Mohamed Bazoum — Wikipédia

Mohamed Bazoum
Illustration.
Mohamed Bazoum en 2023.
Fonctions
Président de la république du Niger

(2 ans, 3 mois et 24 jours)
Élection 21 février 2021
Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou
Prédécesseur Mahamadou Issoufou
Successeur Abdourahamane Tchiani (président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, de facto)
Ministre d’État nigérien
Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses

(4 ans, 2 mois et 17 jours)
Président Mahamadou Issoufou
Premier ministre Brigi Rafini
Gouvernement Rafini I et II
Prédécesseur Hassoumi Massaoudou
Successeur Alkache Alhada
Président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme

(7 ans, 3 mois et 3 jours)
Prédécesseur Mahamadou Issoufou
Successeur Foumakoye Gado
Ministre d’État
Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur

(3 ans, 10 mois et 4 jours)
Président Mahamadou Issoufou
Premier ministre Brigi Rafini
Gouvernement Rafini I
Prédécesseur Touré Aminatou Maiga
Successeur Aïchatou Kané Boulama
Ministre des Affaires étrangères

(1 an, 2 mois et 10 jours)
Président Mahamane Ousmane
Chef de l'État Ibrahim Baré Maïnassara
(président du Comité de salut national)
Premier ministre Amadou Cissé
Hama Amadou
Prédécesseur Abdourahmane Hama
Successeur André Salifou
Biographie
Nom de naissance Mohamed Bazoum
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance région de Diffa, République du Niger
Nationalité Nigérienne
Parti politique PNDS-Tarayya
Conjoint Hadiza Ben Mabrouk
Enfants Salem Bazoum
Diplômé de Université de Dakar
Religion Islam sunnite

Mohamed Bazoum
Présidents de la République du Niger

Mohamed Bazoum, né le , est un homme d'État nigérien, président de la république du Niger du au .

Ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses du au , il est candidat à l'élection présidentielle de 2020 qu'il remporte au second tour face à l'ex-président Mahamane Ousmane[1].

Le président Bazoum est renversé par un coup d'État militaire le 26 juillet 2023 émanant de sa propre garde présidentielle. Il refuse cependant de signer sa démission et est gardé en otage par les putschistes dans sa résidence présidentielle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine, enfance et famille[modifier | modifier le code]

Mohamed Bazoum est un Arabe du groupe des Oulad Souleymane[2],[3]. Il est le cadet de six frères et deux sœurs. Il est né, selon les sources, à N'Guigmi, à N'Gourti ou à Bilabrine, des villes de la région de Diffa, proches du lac Tchad[4],[5],[3].

Marié à Hadiza Ben Mabrouk, il est père de cinq enfants, dont un fils prénommé Salem, et une fille aînée prénommée Zazia[6],[7],[8].

Mohamed Bazoum est musulman sunnite[9].

Scolarité et études[modifier | modifier le code]

Il commence ses études primaires à l’école primaire de Tesker (en) de 1966 à 1971 puis au collège d’enseignement général (CEG) de Maïné-Soroa et ensuite de Gouré de 1971 à 1975 où il obtient son brevet d'études du premier cycle (BEPC). Il fréquente le lycée Amadou Kouran Daga de Zinder de 1975 à 1979 d’où il sort avec son baccalauréat A4. Il fait ses études universitaires de 1979 à 1984, à l’université de Dakar au Sénégal, à la faculté des lettres et sciences humaines au département de philosophie. Il est détenteur d’une maitrise en philosophie politique et morale puis d’un diplôme d’études approfondies (DEA), option logique et épistémologie[9].

