Mobilier national — Wikipédia

Mobilier national
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Mobilier national et manufactures nationales des Gobelins de Beauvais et de la Savonnerie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Forme juridique
Domaine d'activité
Gestion des sites et monuments historiques et des attractions touristiques similairesVoir et modifier les données sur Wikidata
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Le Mobilier national est un établissement public à caractère administratif français dépendant de la direction générale de la création artistique du ministère français de la Culture, et qui comprend la manufacture des Gobelins, la manufacture de Beauvais, la manufacture de la Savonnerie à Paris et Lodève et les Ateliers nationaux de dentelle du Puy-en-Velay et d'Alençon[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Avant le Mobilier national[modifier | modifier le code]

À la fin du Moyen Âge, « l'ameublement des châteaux royaux est un enjeu primordial pour la cour royale qui se met en scène à travers l'exposition de ses collections d'objets d’art, essentiellement l'orfèvrerie et les textiles »[2]. La cour itinérante nécessite ainsi un service de l'intendance royale chargé, en coulisses, de pourvoir en meubles et en tapisseries les différentes résidences royales, ainsi que celles de leurs serviteurs (en premier lieu les ministres) afin de rendre possible cette représentation quasi permanente. La responsabilité des meubles incombe généralement au valet de chambre tandis que l'entretien et la garde des tapisseries et tentures d'apparat est confiée aux tapissiers, ces deux fonctions ayant tendance à fusionner au XVIIe siècle et devenir des valets de chambre-tapissiers[3].

Sous l'Ancien Régime, Henri IV crée le Garde-Meuble royal en 1604[4], administration royale que Colbert réorganise en 1663 sous le nom de Garde-Meuble de la Couronne[5] et qui, après plusieurs lieux, s'installe en 1772 dans un bâtiment spécialement créé, l'hôtel du Garde-Meuble, actuel Hôtel de la Marine à Paris.

Supprimé à la Révolution, le 30 Floréal an VI ()[6], cette administration renaît en 1800 sous le nom de Garde-Meuble des Consuls, puis Mobilier impérial en 1804[5]. À la suite de plusieurs autres déménagements, il s'installe de 1852 à 1937 au 103 quai d'Orsay, correspondant au terrain aujourd'hui occupé par le musée du quai Branly.

1870 à nos jours[modifier | modifier le code]

Il prend son nom actuel de Mobilier national après la chute du Second Empire en 1870[5]. La dispersion de ses collections entre différents ministères, administrations et palais[5] est alors aggravée par les incendies du palais des Tuileries et du château de Saint-Cloud[5].

Dans ses locaux du 103 quai d'Orsay, en partie reconstruits en 1884, un musée est ouvert deux jours par semaine le jeudi et le dimanche, afin « de faire passer successivement sous les yeux du public les séries de tapisseries et les meubles précieux qui appartiennent au mobilier national ».

En 1892, l'administrateur du Garde-Meuble National, Édouard-Thomas Williamson, est l'auteur d'un catalogue de la collection du musée[7]. La IIIe République ordonne par la loi du , la réalisation d'un inventaire des meubles présents dans les réserves[5].

En 1901, le musée du Louvre prend en charge par décret du gouvernement une partie des collections et des pièces rares, auparavant réunies dans le musée du Garde-Meuble.

En 1937, le Mobilier national quitte le terrain du quai d'Orsay, pour accueillir le Centre des métiers de l'Exposition universelle de 1937 et est installé dans un nouveau bâtiment construit par Auguste Perret sur les anciens jardins de la manufacture des Gobelins.

En 1959, le Mobilier national est rattaché au ministre chargé des Affaires culturelles[5] et en 1982, il est placé sous la tutelle de la Délégation aux Arts plastiques du ministère de la Culture[5].

Le , le Mobilier national devient un service à compétence nationale[8],[5].

Au , en application du décret no 2021-1890[1], il change à nouveau de statut pour celui d'établissement public à caractère administratif.

Depuis 2020, le Mobilier national lance une campagne de nouvelles acquisitions. Durant le premier confinement, le Mobilier national, avec le soutien du ministère de la Culture, a lancé un appel à propositions pour soutenir ce secteur du design fragilisé, au moyen d’une campagne inédite d’acquisition[9].

Missions[modifier | modifier le code]

En 1924 aménagement de la salle de Versailles pour élection du président de la République.
Action de restauration d'un tapis
Restauration d'un tapis dans un des ateliers de restauration du Mobilier national.

