Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo — Wikipédia

Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo
Image illustrative de l’article Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo
Abréviation MONUSCO
Type Opération de maintien de la paix
Siège 12 av. des Aviateurs (La Gombe, Kinshasa)
Commandement de la force Drapeau d'Afrique du Sud Derrick Mbuyiselo Mgwebi
Drapeau de Djibouti Awalé Abdounasir (police)
Financement 1 398 475 300 $
(juillet 2014 – juin 2015)
Contribution et personnel
Contributeurs
Observateurs militaires 462 observateurs
Troupe 19 461 soldats
Policiers 1 090 policiers
Civils locaux 2 725 civils
Civils internationaux 937 civils
472 volontaires des Nations unies
Pertes 93 morts

La Mission de l'Organisation des Nations unies en république démocratique du Congo (Monuc), devenue la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (Monusco)[1] le , est une mission de maintien de la paix en république démocratique du Congo de l’ONU. Elle a été créée par la résolution 1279[2] du Conseil de sécurité en date du .

La MONUSCO est dirigée, de janvier 2018 à janvier 2021 par la diplomate algérienne Leila Zerrougui. Bintou Keïta, Guinéenne, lui succède à partir de février 2021[3].

Le budget annuel de la Monuc est d'environ 1,5 milliard de dollars[4].

La Monuc a été préparée par trois résolutions du Conseil de sécurité et la situation en république démocratique du Congo a donné lieu à une cinquantaine de résolutions[5] du Conseil de sécurité de 1999 à 2008. Elle a été dirigée pendant les deux premières années par l'ambassadeur Morjane de Tunisie.

Le quartier général de cette mission a été installé à Kinshasa, avec en outre la division de la RDC en 6 secteurs, ayant chacun un QG de secteur.

La MONUC, en collaboration avec l'ONG Fondation Hirondelle, a fondé en 2002 Radio Okapi, devenu le média le plus écouté en RDC[réf. nécessaire].

Historique[modifier | modifier le code]

Un hélicoptère sud-africain Denel AH-2 Rooivalk assurant la protection d’un convoi d’ex-combattants FDLR, pour leur enrôlement au camp de transit de Kanyabayonga.

La situation en république démocratique du Congo est d'une très grande complexité. En 1999, cette situation héritait de l'état de déliquescence dans lequel le régime de Mobutu a laissé le pays, et donc d'un État déstructuré qui avait été artificiellement créé par la colonisation, d'un territoire de plus de 2 millions de kilomètres carrés et peuplé par près de 60 millions d'habitants, d'une population très variée parlant 250 langues, dont des congolais rwandophones, de l'installation depuis 1994 dans l'Est du pays du noyau des anciennes milices génocidaires et des anciennes Forces armées rwandaises décidées à se servir du Kivu pour reconquérir le Rwanda. À cela s'ajoutait le pillage permanent dont souffre ce pays victime de ses immenses richesses depuis deux siècles, dont sont responsables de nombreuses multinationales qui ont des relais utilisant les rivalités locales[6][source insuffisante], et une myriade de conflits locaux[7]. Enfin, depuis 1998, la deuxième guerre du Congo complique encore la situation.

Créée pendant la Deuxième guerre du Congo pour tenter de ramener la paix dans ce pays, la MONUC fait face à la guerre du Kivu pour limiter les pertes parmi la population civile, faire respecter les accords de cessez-le-feu et faire rentrer au Rwanda les ex-génocidaires rwandais.

Les cinquante résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies depuis 1999 et les 17 000 casques bleus actuellement déployés en RDC n'ont pu jusqu'à maintenant ramener la paix. Une opération militaire autorisée par l'ONU, européenne et ponctuelle, l'opération Artémis, est venue soutenir en 2003 la MONUC, au nord du Kivu en Ituri.

En , alors que le conflit a repris dans le nord Kivu, la MONUC doit faire face à la démission de son commandant deux mois après sa prise de fonction[8].

À partir du [9], les forces congolaises appuyées par une brigade d'intervention de l'ONU lancent une offensive avec des moyens lourds : plus de 3 600 militaires congolais déployant des chars T-55 et des véhicules de combat d'infanterie BMP-2 et la brigade de la force d'intervention de la Monusco appuyé par de l'artillerie, des Mi-35 de l’armée ukrainienne, trois Denel AH-2 Rooivalk de la force aérienne sud-africaine (qui interviennent à partir du )[10] lancent une offensive générale[11] dans la zone de 700 km2 contrôlée par le M23 qui déclare qu'elle dépose les armes le [12].