Syndicalisme[modifier | modifier le code]

Après la vie estudiantine, il s’investit en syndicalisme dans le Syndicat national des enseignants du Niger (SNEN) avant d’intégrer le Bureau exécutif de l’USTN (Union syndicale des travailleurs du Niger)[10],[3]. Mohamed Bazoum est aussi enseignant en philosophie à Tahoua et à Maradi entre 1984 et 1991[3]. En 1991, il représente l'USTN à la Conférence nationale[3].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il est membre fondateur du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) créé en [3]. Il occupe le poste du Président du Comité exécutif national (CEN) de ce parti depuis l’accession en 2011 de Mahamadou Issoufou à la magistrature suprême du Niger[4].

En janvier 1998, le président Ibrahim Baré Maïnassara dénonce un complot visant à le tuer. Si la réalité de ce complot est contestée, plusieurs membres de l'opposition politique sont néanmoins accusés, dont Hama Amadou et Mahamadou Issoufou. Mohamed Bazoum, bras droit d'Issoufou, est arrêté[11].

Quatre fois élu député (1993, 2004, 2011 et 2016) de la circonscription spéciale de Tesker (Zinder) et plusieurs fois vice président de l'Assemblée nationale et président du groupe parlementaire du PNDS-Tarayya, il a été aussi membre du parlement de transition de 2010 à 2011. Mohamed Bazoum est également secrétaire d’État auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération chargé de la coopération de 1991 à 1993 pendant la transition démocratique post conférence nationale.

Il fait partie du groupe des 14 députés qui déposent la motion de censure qui entraîne la chute du gouvernement de Hama Amadou.

Mohamed Bazoum est ministre des Affaires étrangères de 1995 à 1996 et de 2011 à 2015[4]. Entre 2015 et 2016, il est ministre d’État à la présidence où il a comme tâche principale l'organisation de la réélection du président Issoufou[4].

Entre et , Mohamed Bazoum est ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses.

Contrairement à certains ministres du gouvernement, il n'est pas impliqué dans les scandales de corruption qui émaillent le Niger durant cette période[12].

Élection présidentielle de 2020-2021[modifier | modifier le code]

Il devient le le candidat du PNDS Tarayya pour l’élection présidentielle de 2020-2021 en vue de succéder au président Mahamadou Issoufou qui ne peut briguer un troisième mandat conformément à la constitution[5].

En , Mohamed Bazoum démissionne du gouvernement pour se consacrer à la campagne électorale. Il est remplacé par Alkache Alhada[13].

En , Sani Issoufou Mahamadou, le fils du président Issoufou, est nommé directeur de la campagne de Mohamed Bazoum[14].

Au premier tour de l'élection présidentielle, il obtient 39,3 % des voix et finit en première position. Au second tour, le , il affronte Mahamane Ousmane[15].

La victoire attendue de Bazoum à l'élection présidentielle de 2020-2021 malgré son appartenance à une ethnie ultra-minoritaire au Niger, les Oulad Souleymane — principalement présents en Libye —, est perçue comme un signe d'une bonne santé de la vie politique nigérienne, qui se détacherait d'un vote à prédominance communautaire auquel le pays était jusque-là habitué. Bazoum ne bénéficie ainsi d'aucun fief électoral « naturel » acquis à sa candidature. Cette appartenance ethnique n'est cependant pas dépourvue de polémique identitaire, une partie de l'opposition l'utilisant pour jeter le doute sur la légitimité, voire la légalité, de sa candidature en faisant courir le bruit qu'il serait né à l'étranger, appelant les électeurs à ne pas élire un « président libyen » et à « ne pas choisir un blanc », en référence à son teint relativement clair. Cet argument identitaire est alors commun dans la région, ayant notamment déjà été utilisé par le passé contre son principal opposant, Mahamane Ousmane[16].

Le , la Cour constitutionnelle déclare Mohamed Bazoum élu président de la République[17].

Dans la nuit du 30 au 31 mars 2021, une tentative de putsch est déjouée[18],[19].

Président de la République[modifier | modifier le code]

Le président Bazoum lors de la Soixante-dix-septième session de l'Assemblée générale des Nations unies en 2022.

Il est investi le 2 avril 2021 pour un mandat de cinq ans[20].