Il a pour mission de meubler les bâtiments officiels de la République française (Palais de l'Élysée[10], Hôtel de Matignon, certains ministères et ambassades à l'étranger, etc.), auxquels il prête certains des objets de sa collection. Celle-ci en compte plus de 200 000, datant du XVIIe siècle à nos jours. 75 000 d’entre eux possèdent une valeur patrimoniale, parmi lesquels plusieurs milliers d’objets prestigieux ou précieux[11]. Ils stockent également les drapeaux étrangers utilisés lors des réceptions de dignitaires étrangers[12].

Il est également chargé de la conservation et de l'entretien de ces objets, au sein de sept ateliers d'art : restauration de tapisseries, restauration de tapis, tapisserie d'ameublement, tapisserie de décor, menuiserie en sièges, ébénisterie et lustrerie-bronze.

Outre les objets eux-mêmes, le Mobilier national conserve une documentation comprenant des dessins ou des archives.

En 1964, André Malraux, alors ministre de la Culture, fait créer un atelier de recherche et de création au sein du Mobilier national : l'ARC[5].

Le Mobilier national a aussi un rôle de médiation culturelle, notamment par l'organisation d'expositions.

Ces principales missions ont été définies par un décret en date du [5],[13], codifié entre-temps au code du patrimoine.

Manufactures et ateliers nationaux[modifier | modifier le code]

Au Mobilier national ont été rattachés :

Le récolement[modifier | modifier le code]

Depuis l'origine de l'institution, l'administration générale du Mobilier national réalise périodiquement l'inventaire de ses richesses. Le premier inventaire connu fut entrepris par Gédéon Berbier du Mets, dès sa nomination par Colbert à la tête du Garde-Meuble royal. L’inventaire entrepris depuis 1950 est aujourd’hui informatisé[14].

L'une des missions importantes de l'établissement, est la vérification régulière de la présence physique des biens mis à disposition, sous sa responsabilité[Note 1], afin d'éviter des « disparitions », lors des prêts aux différents organismes (environ 180 000 prêts)

Les observations successives de la Cour des comptes, et particulièrement son rapport public de 1996, ont conduit le Premier ministre de l'époque, Alain Juppé, à publier une circulaire, le de cette même année, à la suite de laquelle le décret no 96-750 du [15] a créé une commission (la CRDOA), chargée de diriger le récolement[Note 2] de tous les dépôts de mobilier et d'œuvres d'art consentis par la Direction des musées de France, le Musée national d'art moderne, le Mobilier national, le Fonds national d'art contemporain. Les travaux de cette nouvelle commission, ont débuté en [16], et depuis lors, de nombreuses irrégularités sont signalées périodiquement aux autorités compétentes, suivies de dépôts de plaintes[17].

En 2007, peu avant son départ, le Premier ministre de l'époque, Dominique de Villepin, avait fait diligenter un inventaire général, transmis à son successeur François Fillon, et qui avait permis à la commission de récolement, et de l'inventaire physique, de constater la disparition de plus de 17 000 pièces, soit environ 19,1 % des objets prêtés[18],[19].

Plus récemment, la Cour des comptes, dans son rapport 2014, indique que 625 objets, ainsi que 32 œuvres prêtées par les musées nationaux, sont signalés comme « non vus »[20],[21], ce que la Cour des comptes assimile à de pures et simples « disparitions »[Note 3].

Avec un taux de perte de 26 %, le ministère des Affaires étrangères est le plus mauvais élève. Les ambassades, richement dotées, sont les plus faciles à dépouiller. En particulier en Europe de l’Est, où l’on a retrouvé des objets provenant des représentations françaises sur le marché de Naschmarkt, à Vienne, en Autriche[22].

Siège[modifier | modifier le code]

Son dépôt est situé 1 rue Berbier-du-Mets, dans le 13e arrondissement de Paris (quartier de Croulebarbe), dans un bâtiment en béton armé construit en 1936 par Auguste Perret sur les anciens jardins de la manufacture des Gobelins. Son entrée principale se situe sur la place en Hommage-aux-Femmes-Victimes-de-Violences, près du square René-Le Gall.

Liste des responsables[modifier | modifier le code]

Liste établie d'après les Almanachs officiels, dossiers de légion d'honneur et la bibliographie indiquée. Les dates avec crochets signifient que ce sont des dates où l'on sait que le personnage occupe ces fonctions, la période peut s'étendre avant ou après. Les dates sans crochets sont les dates de début ou fin avérées.