Le rôle de la Monusco a été confirmé et repris dans l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la république démocratique du Congo et la région[13] de 2013.

Ces dernières années, le rôle principal de la MONUSCO est de protéger les civils Congolais[14]. Mais force est de constater que, après plus d'une vingtaine d'années de présence des forces onusiennes en république démocratique du Congo, la géostratégie dans la région des grands lacs africains ne cesse d’être de plus en plus perceptible sur la base du pillage des minerais de sang, des violences sexuelles, des crimes de guerre et crimes contre l'humanité... [réf. souhaitée] De plus, « depuis plusieurs années, les forces armées de maintien de la paix sont intervenues souvent, très mal ou trop tard, mais la charte onusienne leur interdit de se mêler des affaires intérieures des États. En effet, à cause d’une passivité trop excessive, elles paraissent moins efficaces sur le terrain où elles interviennent. Cela est sans doute dû au fait que les résolutions votées par les États membres préconisent, par peur du danger, la simple interposition et non le rétablissement du droit, au besoin par la force. »[réf. souhaitée]

Le 12 Mars 2017, deux experts de l'ONU, Zaida Catalan (suédoise) et Michael Sharp (Étasunien) sont portés disparus alors qu'il enquêtaient dans la province du Kasaï central sur des fosses communes liées au conflit armé qui avait éclaté dans la région après la mort du chef coutumier Kamuina Nsapu, tué par les forces de sécurité en août 2016[15]. Plusieurs enquêteurs onusiens s'interrogent sur le rôle de Kinshasa. Les militaires congolais restreignent les déplacement des casques bleus uruguayens chargés d'enquêter sur la zone de la disparition. Le 27 Mars, les cadavres des deux experts sont retrouvés dans un village, enterré dans une fosse avec une troisième personne de nationalité congolaise. Zaida Catalan a été décapitée. Dans la semaine qui suit, une vidéo de l’exécution par balle des deux experts fuite dans la presse[16]. Selon la version officielle, ils ont été exécutés par des miliciens de la secte Kamuina Nsapu. Mais, en juin 2017, un rapport remis au Conseil de sécurité de l'ONU estimait que ce double meurtre était un "guet-apens prémédité" et n'excluait pas l'implication de membres de la sécurité d'État. Le 29 janvier 2022, la justice militaire congolaise prononce, 51 condamnations à mort. Malgré tout, les quatre ans de procès n'ont pas répondu à toutes les questions sur l'assassinat des experts onusiens et n'ont pas permis d'identifier d'éventuels commanditaires[15].

En juillet 2022, Des centaines de manifestants en colère ont saccagé et pillé à Goma, les installations de la mission des Nations unies, accusée d’inefficacité dans sa lutte contre les groupes armés de l’est de la république démocratique du Congo (RDC). Après avoir barricadé les grandes artères de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, ces manifestants scindés en deux groupes ont pris d’assaut le siège local de la Monusco ainsi que sa base logistique[17]. D'autres manifestations ont lieu notamment à Beni et à Butembo et à Uvira entraînant officiellement la mort de 36 personnes et plus 170 blessés[18].

En novembre 2023, la République démocratique du Congo signe des accords pour le retrait complet de la force de maintien de la paix des Nations unies de la MONUSCO. La MINUSCO compte environ 15 000 soldats de la paix stationnés à travers le pays[19].

Sièges de secteur[modifier | modifier le code]

Déploiement de la Monuc en décembre 2009.

Le QG de Kinshasa se trouve sur le boulevard du 30 juin, en plein quartier des affaires (commune de Gombe), à quelques centaines de mètres des principales ambassades (Belgique, France, États-Unis) et des grands hôtels (Hôtel Memling). La principale base logistique et ses dépôts est située au sud-est de la ville, dans la commune de Limete. Une autre implantation importante se trouve située au sud-ouest de la Gombe (quartier Socimat), à proximité de la baie de Ngaliema.

Budget et effectif[modifier | modifier le code]

En 2012 la Monuc dispose d'un budget de 1,490 milliard de dollars. L'effectif déployé de plus de 23 000 personnes dépasse l'effectif autorisé (22 016 personnes)[20].