Sa présidence est perçue comme « bicéphale » du fait de son tandem avec son prédécesseur dont il échoue à se défaire de la tutelle[21]. Certains observateurs considèrent cependant que Bazoum avait montré sa différence avec Issoufou, en particulier sur les questions sécuritaires où sa politique réduit les attaques de djihadistes, et cela explique la plus grande popularité dont il bénéficie au Niger[22],[23].

Lutte contre les groupes djihadistes[modifier | modifier le code]

À partir de 2021, le Niger connait une diminution des violences et des attaques djihadistes[24]. Le 1er janvier 2023, le général Salifou Modi, chef d'État-Major des Forces armées nigériennes, salue notamment les résultats obtenus par le président Bazoum : « Depuis le 7 janvier 2022, la situation sécuritaire générale de notre pays s’est globalement améliorée. Et cette accalmie, nous la devons à votre politique de défense et de sécurité »[25].

L'Armed Conflict Location and Event Data project (Acled), un projet de l'université du Sussex, confirme ces propos au début du mois d'août 2023 et déclare que le niveau de violences a « considérablement » baissé depuis 2021. « Statistiquement, sur le plan des violences et des conflits, le Niger s’en sort beaucoup mieux que ses voisins »[25]. Les violences avaient culminé en 2019 et 2020, notamment avec l'attaque d'Inates et l'attaque de Chinégodar[25].

Relations avec le Mali[modifier | modifier le code]

Dès son investiture en tant que président de la république du Niger, Mohamed Bazoum suscite la polémique en fustigeant son voisin du Mali au sujet de l'activité des terroristes dans la région frontalière aux deux pays :

« Le combat contre ce groupe sera très difficile aussi longtemps que l’État malien n’aura pas exercé la plénitude de sa souveraineté sur ces régions (…)  La situation actuelle au Mali a un impact direct sur la sécurité intérieure de notre pays. C’est pourquoi notre agenda diplomatique sera centré sur le Mali (…)[26] »

Ces propos déplaisent au Mali dont les dirigeants refusent désormais de coopérer avec le nouveau président nigérien[27].

Coup d'État militaire, déposition et détention[modifier | modifier le code]

Au matin du 26 juillet 2023, des éléments de la Garde présidentielle menés par le général Omar Tchiani retiennent en otage le président Mohamed Bazoum au palais présidentiel, ainsi que son épouse et leur fils Salem[28],[29]. Des pourparlers se déroulent toute la journée, sans succès[30],[31],[32]. Le limogeage de Tchiani et la restructuration de la garde présidentielle étaient prévus pour le lendemain[33].

De son côté, le ministre des Affaires étrangères Hassoumi Massaoudou prend contact avec les Français de la force Barkhane pour leur demander leur appui contre les putschistes[34]. Cependant, le gouvernement français se montre réticent, tandis que les forces nigériennes loyalistes finissent progressivement par rallier les putschistes afin d'éviter des combats fratricides[34]. Bazoum lui-même s'oppose à une intervention et préfère privilégier le dialogue[34].

Une junte militaire, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), annonce sa destitution dans la nuit du 26 au 27 juillet peu avant minuit, après avoir pris le contrôle de la télévision publique[35]. Une bonne partie de l'armée rallie le putsch, dont le chef d'état-major[36]. Le 28 juillet, Abdourahamane Tchiani est nommé à la tête de la junte[37].

Selon The Associated Press, la junte a menacé de tuer Bazoum si la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) devait lancer une intervention après le sommet du 10 août qui a mobilisé ses forces en attente autour des frontières du Niger[38].

En septembre 2023, Mohamed Bazoum, retenu avec son épouse et son fils Salem, saisit la Cour de justice de la CEDEAO pour obtenir sa libération et le rétablissement de l'« ordre constitutionnel » au Niger[39]. Sa fille aînée Zazia Bazoum Mohamed, qui vit en France, appelle à sa libération ainsi qu'à celle de sa mère et de son frère[40].