Garde-Meuble de la Couronne[23][modifier | modifier le code]

Intendants[modifier | modifier le code]

  • 1604-? : Etienne de La Font,sieur de La Motte, auditeur de la Chambre des comptes de Rouen, intendant des meubles de la Couronne par lettres de provision du .
  • 16??-16?? : Jacob de La Font, dates inconnues
  • -1627 : Jean Dujon, sieur de La Vallée d’Assigny (?-1652), trésorier général de la cavalerie légère, intendant des meubles de la Couronne
  • 1627-1642 : Pierre Bonnard (?-1642), contrôleur général des gabelles en la généralité de Paris, intendant général des meubles de la Couronne
  • 1642-1658 : Roger Bonnard, intendant général des meubles de la Couronne
  • 1658-1662 : Paul Dujardin, intendant général des meubles de la Couronne
  • 1662- : Prosper Bauyn, sieur d’Angervillier (?-1700), intendant général des meubles de la Couronne
  • - : Gédéon Berbier du Metz (1626-1709), intendant et contrôleur général des meubles de la Couronne. La rue où se trouve le Mobilier national, dans le 13e arrondissement porte son nom
  • - :
  • - : Moïse-Augustin de Fontanieu (1662-1725), secrétaire du roi, directeur général du commerce, intendant et contrôleur général des meubles de la Couronne
  • - : Gaspard Moïse Augustin de Fontanieu (1694-), conseiller au Parlement de Paris, intendant et contrôleur général des meubles de la Couronne en survivance (1717-), en titre (-)
  • - : Pierre-Élisabeth de Fontanieu (1731-1784), intendant et contrôleur général des meubles de la Couronne
  • - : Marc-Antoine Thierry de Ville-d'Avray (1732-1792), premier valet de chambre du roi, intendant et contrôleur général des meubles de la Couronne, commissaire général de la Maison du roi au département du Garde-meuble de la Couronne en survivance (-), en titre (-)

Gardes généraux[modifier | modifier le code]

  • 1616-? : Jacques Valetz, garde-meuble du roi
  • 1630 : Nicolas de Jacquinot, garde des meubles du roi
  • 1629-1651 : Jean Gaboury, garde-meuble et tapissier du roi
  • 1651- : Charles Moysnier, garde général des meubles de la Couronne
  • -1665 : Henri Guillain, valet de chambre de la reine, garde général des meubles de la Couronne
  • -1685 : Louis Le Cosquino, sieur de Fulvy (?-1685), garde général des meubles de la Couronne
  • -1693 : Charles-Lavinio Turola ou Tourolle (?-1693), garde-meuble du palais Mazarin, garde général des meubles de la Couronne
  • - : Dominique-Léonard Turola ou Tourolle (?-1701), garde général des meubles de la Couronne
  • - : Macé Courcelles (?-1728), valet de chambre du roi, garde général des meubles de la Couronne
  • - : Claude Nérot (1672-1750), receveur général des domaines à Caen puis à Rouen, commis à la garde des meubles de la Couronne (-1716), garde général des meubles de la Couronne (-)
  • 1742-1748 : Charles Tourolle (1693-1748), maréchal des logis du roi, garde général des meubles de la Couronne en survivance (1728-1742), en titre (1742-1748)
  • 1748- : Claude Nérot, garde général des meubles de la Couronne
  • -1753 : Philibert Chanousse-Ollivier (1700-1773), garde général des meubles de la Couronne
  • 1753-1764 : Jean-François Gentil de Cœur vers 1670-1764), garde général des meubles de la Couronne
  • - : Pierre Randon de Pommery (vers 1714-1787), receveur général des finances de la généralité de Soissons, garde général des meubles de la Couronne; Marc-Antoine-François Randon de La Tour (1736-1793), garde général des meubles de la Couronne en survivance (-)
  • -1792 : Alexandre Lemoine de Crécy (1735-1794), garde général des meubles de la Couronne

Mobilier national, Mobilier impérial, Garde-meuble de la couronne, Garde-meuble national[modifier | modifier le code]

