Moutier-d'Ahun — Wikipédia

Moutier-d'Ahun
Moutier-d'Ahun
Le pont médiéval en mai 2005.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité CC Creuse Sud-Ouest
Maire
Mandat
Guy Cathelot
2023-2026
Code postal 23150
Code commune 23138
Démographie
Gentilé Moutiérots
Population
municipale
162 hab. (2021 en diminution de 7,95 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 27″ nord, 2° 03′ 15″ est
Altitude 362 m
Min. 340 m
Max. 456 m
Superficie 9,91 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guéret
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ahun
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Moutier-d'Ahun
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Moutier-d'Ahun
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Moutier-d'Ahun
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Moutier-d'Ahun
Liens
Site web http://moutier-d-ahun.fr/

Moutier-d'Ahun est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ambiance du village depuis le Pont.

Le village est situé à 2 km d'Ahun en descendant vers la Creuse. .

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Ahun, Cressat, Lavaveix-les-Mines, Saint-Martial-le-Mont et Saint-Pardoux-les-Cards.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte du réseau hydrographique de la commune.

Le territoire communal est drainé par la rivière Creuse.

Du nord au sud, le Bois, l'Epy et le Saint-Pardoux y confluent.

La Creuse et le Pont.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 974 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aubusson à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Moutier-d'Ahun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (79,1 %), forêts (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 161, alors qu'il était de 159 en 2015 et de 158 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 50,9 % étaient des résidences principales, 36,6 % des résidences secondaires et 12,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,7 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Moutier-d'Ahun en 2020 en comparaison avec celle de la Creuse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (36,6 %), très supérieure à celle du département (19,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,3 % en 2015), contre 72,9 % pour la Creuse et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Moutier-d'Ahun en 2020.
Typologie Moutier-d'Ahun[I 1] Creuse[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 50,9 64,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 36,6 19,8 9,7
Logements vacants (en %) 12,4 15,9 8,2

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Moutier-d'Ahun est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse et l'Épy. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[16],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moutier-d'Ahun.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 40,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 156 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 46 sont en aléa moyen ou fort, soit 29 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 3] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[20]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[21].

Risques particuliers[modifier | modifier le code]

Le bassin houiller d’Ahun a été le siège d’une exploitation de charbon pendant près de deux siècles, les travaux miniers sont définitivement arrêtés sur l’ensemble du bassin depuis 1969. Il couvre une surface d’environ 25 km2 (14 km de long pour 1 à 2 km de large). La commune, faisant partie de ce bassin, est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation de ces mines. Un Plan de prévention des risques miniers (PPRm), introduit par la loi du et établi par l’État, a été élaboré et approuvé le pour les cinq communes du bassin houiller d’Ahun[22],[23].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Moutier-d'Ahun est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Au XIIe siècle le nom du bourg est attesté sous la forme latinisée Monasterium Agedunense, et ne comportait que quelques maisons en plus du centre religieux. Moustier, puis Moutier, donnera son nom à la commune en 1790, Moutier d'Ahun, puis en 1801 Moutier-d'Ahun[25],[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

À l'époque gallo-romaine, le site se trouvait sur le territoire d'Acitodunum, et était un important nœud de communication vers lequel convergeaient plusieurs voies romaines afin de franchir la Creuse sur un pont. Ce dernier fut plusieurs fois restauré, puis entièrement rebâti au XIe siècle, mais est toujours nommé « pont romain »[27].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Boson II, comte de la Marche, fonde en 997 le monastère de Moutier-d'Ahun, consacré à sainte Marie[28]. Des moines bénédictins y vivent jusqu'à la Révolution française[Note 4].

Les moines souffrent durant la guerre de Cent Ans, les obligeant à reconstruire l'abbatiale en partie détruite[29].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1591 lors des guerres de Religion, des Ligueurs se retranchent dans les bâtiments et subissent un siège qui ruine le site. Privés d'abri, les moines se dispersent dans les maisons du bourg ou ailleurs, et ne réintègrent les lieux conventuels qu'en 1610, après leur reconstruction[30].

De 1630 à 1788, l'établissement est rattaché à l'abbaye de Cluny. À une date indéterminée, il est pillé par des compagnies du régiment d'Enghien de passage dans la région[31].

L'abbatiale conserve des parties de différentes époques : porche gothique ; chœur roman dans lequel se trouvent des boiseries exceptionnelles (1673-1681), sculptées par Simon Bouer[32], donnant vie à des animaux ou personnages fantastiques. Le village a conservé des traces de la nef aujourd'hui manquante : de nombreux réemplois en jalonnent les maisons.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le village a été desservi par la gare d'Ahun sur la ligne de Busseau-sur-Creuse à Ussel qui traverse la commune. Elle est mise en service par la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans en 1864[33].