Le 19 octobre 2023, la junte militaire annonce que Mohamed Bazoum, retenu prisonnier depuis le putsch, a cherché à fuir vers le Nigeria mais que la junte militaire a déjoué cette évasion[41]. Ses avocats contestent cette accusation et dénoncent l'absence d'information concernant le président déchu et sa famille[42]. La justice nigérienne « confirme » la version de la junte[43].

En novembre 2023, les avocats de Mohamed Bazoum présentent leurs arguments devant la Cour de justice de la Cedeao[44]. Le 23 novembre 2023, le Parlement européen approuve une résolution condamnant le coup d'État, demandant la libération de Mohamed Bazoum et son retour au pouvoir. La résolution appelle aussi les États membres de l'Union européenne à adopter des sanctions contre la junte nigérienne[45],[46].

En décembre 2023, Le Nigeria appele les militaires au pouvoir au Niger à libérer Mohamed Bazoum et sa famille et à l’autoriser à se rendre dans un pays tiers[47].

Le 15 décembre 2023, alors que la Cédéao a acté la veille son renversement, la Cour de justice de la Cédéao, ordonne la remise en liberté immédiate et sans conditions de Mohamed Bazoum et son retour au pouvoir[48].

Le 8 janvier 2024, Salem Bazoum, fils de Mohamed Bazoum, séquestré avec son père et sa mère dans un lieu gardé secret, est libéré et part au Togo[49].

Le 24 février 2024, la CEDEAO lève les sanctions contre le Niger, mais continue d'exiger la libération de Mohamed Bazoum et de sa femme[50].

