Moïro — Wikipédia

Moïro, Myro
Naissance IIIe siècle av. J.-C.
Byzance, Grèce
Auteur
Langue d’écriture grec ancien
Genres

Moïro, Moerô ou Myro (en grec ancien Μοιρώ / Moirố) est une poétesse grecque du IIIe siècle av. J.-C.

Biographie[modifier | modifier le code]

Moïro a vécu à Byzance. Elle est l'épouse d'Andromaque le Philologue (en) et la mère de Homère le Tragique.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Moïro est l'auteur de poèmes en hexamètres (hymne à Poséidon, Imprécations, Mnémosynê...), d'épigrammes et de poésies diverses. Athénée la cite comme ayant été victime d'un plagiat :

« “On ne voit approcher de là ni des volatiles, ni les πέλειαι tremblantes, qui portent l'ambroisie à Jupiter[1].” Or, il ne faut pas croire qu'il s'agit de pigeons (peleiades) qui portent l'ambroisie à Jupiter, comme plusieurs se le sont imaginé ; ce qui ne serait pas digne de sa majesté ; mais il faut l'entendre des pléiades. [...] Mœro de Byzance est la première qui a bien saisi l'idée des vers d'Homère, lorsqu'elle écrivait, dans son ouvrage intitulé La Mémoire, ou Mnémosyne, que c'étaient les Pléiades qui portaient l'ambroisie à Jupiter. Cratès, le critique, s'étant approprié l'idée de cette femme, a publié, comme lui appartenant à lui-même, ce qu'elle avait dit[2]. »

Deux épigrammes de Moïro ont été conservées par l'Anthologie Palatine (livre VI, poèmes 119 et 189).

Antipatros de Thessalonique la range au nombre des neuf muses terrestres[3].

Traductions[modifier | modifier le code]

Postérité[modifier | modifier le code]

Art contemporain[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Homère, Odyssée [détail des éditions] [lire en ligne], XII, 62.
  2. Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne), XI, 490e, trad. Jean Baptiste Lefebvre de Villebrune.
  3. Anthologie Palatine, IX, 26.
  4. of byzantium.php Musée de Brooklyn - Centre Elizabeth A. Sackler - Moïro de Byzance
  5. Judy Chicago, The Dinner Party : From Creation to Preservation, Londres, Merrel 2007. (ISBN 1-85894-370-1).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (grc + fr) Yves Battistini (trad. du grec ancien), Poétesses grecques, Paris, Imprimerie nationale, coll. « La Salamandre », , 355 p. (ISBN 2-7433-0260-7).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Traduction : Anthologie Palatine, livre VI, 119, 189.