Effectifs[modifier | modifier le code]

Le général J. Baillaud en 2013.

À la date du , la Monusco comptait un effectif de 18 914 personnes dont 16 819 militaires, 747 observateurs militaires et 1 354 policiers[21] :

  • Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud : 1 202 militaires et 12 observateurs militaires ;
  • Drapeau de l'Algérie Algérie : 5 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Bénin Bénin : 450 militaires, 14 observateurs militaires et 21 policiers ;
  • Drapeau du Bangladesh Bangladesh : 2 523 militaires, 30 observateurs militaires et 387 policiers ;
  • Drapeau de la Belgique Belgique : 22 militaires, 5 observateurs militaires et 1 policier ;
  • Drapeau de la Bolivie Bolivie : 10 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine : 5 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Brésil Brésil : 1 Force Commander et 6 militaires staff
  • Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso : 9 observateurs militaires et 18 policiers ;
  • Drapeau du Cameroun Cameroun : 5 observateurs militaires et 19 policiers ;
  • Drapeau du Canada Canada : 8 observateurs militaires et 4 policiers ;
  • Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine : 14 policiers ;
  • Drapeau de la République populaire de Chine République populaire de Chine : 218 militaires et 16 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Colombie Colombie : 10 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire : 35 policiers ;
  • Drapeau du Danemark Danemark : 2 observateurs militaires ;
  • Drapeau de l'Égypte Égypte : 1 000 militaires, 24 observateurs militaires et 144 policiers ;
  • Drapeau de l'Espagne Espagne : 2 observateurs militaires ;
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : 2 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la France France : 5 officiers d'état-major et 9 policiers ;
  • Drapeau du Ghana Ghana : 462 militaires et 27 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Guatemala Guatemala : 150 militaires et 8 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Guinée Guinée : 22 policiers ;
  • Drapeau de l'Inde Inde : 3 707 militaires, 60 observateurs militaires et 255 policiers ;
  • Drapeau de l'Indonésie Indonésie : 175 militaires et 17 policiers ;
  • Drapeau de l'Irlande Irlande : 3 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Jordanie Jordanie : 220 militaires, 25 observateurs militaires et 9 policiers ;
  • Drapeau du Kenya Kenya : 24 observateurs militaires ;
  • Drapeau de Madagascar Madagascar : 17 policiers ;
  • Drapeau du Mali Mali : 19 observateurs militaires et 27 policiers ;
  • Drapeau du Malawi Malawi : 17 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Malaisie Malaisie :15 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Maroc Maroc : 848 militaires et 5 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Mongolie Mongolie : 2 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Mozambique Mozambique : 1 observateur militaire ;
  • Drapeau du Népal Népal : 1 026 militaires et 25 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Niger Niger : 15 observateurs militaires et 30 policiers ;
  • Drapeau du Nigeria Nigeria : 26 observateurs militaires et 1 policier ;
  • Drapeau de la Norvège Norvège : 1 observateur militaire ;
  • Drapeau d'Oman Oman : 2 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Pakistan Pakistan : 3 562 militaires et 57 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Paraguay Paraguay : 17 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Pérou Pérou : 7 observateurs militaires ;
  • Drapeau des Philippines Philippines : 2 observateurs militaires et 6 observateurs policiers ;
  • Drapeau de la Pologne Pologne : 3 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Portugal Portugal : 3 observateurs militaires et 1 policier ;
  • Drapeau de la Tchéquie République tchèque : 3 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Roumanie Roumanie : 22 observateurs militaires et 14 observateurs policiers ;
  • Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni : 5 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Russie Russie : 30 observateurs militaires et 1 policier ;
  • Drapeau du Sénégal Sénégal : 20 observateurs militaires et 270 policiers ;
  • Drapeau de la Serbie Serbie : 6 militaires et 2 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka: 4 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Suède Suède : 6 observateurs militaires et 4 policiers ;
  • Drapeau de la Suisse Suisse : 3 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Tanzanie Tanzanie : 2 observateurs militaires ;
  • Drapeau du Tchad Tchad : 20 policiers ;
  • Drapeau du Togo Togo : 5 policiers ;
  • Drapeau de la Tunisie Tunisie : 31 observateurs militaires ;
  • Drapeau de la Turquie Turquie : 11 policiers ;
  • Drapeau de l'Ukraine Ukraine : 13 observateurs militaires et 4 policiers ;
  • Drapeau de l'Uruguay Uruguay : 1 248 militaires, 45 observateurs militaires et 2 policiers ;
  • Drapeau du Yémen Yémen : 6 observateurs militaires et 10 policiers ;
  • Drapeau de la Zambie Zambie : 21 observateurs militaires.

