Mildgyth — Wikipédia

Mildgyth
Image illustrative de l’article Mildgyth
Fête 17 janvier

Mildgyth est une sainte anglaise qui aurait vécu au VIIe siècle. Les historiens modernes ne sont pas certains qu'elle ait réellement existé.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mildgyth serait la benjamine des filles de Merewalh, roi des Magonsæte, un peuple de l'ouest des Midlands soumis au royaume de Mercie, et de Domne Eafe, la petite-fille du roi du Kent Eadbald (r. 616-640). Elle aurait pour sœurs aînées Mildburh, abbesse de Much Wenlock, et Mildrith, abbesse de Minster-in-Thanet. Alors que l'historicité de Mildburh et Mildrith ne fait pas de doute pour les chercheurs modernes, celle de Mildgyth est davantage sujette à question, de même que celle de Merefin, un fils supposé de Merewalh et Domne Eafe[1].

D'après la tradition de l'abbaye de Minster-in-Thanet, attestée dans le Catalogus Sanctorum Pausantium in Anglia (Lambeth Palace MS 99, XIIIe siècle) Mildgyth serait devenue religieuse à Eastry avant de succéder à sa sœur Mildrith comme abbesse de ce monastère, où elles auraient été toutes deux inhumées[2]. Leurs ossements auraient été cachés à Lyminge après la destruction de Thanet par les Vikings, puis transférés au prieuré Saint-Grégoire de Cantorbéry (en) par l'archevêque Lanfranc en 1085[2]. Néanmoins, une autre tradition veut qu'elle soit enterrée en Northumbrie, après avoir vécu dans un monastère dont le nom n'est pas précisé[2].

Culte[modifier | modifier le code]

Mildgyth est fêtée le 17 janvier[2].

Arbre généalogique[modifier | modifier le code]

Arbre généalogique de la famille royale du Kent au septième siècle.EormenricCaribert IerIngebergeÆthelberht de KentBerthe de KentEmma (fille de Clotaire II)Æthelburg de KentAnna d'Est-AnglieEormenredEanswithEorcenberht de KentSexburge d'ElyÆthelred et ÆthelberhtDomne EafeEgbert Ier de KentClotaire de KentErmenildaEorcengotaMildrèdeMilburgeWerburh
Arbre généalogique de la famille royale du Kent au septième siècle.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sims-Williams 2005, p. 50.
  2. a b c et d Farmer 2011.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]