Mouvement national pour la stabilité et le progrès — Wikipédia

Mouvement national pour la stabilité et le progrès
Национално движение за стабилност и възход
Image illustrative de l’article Mouvement national pour la stabilité et le progrès
Logotype officiel.
Présentation
Président Stanimir Ilchev
Fondation
Siège Sofia
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie
Positionnement Centre à centre droit
Idéologie Social-libéralisme
Libéral-conservatisme
Affiliation européenne ALDE
Affiliation internationale Internationale libérale
Site web ndsv.bg

Le Mouvement national pour la stabilité et le progrès (en bulgare : Национално движение за стабилност и възход, NDSV) est un parti politique bulgare centriste et libéral.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il est fondé en 2001 par l'ancien roi Siméon II sous le nom de Mouvement national Siméon-II[1] (Национално движение Симеон Втори, NDSV) et prend son nom actuel le [2].

Lors des élections législatives du , le mouvement obtient 42,7 % des suffrages et 119 sièges sur 240, soit 2 de moins que la majorité absolue. Après quelques hésitations, l'ancien roi accepte de prendre la tête du gouvernement, le suivant, sous l'appellation civile Simeon Sakskoburggotski (Симеон Сакскобургготски, parfois francisé en Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha dans les médias francophones) et, selon ses termes, d'entreprendre de « remettre la Bulgarie au travail ».

La Bulgarie inaugure à son tour une ère de cohabitation institutionnelle avec le président de la République, d'abord avec Petar Stoyanov, chef de file de l'ancienne coalition de droite jusqu'en , puis avec Gueorgui Parvanov, issu des rangs du Parti socialiste bulgare (PSB, ex-communistes).

Des élections locales survenues entre-temps se traduisent par un regain de faveur des socialistes, peut-être dû à de sévères mesures économiques prises par le gouvernement du MNS. À l'issue des élections législatives du , Le MNS est largement devancé par le PSB et participe jusqu'en 2009 à un gouvernement de coalition avec celui-ci. Aux élections législatives suivantes, le MNS ne recueille que 3 % des voix et perd toute représentation parlementaire.

Lors des élections européennes de 2014, le MNS se présente sous l'étiquette de « Coalition des démocrates unis » (KOD) avec deux autres petites formations, Bulgarie unie et le Parti social-démocrate, mais avec moins de 1 % des voix ne remporte aucun mandat de député. De nouveau en lice pour le scrutin européen de 2019, en alliance avec Temps nouveaux, le MNS termine à la huitième place avec 1 % des voix.

En 2023, le parti tente un retour sur la scène politique[3] avec l'élection à sa présidence de Stanimir Ilchev[4]. Cependant, le MNS présente une liste aux élections législatives du où il n'obtient que 0,25 % des voix.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Thierry Coosemans, « Les résultats des élections européennes de juin 2009 dans les États membres : 2.4. BULGARIE », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. n° 2038, no 33,‎ , p. 5 (ISSN 0008-9664 et 1782-141X, DOI 10.3917/cris.2038.0005, lire en ligne, consulté le )
  2. Le Monde diplomatique, « Ce long « printemps bulgare » : Repères (Bulgarie) » Accès libre, sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  3. (en) « A Famous Bulgarian Political Party is Returning from the Grave », sur novinite.com,
  4. (bg) « Станимир Илчев бе избран за лидер на НДСВ », sur mediapool.bg,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]