Vingt enfants de la commune sont morts lors de la Première Guerre mondiale, aucun lors de la seconde.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Guéret du département de la Creuse.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Ahun[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Ahun, porté de 11 à 27 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la circonscription de la Creuse.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Moutier-d'Ahun était membre de la petite communauté intercommunale d'aménagement du territoire Creuse-Thaurion-Gartempe (CIATE), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent normalement avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Creuse Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1989 mai 2020[34] Jean-Claude Trunde[35] PS Retraité de l'enseignement
mai 2020[36] juillet 2021 Isabelle Depeige   Fonctionnaire
Démissionnaire
juillet 2021 2023[37] Jean-Manuel Salguero-Hernandez   Artisan
Démissionnaire
septembre 2023[38] En cours
(au 30 novembre 2023)
Guy Cathelot   Employé retraité

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

En 2021, la commune comptait 162 habitants[Note 5], en diminution de 7,95 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
541585496482476601494493507
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
509513555565572568582587616
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
612597552508505431421384326
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
312274244234195193181176157
2015 2020 2021 - - - - - -
176161162------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Panorama sur le village de Moutier d'Ahun[42] ;
  • Vestige de l'époque gallo-romaine, une borne leugaire (qui indique les distances en lieues gauloises et non pas en milles romains) est dressée à l'intérieur du jardin de l'Abbaye de la ville. Elle est gravée de l'inscription latine suivante : [Imp(eratori) Caes(ari)]/ M(arco) Ant(onio) Gor/diano Pio/ Felici Aug(usto)/ p(ontifici) m(aximo) tr(ibunicia) p(otestate) VI co(n)s(uli)/ II p(atri) p(atriae) proco(n)[s(uli)]/ c(ivitas) L(emovicum) l(eugas) XXXIIII.
    Cette dédidace indique qu'elle a été dressée sur une voie romaine, à 34 lieues de Limoges, sous le règne de l'Empereur Gordien III, en 243 ap.J-C.
  • Abbaye de Moutier-d'Ahun classée au titre des monuments historiques en 1899 et 1924[43] et dont l’église abbatiale présente des parties d'époques variées : porche gothique et chœur roman.
    Le chœur contient de remarquables boiseries de l'époque baroque sculptées par Simon Bauer au XVIIe siècle et représentant des animaux ou des personnages fantastiques[44],[45].
  • Place de l'église, dont les dalles scellées dans l'axe du porche retracent l'histoire du Moutier d'Ahun[42]
  • Pont de Moutier-d'Ahun, un pont souvent qualifié à tort de Romain alors qu'il est roman (il date en effet vraisemblablement du XIIe siècle) franchit la Creuse en contrebas du village. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1920[46].

Le Moutier-d'Ahun dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

La Métive, résidence d'artiste implantée danss un ancien moulin.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gilles Rossignol, Le moutier d'Ahun : Ahun et ses environs, Verso, coll. « Richesses Du Limousin », , 125 p. (ISBN 9782903870591).
  • Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 256 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
    Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Moutier-d'Hahun, pages 156 à 161** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[19].
  4. Il semble qu'à ce moment le monastère n'est plus habité que par cinq moines.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Moutier-d'Ahun » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Moutier-d'Ahun - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Moutier-d'Ahun - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Creuse » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Moutier-d'Ahun et Aubusson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Aubusson_sapc » (commune d'Aubusson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Aubusson_sapc » (commune d'Aubusson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Moutier-d'Ahun », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Moutier-d'Ahun », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. Article R214-112 du code de l’environnement
  20. « barrage de Confolent », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  22. « PPRM du bassin houiller d’Ahun », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
  24. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  25. Yves Lavalade, Les Noms de lieux du pays d'Ahun (Creuse) : Ahun, Cressat, Lépinas, Maisonnisses, Mazeirat, Le Moutier-d'Ahun, Peyrabout, Pionnat, Saint-Hilaire-la-Plaine, Saint-Yrieix-les-Bois, Vigeville, Éditions de l'Esperluette, Limoges, 2017.
  26. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Site internet www.ciate.net __"Le Moutier-d'Ahun".
  28. Cartulaire de l'abbaye d'Uzerche.
  29. Site internet francearchives.fr __"Le Moutier-d'Ahun..."
  30. https://francearchives.fr
  31. Archives départementales de la Creuse __"Abbaye du Moutier-d'Ahun", page 7.
  32. Souvent à tort écrit Bauer.
  33. « Ligne de Busseau-sur-Creuse à Ussel », Histoire de lignes oubliées (consulté le ).
  34. « Moutier-d’Ahun (Creuse) : la liste du maire sortant Jean-Claude Trunde : Le maire sortant Jean-Claude Trunde conduit une liste de « Défense des intérêts communaux de dynamisme et de progrès » pour le Moutier d'Ahun (Creuse) », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « J-Claude Trunde élu pour un 5e mandat », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Une écharpe tricolore pour Isabelle Depeige élue maire de Moutier-d'Ahun (Creuse) », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Moutier-d'Ahun : le maire Jean-Manuel Salguero-Hernandez démissionne : Après la démission, en juillet 2021, d’Isabelle Depeige, élue maire en mai 2020, Jean-Manuel Salguero-Hernandez s’était proposé « pour ne pas décevoir les électeurs ». Moins de deux ans plus tard, il vient, lui aussi, de remettre sa démission », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Guy Cathelot est le nouveau maire de Moutier-d'Ahun : Suite aux élections municipales partielles qui avaient permis à cinq nouveaux élus de compléter l’équipe municipale existante, le conseil au complet s’est réuni pour élire le maire et les adjoint », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. a et b « Le village de Moutier d’Ahun, l’un des villages préférés des Français », Régions / Nouvelle Aquitaine / 23-Creuse /, sur https://www.grandsudinsolite.fr/1475-23-creuse-le-village-de-moutier-dEEahun--lEEun-des-villages-preferes-des-francais.html (consulté le ).
  43. « Eglise de l'Assomption », notice no PA00100114, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. a et b « Moutier d’Ahun », Toute la Creuse > Découvrir > Sites à visiter > Villes et villages de caractère, sur https://www.tourisme-creuse.com/ (consulté le ).
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