Le , 981 civils internationaux, 2 827 civils locaux et 616 volontaires de l’ONU sont aussi déployés dans le cadre de la Monusco.

Commandants[modifier | modifier le code]

Nom Fonction ou grade Pays Mandat Commentaire
Mountaga Diallo Général de division Sénégal - (3 ans et 9 mois)
Sumaila Iliya Général Nigéria
Babacar Gaye Général Sénégal - (3 ans et 6 mois)
Vicente Diaz de Villegas y Herrería Général de Corps d'Armée Espagne - (1 mois)
Ishmeel Ben Quartey Général de brigade Ghana depuis le commandant ad intérim
Babacar Gaye Général de Corps d'Armée Sénégal Débute en septembre
Derick Mbuyiselo Mgwebi[22] Général de Corps d'Armée Afrique du Sud -

Abus sexuels[modifier | modifier le code]

Des personnels de la Monuc ont été impliqués dans 140 cas d'allégations sur des abus d'exploitation sexuelle entre et [23]. De nouveaux cas ont été rapportés, notamment en 2008 et 2014[24],[25]. Malgré une « tolérance zéro » affichée, de multiples missions de l'ONU ont été entachées par des incidents de ce type, notamment en Érythrée, au Burundi, au Soudan, au Liberia, en Côte d'Ivoire[23] et en République centrafricaine[26][non pertinent].

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. MONUSCO, Portail de l'ONU
  2. Résolution 1279 du Conseil de sécurité
  3. Le Monde avec AFP, « Une Guinéenne nouvelle émissaire de l’ONU en RDC », Le Mone Afrique,‎ (lire en ligne)
  4. MONUSCO, Faits et chiffres
  5. Résolutions du Conseil de sécurité
  6. Radio France internationale, Pillage de la RDC : l’union fait la force
  7. Séverine Autesserre, The Trouble with the Congo: Local Violence and the Failure of International Peacebuilding, New York, Cambridge University Press,
  8. Le Secrétaire général de l'ONU annonce la démission du commandant de la force de la Monuc - 27 octobre 2008
  9. Rigaud - 27 octobre 2013
  10. Wingrin 2013
  11. « RDC: à Chanzu, les FARDC célèbrent leur victoire contre le M23 », sur Radio France internationale, (consulté le )
  12. Christophe Rigaud, « RDC : Un nouveau scénario s'écrit au Kivu », sur Afrikabia, (consulté le )
  13. « 2013, Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la république démocratique du Congo et la région », sur www.peacemaker.un.org, (consulté le )
  14. (en) « MONUSCO at glance », MONUSCO,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. a et b « Experts de l'ONU tués en RD Congo : 51 personnes condamnées à mort », sur France 24, (consulté le )
  16. « Assassinat des experts de l’ONU : les « Congo files » dévoilent les interrogations sur le rôle de Kinshasa – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  17. « POLITIQUE RDC : des manifestations contre la Monusco à Goma tournent au pillage », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « POLITIQUE Bilan revu des manifestations anti-MONUSCO en RDC : 36 morts », Radio Okapi,‎ (lire en ligne)
  19. « WORLD NEWS Congo and the UN sign a deal for peacekeepers to withdraw after more than 2 decades and frustration », sur AP News, (consulté le )
  20. Faits et chiffres - site de la MONUSCO
  21. Operationspaix.net
  22. « Équipe d'encadrement de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUSCO) », sur www.un.org (consulté le )
  23. a et b [1]
  24. « La MONUC enquête sur des abus sexuels impliquant des casques bleus », sur ONU Info, (consulté le ).
  25. « afrique.kongotimes.info/monde/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  26. « De nouvelles accusations d’abus sexuels portées contre les casques bleus de la MINUSCA », sur MINUSCA, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

  • Christophe Rigaud, « RDC : Le M23 lâché par Kigali ? », Afrikabia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • (en) Dean Wingrin, « First ever combat for Rooivalk », defenceWeb,‎ (lire en ligne, consulté le )

Résolutions du Conseil de sécurité[modifier | modifier le code]

1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]