  • - : Jean-Bernard Restout, directeur du Garde-meuble national[24]
  • -11 frimaire an II () : François-Louis Bayard, inspecteur général provisoire du Garde-meuble national[24]
  • 11 frimaire an II ()-14 fructidor an II () : Louis-François Dubois, inspecteur provisoire du Garde-meuble national[24]
  • 14 fructidor an II ()-1er brumaire an V () : François-Louis Bayard, inspecteur général provisoire du Garde-meuble national
  • 22 frimaire an IV ()-26 vendémiaire an VI () : Nicolas-Auguste Villette, directeur général du Garde-meuble national[24]
  • 1797-1804 : Martin Lefuel, contrôleur de l'administration intérieure du palais du Directoire exécutif puis du palais des consuls, puis conservateur du mobilier des palais du gouvernement
  • 13 brumaire an XIII ()- : Étienne-Jacques Calmelet (1773-1840), administrateur du Mobilier impérial[25],[24]
  • 1806-1814 : Alexandre-Jean Desmazis (1768-1841), administrateur du Mobilier impérial[26],[24]
  • 1814- : Armand Thierry de Ville-d'Avray (1773-1844), premier valet de chambre du roi, intendant du Garde-meuble de la Couronne
  • -1830 : Louis-Victoire-Xavier Papillon, baron puis vicomte de La Ferté (1784-1849), intendant général de l’argenterie et des menus-plaisirs du roi, directeur général du Mobilier de la Couronne[27].
  • 1831-1848 : Germain Delavigne (1790-1868), conservateur du Mobilier de la Couronne puis du Mobilier national[28]
  • - : Louis-Michel Leblond[29], inspecteur principal (-), directeur, puis directeur inspecteur (-), puis inspecteur général (-)
  • - : Thomas Moore Williamson (1809[Note 4]-1875)[30], administrateur du Mobilier de la Couronne
  • ?-1874 : Narcisse Paul Léon Bidos (1816-.), inspecteur principal de la régie des palais nationaux [31].
  • - : Charles Joly dit un temps « Joly de Montesson » (1834-1916), chef de bureau à la direction des bâtiments civils et palais nationaux, conservateur du Mobilier national[32]
  • [33]-1894 : Édouard Thomas Williamson (né à Paris le ), commis principal à l'administration du Mobilier de la Couronne puis du Mobilier national, rédacteur au ministère des Travaux publics, conservateur du Mobilier national[34]
  • 4 ou - : Henri Théodore Locquet (Paris, - Paris, )[35], sous-chef de bureau à al direction des bâtiments civils et palais nationaux, administrateur du garde-meuble national
  • [36]- : Ernest Dumonthier (né à Paris le )[37], sous-chef de bureau au ministère de l'Instruction publique, administrateur du Mobilier national
  • - : Guillaume Janneau (Saint-Nazaire, 1887-1957), inspecteur des monuments historiques[38]

Mobilier national[modifier | modifier le code]

Avec ajout progressif des manufactures des Gobelins, Savonnerie, Beauvais, Lodève, dentelles d'Alençon et du Puy.

Administrateurs généraux et directeurs[modifier | modifier le code]

  • 1941-1944 : Guillaume Janneau Il devient à cette date administrateur général à la fois du Mobilier national et des Manufactures nationales des Gobelins, Beauvais, la Savonnerie qui sont rattachés à l'institution.
  • - : Georges Fontaine (1900-1969), conservateur en chef du département des objets d'art du Musée du Louvre, nommé administrateur général le Il poursuit sa carrière comme inspecteur général de l'enseignement artistique en 1950[39].
  • -14 octobre 1960 : Henri Gleizes (1914-2000), administrateur général
  • 14 octobre 1960-1963 : Michel Florisoone (1904-1973), conservateur des musées nationaux, administrateur général
  • 16 décembre 1963-12 septembre 1991 : Jean Coural (1925-2001), conservateur des musées nationaux, administrateur général
  • -1993 : Raymond Lachat[40], inspecteur de la jeunesse et des sports, administrateur général
  • -2003 : Jean-Pierre Samoyault[41], conservateur général du patrimoine, administrateur général
  • 1er mars 2003-2014 : Bernard Schotter[42], administrateur civil hors classe, administrateur général
  • janvier- : Jérôme Poulain, administrateur civil hors classe, secrétaire général du Mobilier national, administrateur général par intérim de au
  • - : Hervé Barbaret, administrateur civil hors classe, directeur
  • 11 - : Catherine Ruggeri, inspectrice générale des affaires culturelles, directrice par intérim[43]
  • Depuis le  : Hervé Lemoine, conservateur général du patrimoine, directeur puis Président depuis le 1er janvier 2022[44],[45]

Directeurs des collections[modifier | modifier le code]

