsson 1986, p. 1/14 (en ligne).
  4. a b c d et e Baldacchino 2015, « Les années de formation ».
  5. Einarsson 1986, p. 2/14 (en ligne).
  6. Einarsson 1986, p. 3/14 (en ligne).
  7. a b c d e f g h i j k l et m Biehl 2006.
  8. a b et c Baldacchino 2015, « Le versant écologique », pour tout ce qui concerne les années 1950 et 1960 notamment.
  9. a b et c Baldacchino 2015, « Le versant anarchiste».
  10. Garcia 2017, p. 34.
  11. Garcia 2017, p. 34-35.
  12. Bookchin 2020, p. 23-31.
  13. Bookchin 2020, p. 84-86.
  14. Garcia 2017, p. 35-36.
  15. Bookchin 2020, p. 278-280.
  16. a et b Garcia 2017, p. 36.
  17. Garcia 2017, p. 36-37.
  18. Garcia 2017, p. 38.
  19. Shantz 2009, p. 195.
  20. Rioux 2003, en ligne.
  21. Eckersley 1992, p. 146.
  22. Gerber et Romero 2014.
  23. Garcia 2017.
  24. a b c et d Fernandez 2016.
  25. APA - déclaration finale de la 3e Assemblée Générale du KONGRA GEL, 1er juin 2005 http://apa.online.free.fr/article.php3?id_article=677
  26. Abdullah Ocalan, Confédéralisme démocratique [lire en ligne].
  27. Kurdish Question -WHICH SYRIA? [lire en ligne]
  28. Le Courrier de l'Atlas, actualité du Maghreb en Europe - Kurdistan syrien : la réussite d'une administration autogérée, 14 octobre 2014 [lire en ligne]
  29. Organisation communiste libertaire, Le Confédéralisme démocratique, la proposition politique de libération de la gauche kurde, 17 septembre 2013 [lire en ligne]
  30. Mathieu Léonard, « Le Kurdistan, nouvelle utopie. Un nouveau Chiapas au Moyen-Orient ? », Revue du crieur, no 4,‎ , p. 128-143 (ISSN 2428-4068, e-ISSN 2649-7565, DOI 10.3917/crieu.004.0128)
  31. FranceTV info, Géopolis - Pourquoi les Kurdes sont-ils mollement soutenus à Kobané ?, 21 octobre 2014 [lire en ligne]
  32. The Guardian - Why world ignoring revolutionary kurds of syria [lire en ligne].
  33. Kurdish Question - THE CONSTITUTION OF THE ROJAVA CANTONS [lire en ligne].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

En français[modifier | modifier le code]

En anglais[modifier | modifier le code]

  • (en) Janet Biehl (éd.), The Murray Bookchin Reader : An Anthology, Londres/Washington, Cassell, (ISBN 0-304-33874-5, présentation en ligne).
  • (en) Janet Biehl, The Politics of Social Ecology : Libertarian Municipalism, Montréal, Black Rose Books, (ISBN 1-55164-100-3).
  • (en) Janet Biehl, « A Short Biography of Murray Bookchin », sur Anarchy Archives, .
  • (en) Robyn Eckersley, Environmentalism and political theory : toward an ecocentric approach, SUNY Press, .
  • (en) Robert Graham, Anarchism : A Documentary History of Libertarian Ideas, vol. II : The Emergence of the New Anarchism (1939 to 1977), Black Rose Books, (lire en ligne [PDF]).
  • (en) Peter Marshall, Demanding the impossible : a history of anarchism : be realistic! Demand the impossible, Londres, Fontana, , 767 p. (ISBN 0-00-686245-4).
  • (en) John Mongillo et Bibi Booth, Environmental Activists, Greenwood, .
  • (en) Jeff Riggenbach, « Interview with Murray Bookchin », Reason,‎ (lire en ligne).
  • (en) Jeff Shantz, Living Anarchy : Theory and Practice in Anarchist Movements, Academica Press, LLC, , 221 p. (ISBN 978-1-933146-53-9, lire en ligne).
  • (en) Damian F. White, Bookchin : a critical appraisal, Londres, Pluto Press et University of Michigan Press, , 236 p. (ISBN 978-0-7453-1964-3).

En italien[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Vidéos externes
(en + fr)« Murray Bookchin : de désillusion en désillusion », extrait du documentaire Anarchism in America, 2007 (entretien sous-titré en français)
(en)« The Forms of Freedom », San Francisco, 23 mars 1985 (conférence sous-titrée)
Audio externe
Jean Lebrun, Gaetano Manfredonia, « La marche de l'histoire : les anarchistes et l'écologie », France Inter, 16 février 2015