Décoration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « 2ndtour | Commission Électorale Nationale Indépendante »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  2. Thalia Bayle, « Le Niger est en train de lâcher les anciens kadhafistes », Mondafrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c d e et f Mathieu Olivier, « Niger : dix choses à savoir sur Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  4. a b c et d Mathieu Olivier, « Mohamed Bazoum, 55 ans, ministre d’État, président du PNDS-Tarayya », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  5. a et b « Niger : Mohamed Bazoum candidat du parti au pouvoir à la présidentielle de 2021 », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  6. « Mohamed Bazoum », sur live.banquemondiale.org, (consulté le )
  7. « Niger : Mohamed Bazoum un président élu démocratiquement victime de son armée | TV5MONDE - Informations », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  8. « Niger : la fille du président Mohamed Bazoum dénonce des conditions de détention "très difficiles" », sur TF1 INFO, (consulté le )
  9. a et b « Biographie de Mohamed Bazoum », sur Niger Inter, (consulté le ).
  10. « Les vérités de Mohamed Bazoum | Tamtaminfo », sur tamtaminfo.com (consulté le ).
  11. Thomas Sotinel, « Au Niger, le chef de l'Etat dénonce une tentative de coup d'Etat », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. « Mohamed Bazoum, président déchu du Niger, un des derniers amis de l'Occident au Sahel », sur Challenges, (consulté le ).
  13. Mathieu Olivier, « Niger : Mohamed Bazoum quitte le gouvernement avec la présidentielle en ligne de mire », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  14. « Présidentielle au Niger : le fils de Mahamadou Issoufou nommé directeur de campagne de Mohamed Bazoum », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  15. Mathieu Olivier, « Présidentielle au Niger : un second tour entre Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  16. « Mohamed Bazoum favori du second tour de la présidentielle au Niger », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  17. « Niger: la Cour constitutionnelle déclare Mohamed Bazoum vainqueur du 2nd tour de la présidentielle », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « « Tentative de coup d’État » au Niger deux jours avant l’investiture de Mohamed Bazoum », sur JeuneAfrique.com, JeuneAfrique, (consulté le ).
  19. « Le Niger victime d'une tentative de coup d'État », sur France 24, (consulté le ).
  20. « Niger: la Cour constitutionnelle déclare Mohamed Bazoum vainqueur du 2nd tour de la présidentielle », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  21. « Coup de force au Niger : Bazoum tentait de "gagner en autonomie" face à sa garde présidentielle », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  22. « Niger: «L'argument sécuritaire ne peut pas justifier un coup d'État» », Radio France international,
  23. « Niger: «Il n'y a pas de blocage de la démocratie, c'est un cas de figure différent des coups d'État précédents» », RFI,
  24. Élise Barthet, Emma Larbi et Pierre Lepidi, Au Niger, après le putsch, les groupes armés djihadistes sur la brèche, Le Monde, 10 août 2023.
  25. a b et c Christophe Châtelot, Au Niger, le nombre d’attaques djihadistes augmente depuis le coup d’Etat, Le Monde, 17 août 2023.
  26. « Niger-Mali : à Bamako, les propos de Mohamed Bazoum font polémique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  27. Le Point magazine, « Bazoum devient président du Niger et accuse les jihadistes de "crimes de guerre" », sur Le Point, (consulté le )
  28. « Un coup d'État en cours au Niger ? Des militaires retiennent le Président Mohamed Bazoum dans son palais », sur midilibre.fr (consulté le ).
  29. « Tentative de coup d’État au Niger : qui est le général Tchiani qui défie Mohamed Bazoum ? », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  30. « Niger : tentative de coup d’État, le président Bazoum retenu par la garde présidentielle », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  31. « Tentative de coup d’État au Niger : Mohamed Bazoum dans l’impasse après l’échec des médiations », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  32. « Au Niger, le président Mohamed Bazoum face à une tentative de coup d’Etat de la garde présidentielle », sur Le Monde,
  33. « Le général Tchiani, un "homme à poigne" à la tête du Niger », sur TV5MONDE - Informations, (consulté le ).
  34. a b et c Elise Barthet et Morgane Le Cam, Niger : la France a été sollicitée pour libérer le président Mohamed Bazoum, Le Monde, 19 août 2023.
  35. « Niger: des militaires affirment avoir renversé le régime du président Mohamed Bazoum », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  36. « Au Niger, l’armée en passe de réussir son putsch », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  37. « Le général Tchiani, nouvel homme fort du Niger à l'épreuve du pouvoir », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  38. (en) Sam Mednick et Chinedu Asadu, « Western officials: Niger junta warned they’d kill deposed president after any military intervention », Associated Press,
  39. « Niger : Mohamed Bazoum saisit la Cour de justice de la Cedeao », sur LeMonde,
  40. « «Il faut obtenir la libération de ma famille»: l'appel au secours de la fille du président du Niger, Mohamed Bazoum », sur Le Figaro, (consulté le )
  41. « Au Niger, la junte au pouvoir affirme que le président déchu, Mohamed Bazoum, a « tenté de s’évader » », sur LeMonde,
  42. « Au Niger, les avocats de Mohamed Bazoum rejettent les accusations de la junte sur une supposée tentative d’évasion du président déchu », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  43. « Niger : la justice confirme une tentative d’évasion de Mohamed Bazoum », Le Monde et AFP,
  44. « La Cour de justice de la Cedeao examine le cas de Mohamed Bazoum », Jeune Afrique,
  45. « Niger: le Parlement européen condamne le coup d’État et exige la libération du président Bazoum », Radio France internationale,
  46. (en) « Motion for a European Parliament resolution on the unlawful detention of President Mohamed Bazoum in Niger », Parlement européen,
  47. « Le Nigeria appelle le Niger à libérer Mohamed Bazoum », Jeune Afrique,
  48. « Niger : la Cour de justice de la Cedeao ordonne la remise en liberté « immédiate » de Mohamed Bazoum », Le Monde,
  49. « Au Niger, en libérant le fils du président déchu Mohamed Bazoum, la junte espère desserrer l’étau des sanctions », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. « ECOWAS lifts sanctions on Niger amid tensions in West Africa bloc », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]