  • 1992-1993 : Nicole de Reynies (1938-), conservatrice générale du patrimoine, directrice des collections
  • 1994-2003 : Colombe Samoyault-Verlet (1938-2009), conservatrice générale du patrimoine, directrice des collections
  • 2003-2012 : Arnauld Brejon de Lavergnée (1945-), conservateur général du patrimoine, directeur des collections
  • 2012-2018 : Christiane Naffah-Bayle (1951-), conservatrice générale du patrimoine, directrice des collections
  • 2018-2021 : Thierry Sarmant (1969-), conservateur général du patrimoine, directeur des collections
  • depuis 2021 : Emmanuel Pénicaut, conservateur général du patrimoine, directeur des collections

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La procédure de l’état annuel appliquée au Mobilier National et qui, selon la commission, « engage la responsabilité des dépositaires et devrait être indissociable de l’arrêté de dépôt »
  2. La précédente commission de récolement n'avait été créée qu'en 1966. En 1996, son domaine de compétence a été étendu, et sa mission redéfinie. En ce qui concerne les musées de France, le récolement décennal n'a été rendu obligatoire qu'à partir de l'arrêté du
  3. Parmi les différents ministères, celui de l’Éducation nationale est le moins soigneux, avec un taux de 45,7 %. La plupart des disparitions sont cependant anciennes : pour les Musées nationaux, 60 % des pertes se situent ainsi avant 1945.
  4. Né à Londres le 5 juin 1809.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Décret du 29 décembre 2021 portant création de l'établissement public Mobilier national - Manufactures nationales des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie - Ateliers-conservatoires d'Alençon et du Puy-en-Velay.
  2. Caroline Vrand, « Tendre » et « destendre » : l’ameublement des résidences royales à la fin du Moyen Âge », Livraisons de l'histoire de l'architecture, no 25,‎ , p. 109 (DOI 10.4000/lha.310).
  3. Le Garde-Meuble de la Couronne et ses intendants du XVIe au XVIIIe siècle, CTHS, , p. 18-19.
  4. Le Garde-Meuble de la Couronne et ses intendants du XVIe au XVIIIe siècle de Stephane Castelluccio, (ISBN 2-7355-0554-5), édition CTHS, 2004, p. 31
  5. a b c d e f g h i j et k Mobilier national, « Mobilier national - Petit Historique », Mobilier national (consulté le )
  6. Aleth Tisseau des Escotais, Le Garde-Meuble sous la Révolution et l'Empire (1792-1815), Ecole nationale des chartes, (lire en ligne)
  7. Édouard-Thomas Williamson, « Musée du Garde-Meuble », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  8. Arrêté du 23 décembre 2002 érigeant le Mobilier national et les manufactures nationales des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie en service à compétence nationale, sur le site legifrance.gouv.fr, consulté le 24 septembre 2015
  9. « Catalogue - Campagne d'acquisition 2020 | Mobilier national », sur www.mobiliernational.culture.gouv.fr (consulté le )
  10. Mobilier national, « Palais de l'Élysée, Présidence de la République », sur mobilier-national.culture.gouv.fr (consulté le ).
  11. Les Collections
  12. Claire Bommelaer, « Le Mobilier national dans tous ses états », Le Figaro, vendredi 24 avril 2015, page 28.
  13. Décret n°80-167 du 23 février 1980 Fixant les modalités de mise en dépôt, de contrôle et d'entretien par l'administration générale du mobilier national, de meubles et objets mobiliers dans les immeubles administratifs, sur le site legifrance.gouv.fr, consulté le 24 août 2014
  14. Mobilier National, « Mobilier National : Conserver, Inventorier, Inspecter », sur mobiliernational.culture.gouv.fr (consulté le ).
  15. Décret n°96-750 du 20 août 1996 portant création d'une nouvelle commission de récolement des dépôts d'œuvres d'art, sur le site legifrance.gouv.fr, consulté le 24 août 2014
  16. Le Sénat, « Disparition de meubles mis en dépôt par le Mobilier national, 12ème législature », sur Année 2004 (consulté le ).
  17. Ministère de la Culture, « A la recherche des œuvres déposées et disparues issues des collections nationales », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
  18. Jeanne Pavard, « Face au pillage du mobilier national, l’État doit améliorer la gestion de son patrimoine », sur contrepoints.org, (consulté le ).
