Les Universalistes — Wikipédia

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Présentation
Les Universalistes
Logotype officiel.
Président	Aloïs Lang-Rousseau
Fondation	1996
Positionnement	Centre^[1]
Idéologie	Politique écologique^[2] Animalisme Gaullisme de gauche^[3]
Affiliation nationale	Tous unis pour le vivant
Couleurs	Vert et orange (historiquement vert et bleu)
Site web	les-universalistes.fr

Les Universalistes, anciennement Mouvement hommes animaux nature (MHAN), est un parti politique écologiste et animaliste français créé en 1996. Il est le deuxième parti français créé pour défendre la cause animale, après les Nouveaux écologistes. Tous deux se démarquent du Parti animaliste par leur programme pluriel, incluant également l'écologie et les aspects politiques généraux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Mouvement Hommes Animaux Nature est créé en 1996^[4]. Il compte parmi ses membres fondateurs Liliane Sujansky, ancienne directrice de la SPA et de la Fondation Brigitte Bardot, et Jacques Leboucher, alors responsable de la délégation Alpes-Maritimes de cette même fondation et ancien membre du RPR^[5]. Tous deux partagent le fait d'avoir participé aux élections européennes de 1989 sur la Liste apolitique pour la protection des animaux et de leur environnement, qui avait obtenu alors 1,04 % des voix^[6].

La première participation électorale notable du Mouvement Hommes Animaux Nature date des élections législatives de 2002. Il présente alors 65 candidats et est le deuxième parti à investir le plus grand pourcentage de femmes^[7].

Le parti prend également part à plusieurs élections cantonales (jusqu'en 2011) et régionales, et soutient les listes La France d'en bas lors des élections européennes de 2004^[8].

Pour les échéances électorales de 2007, le MHAN s'inscrit dans une démarche d'union avec Génération écologie, le Mouvement écologiste indépendant et Le Trèfle - Les nouveaux écologistes^[9].

En 2012, il fait alliance avec Le Trèfle - Les nouveaux écologistes^[10].

Le MHAN soutient la candidature de Rama Yade à l'élection présidentielle de 2017^[11]. Dans l'optique des législatives de 2017, le MHAN rejoint en 2016 la Confédération pour l'homme, l'animal et la planète, constituée du parti Le Trèfle - Les nouveaux écologistes et du Mouvement écologiste indépendant^[12].

Le parti change de direction en janvier 2020. Joël-Pierre Chevreux succède à Jacques Leboucher, tandis que le nouveau secrétaire général est Éric Damamme^[13]. Jacques Leboucher reste président d'honneur.

Les élections municipales de 2020 permettent au MHAN d'obtenir ses trois premiers élus municipaux : Laurence Coste^[14] (adjointe au maire de Grasse), Bernard Lucotte (conseiller municipal d'opposition à Seyssins) et Denis Bonzy^[15] (conseiller municipal d'opposition à Saint-Paul-de-Varces). Dans les deux premiers cas, le MHAN avait noué une alliance avec les Républicains, mais à l'échelle nationale, le parti coopère avec un spectre politique plus large, du centre gauche à la droite en passant par les écologistes^[16].

Le 14 septembre 2020, le MHAN et Le Trèfle annoncent « se rassembler au sein d’une plateforme commune »^[17]. Ils indiquent s'inscrire dans une démarche universaliste en opposition avec les unions à gauche comme à droite, disant qu'elles risquent de cautionner ce que respectivement gauche et droite ont de pire.

Le MHAN participe ensuite aux élections régionales et départementales de 2021^[18]. En Île-de-France, la liste conduite par Victor Pailhac (REV-MHAN-MCPA) obtient 1,79% des suffrages. Pour les élections départementales, les trois binômes auxquels le MHAN prend part obtiennent 3,44% (dans l'Isère), 9,75% (dans la Seine-Saint-Denis) et 19,87% (dans les Alpes-Maritimes).

Lors des élections législatives de 2022, le MHAN forme la coalition 'Tous Unis pour le Vivant' avec le MEI, le Trèfle, le Mouvement pour les Animaux, L'Écologie Autrement (union du Rassemblement Éco-Citoyen et du Mouvement Citoyen pour la Protection Animale) et France Écologie^[19]. Associés à la Fédération des Pays Unis, ils présentent ensemble 187 candidatures, dont 33 pour le MHAN. En raison du ralliement d'Europe Écologie Les Verts à l'union de la gauche, ils obtiennent des résultats nettement supérieurs à ceux des autres années : près de 40 000 voix et une moyenne de près de 3%^[20]. La coalition réalise, elle, près de 182 000 voix, la plaçant en tête des coalitions écologistes du pays. Au terme de ces échéances, Aloïs Lang-Rousseau est désigné pour succéder à Joël-Pierre Chevreux à la présidence du parti.

Peu après les élections nationales, le MHAN soutient Pascal Thévenot à l'occasion de l'élection législative partielle dans la deuxième circonscription des Yvelines^[21]. En effet, alors que le député Jean-Noël Barrot est nommé au gouvernement Borne, sa suppléante Anne Grignon est contrainte de démissionner pour cesser d'enfreindre la loi sur le cumul des mandats, qui stipule qu'une suppléante au Sénat ne peut être simultanément suppléante à l'assemblée nationale^[22].

Alors que trois élections sont annulés dans les circonscriptions n° 2, 8 et 9 des Français de l'étranger, le MHAN soutient des candidates et candidats dans les trois circonscription en jeu^[23]. Aloïs Lang-Rousseau est par ailleurs suppléant de Catherine Bompard dans la deuxième circonscription. Ils obtiennent 2,11%.

En septembre 2023, le parti annonce changer de nom et devenir Les Universalistes^[24]. Il prend pour sous-titre le tryptique "Hommes Animaux Planète", en référence à son ancien patronyme. Un événement de lancement a lieu le 15 octobre suivant^[25].

Le 8 février 2024, en vue des élections européennes de 2024, les Universalistes annoncent prendre part à la liste Écologie Positive et Territoires^[26], conduite par Yann Wehrling et soutenue par Corinne Lepage, Cap21, Écologie Positive, France Écologie, Le Trèfle, 100% Citoyens et la Fédération des Pays Unis, coalition régionaliste regroupant notamment Bastir Occitanie, le Parti Breton et le Parti nationaliste basque.