Moncef Ben Salem — Wikipédia

Moncef Ben Salem
Illustration.
Portrait de Moncef Ben Salem.
Fonctions
Ministre tunisien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

(2 ans, 1 mois et 5 jours)
Président Moncef Marzouki
Chef du gouvernement Hamadi Jebali
Ali Larayedh
Gouvernement Jebali
Larayedh
Prédécesseur Refâat Chaâbouni
Successeur Taoufik Jelassi
Constituant de la première circonscription de Sfax

(3 mois et 6 jours)
Élection 23 octobre 2011
Législature 2e assemblée constituante tunisienne
Successeur Soulef Ksontini Zekri
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 61 ans)
Nationalité tunisienne
Parti politique Ennahdha
Profession Universitaire
Religion Islam

Moncef Ben Salem (arabe : المنصف بن سالم), né le et mort le , est un scientifique, universitaire et homme politique tunisien.

Il est ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de 2011 à 2014, au sein du gouvernement de Hamadi Jebali puis de celui d'Ali Larayedh.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

Moncef Ben Salem obtient en 1970 un baccalauréat en mathématiques, un diplôme universitaire d'études scientifiques (mathématiques et physique) en 1972, une maîtrise en mathématiques en 1974 puis, en France, un diplôme d'études approfondies en mathématiques appliquées[1] en 1975, un diplôme d’ingénieur principal en automatique et un doctorat en physique fondamentale en 1976 et un doctorat d’État en mathématiques en 1980[2].

Carrière dans l'enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Cofondateur de l'École nationale d'ingénieurs de Sfax (ENIS), il est mis sous surveillance policière, empêché de se déplacer, privé de son passeport et interdit d’enseigner après son licenciement en 1987[2].

À la suite du décret du , qu'il a proposé en tant que ministre, il est nommé professeur de l'enseignement supérieur au sein de l'ENIS[3].

Il est secrétaire général fondateur du syndicat de l'enseignement supérieur à Sfax, professeur visiteur[Quand ?] à l'université du Maryland (États-Unis) ainsi qu'au Centre international de la physique fondamentale, en Italie[2]. Il est également membre du CNRS en France, du Centre international de physique théorique de Trieste (Italie) et de l'Union des physiciens et mathématiciens arabes[2]. Il enseigne par ailleurs à l’Union des universités francophones de Belgique et du Canada[2].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

À la suite de la révolution de 2011, Moncef Ben Salem est nommé en décembre de la même année comme ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le gouvernement dirigé par Hamadi Jebali, qui suit son élection à l'assemblée constituante[2]. Le , il démissionne de l'assemblée constituante, remplacé par Soulef Ksontini Zekri[4].

Le , il est reconduit dans le gouvernement Ali Larayedh. Un an après avoir quitté le gouvernement, il meurt le [5].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié et père de quatre enfants[2].

Références[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]