  19. forums France 2, « Inventaire 2007 du mobilier national », sur forums.france2.fr, (consulté le ).
  20. Cour des Comptes - Chambres régionales des comptes, « Rapport public annuel 2014 », sur ccomptes.fr, année 2014 (consulté le ).
  21. Dominique Albertini - Libération, « Les meubles disparus de la République », sur liberation.fr, (consulté le ).
  22. Roland du Luart - Sénat, commission des Finances, « Rapport d'information fait au nom de la commission des finances sur l'inventaire des œuvres d'art en dépôt dans les représentations diplomatiques », sur ladocumentationfrancaise.fr, (consulté le ).
  23. Stéphane Casteluccion, ses deux ouvrages sur les intendants du garde-meuble de la Couronne
  24. a b c d e et f Aleth Tisseau des Escotais, « Le Garde-meuble sous la Révolution et l’Empire (1792-1815). Une institution royale en contexte républicain puis impérial » (thèse d'école des chartes).
  25. Pierre Branda, Napoléon et ses hommes : La Maison de l'Empereur, 1804-1815, Fayard, 2011, 584 p. ; Mathieu Da Vinha, Raphaël Masson, Versailles : Histoire, dictionnaire et anthologie, Robert Laffont, 2015, 1292 p.
  26. Almanach impérial 1813.
  27. Almanach royal, 1826 ; 1827 ; 1828 ; 1829 ; [1].
  28. Almanach royal, 1832 ; 1835 ; 1839 ; 1844 ; 1845 ; 1847.
  29. Almanach impérial, 1853.
  30. Almanach impérial 1854 et 1868 (sans prénom, sans doute s'agit-il de lui) ; dossier de Légion d'honneur ; archives du Mobilier national, registre matricule du personnel.
  31. Almanach national 1873.
  32. Almanach national ; dossier de Légion d'honneur.
  33. Dossier de légion d'honneur ; Almanach national, 1879 ; 1886.
  34. Marius Vachon, Château de Saint-Cloud, son incendie en 1870 : Inventaire des œuvres, 2016. Almanach national 1879. Almanach national 1886 sous le titre d'administrateur. Almanach national 1887 sous le titre de conservateur. Cf aussi : Almanach impérial 1868.
  35. Dossier de Légion d'honneur (indiquant une prise de fonction au 4 août) ; Archives du Mobilier national, registre matricule, indiquant arrivée au 5 août.
  36. Dossier de légion d'honneur.
  37. Dossier de légion d'honneur ; Archives du Mobilier national, registre matricule du personnel.
  38. Archives du Mobilier national : administrateur adjoint du Mobilier national en 1923 puis administrateur en 1926. Il est en plus chargé provisoirement des fonctions de directeur de la manufacture nationale de Beauvais, le 1er janvier 1935, et de Sèvres au 1er janvier 1937. À compter du 1er janvier 1941, administrateur général du Mobilier national et des manufactures nationales des Gobelins, Beauvais, Sèvres. Suspendu le 14 septembre 1944, il est réintégré le 29 août 1945 et admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 14 septembre 1945. La Manufacture des Gobelins, dans la première moitié du XXe siècle.
  39. Archives du Mobilier national.
  40. JORF no 239 du 12 octobre 1991, page 13420.
  41. JORF n° 38 du 15 février 1994, page 2614.
  42. JORF n° 44 du 21 février 2003, page 3207, texte n° 61.
  43. JORF n° 0169 du 21 juillet 2017, texte n° 40.
  44. « Hervé Lemoine, nouveau directeur du Mobilier national », sur mobiliernational.culture.gouv.fr, (consulté le ).
  45. JORF n°0020 du 25 janvier 2018, texte n° 57.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Edouard-Thomas Williamson, Les Meubles d'art du mobilier national, choix des plus belles pièces, 1888
  • Stéphane Castelluccio, Le Garde-meuble de la Couronne et ses intendants du XVIe au XVIIIe siècle, Paris, CTHS, 2004
  • Henri Gleizes, Dans les coulisses du Mobilier national, Paris, Olivier Orban, 1983
  • Jean-Pierre Samoyault, Le Mobilier national et les manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais sous la IVe République, commandes et achats, Centre national des arts plastiques, 1997
  • Aleth Tisseau des Escotais, « Le Garde-Meuble sous la Révolution et l’Empire (1792-1815) : une institution royale en contexte républicain puis impérial », thèse de l’Ecole nationale des chartes, 2013
  • Jules Guiffrey, Inventaire général du mobilier de la couronne sous Louis XIV (1663-1715), Paris, 1885-1886 :

Liens externes[modifier | modifier le code]

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