Min Tanaka — Wikipédia

Min Tanaka
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (79 ans)
Tokyo (Japon)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
田中泯Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Taille
1,78 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Site web

Min Tanaka (田中 泯, Tanaka Min?), né Tanaka Shōji à Tokyo le , est un danseur, chorégraphe et acteur japonais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1945[1] à Tokyo, il est formé par Tomio Hiraoka et Miyako Shiga, eux-mêmes anciens élèves de la danseuse Seiko Takada[1]. Il se produit en Europe dès 1978[1]. Il est par exemple à Paris au musée des Arts décoratifs en 1978[2], et à nouveau dans cette même ville l'année suivante, en 1979[3]. Il fonde sa compagnie, Maijuku, en 1981[1],[4].

Min Tanaka devient un disciple de Tatsumi Hijikata[1] après sa rencontre avec celui-ci[4]. Tatsumi Hijikata chorégrapguie pour lui un solo en 1984. Min Tanaka inscrit également ses créations dans le mouvement butō[4]. C'est un des premiers danseurs butō à se produire eb France[4]. En 1985, il crée une ferme, la Shintai Kisho Noujo, dans le village de Hakushū[1], situé dans la préfecture de Yamanashi (région du Chūbu). Il y pratique l'agriculture en même temps que la danse[2]. C'est là qu'il prépare ses créations[4]. Il y crée aussi un festival, le festival Art-camp Hakushū. En 1996, il transforme sa compagnie en un organisme de recherche, le Laboratoire des ressources de la danse[1].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Mikoko Goto et Philippe Le Moal, « Tanaka, Min », dans Philippe Le Moal (dir.), Dictionnaire de la danse, Éditions Larousse, , p. 419
  2. a et b « Le danseur Min Tanaka sort de sa réserve à Angers », Liberation,‎ (lire en ligne)
  3. M. M., « Tanaka Min à la Forge », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. a b c d et e Catherine Bedarida, « Le buto, danse de l'extrême », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]