Mihai Tudose — Wikipédia

Mihai Tudose
Illustration.
Mihai Tudose en 2018.
Fonctions
Député européen
En fonction depuis le
(4 ans, 9 mois et 11 jours)
Élection 26 mai 2019
Législature 9e
Groupe politique S&D
Député

(18 ans, 6 mois et 24 jours)
Législature 4e, 5e, 6e et 7e
Premier ministre de Roumanie

(6 mois et 18 jours)
Président Klaus Iohannis
Gouvernement Tudose
Législature 8e
Coalition PSD-ALDE
Prédécesseur Sorin Grindeanu
Successeur Mihai Fifor (intérim)
Viorica Dăncilă
Ministre de l'Économie

(4 mois et 6 jours)
Président Klaus Iohannis
Premier ministre Sorin Grindeanu
Gouvernement Grindeanu
Prédécesseur Alexandru Petrescu
Successeur Mihai Fifor
Ministre de l'Économie, du Commerce et du Tourisme

(11 mois)
Président Traian Băsescu
Klaus Iohannis
Premier ministre Victor Ponta
Gouvernement Ponta IV
Prédécesseur Constantin Niță
Successeur Costin Grigore Borc
Biographie
Date de naissance (57 ans)
Lieu de naissance Brăila (Roumanie)
Nationalité Roumaine
Parti politique FDSN (1992–1993)
PDSR (1993–2001)
PSD (2001–2019)
Pro Romania (2019–2020)
PSD (depuis 2020)
Diplômé de Université chrétienne Dimitrie Cantemir
École nationale d'études politiques et administratives[1]

Mihai Tudose
Premiers ministres de Roumanie

Mihai Tudose, né le à Brăila, est un homme d'État roumain. Membre du Parti social-démocrate (PSD), il est Premier ministre de 2017 à 2018. Il adhère au parti Pro Romania en 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Il naît le à Brăila.

Ministre de l'Économie[modifier | modifier le code]

De à , il est ministre de l'Économie, du Commerce et du Tourisme dans le gouvernement Ponta IV.

En , il redevient ministre de l'Économie, dans le gouvernement Grindeanu. Lors de ce deuxième passage au ministère de l'Économie, il n'a pas pu mener à bien les réformes économiques[2].

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Le , après avoir obtenu le renversement de Sorin Grindeanu, le PSD le propose au poste de Premier ministre[3], alors qu'il a été accusé d'avoir plagié une thèse pour son doctorat obtenu en [4].

Le président Klaus Iohannis valide néanmoins ce choix le soir même[5], rompant ainsi son engagement d' de ne pas « désigner une personne poursuivie ou condamnée »[6]. Déclarant que « La crise que nous traversons nuit gravement à la Roumanie, à son économie et à son image à l'étranger », il justifie cette nomination par le besoin « d'avoir rapidement un nouveau gouvernement »[7].

Le , les deux chambres du Parlement sont réunies en séance commune pour s'exprimer sur une motion de censure déposée par l'opposition contre le gouvernement. Les parlementaires du PSD et de l'ALDE s’abstiennent lors de ce vote, alors que ceux du PNL, de l'USR et du PMP votent en faveur de la motion et ceux de l’UDMR ne prennent part au vote. La motion rassemble 159 votes, loin des 233 votes nécessaires pour être adoptée[8].

Le , les deux chambres du Parlement sont de nouveau réunies en séance commune pour s'exprimer sur une motion de censure déposée par l'opposition contre le gouvernement. Les parlementaires du PSD et de l'ALDE s’abstiennent lors de ce vote, alors que ceux du PNL, de l'USR et du PMP votent en faveur de la motion et ceux de l’UDMR ne prennent part au vote. La motion, qui recueillie 159 voix, n'est pas adoptée[9].

Mis en minorité lors d'un vote interne du PSD, le , il démissionne et annonce qu'il n'assurera pas l'intérim à la tête du gouvernement[10]. La nomination du vice-Premier ministre Paul Stănescu, pour une période intérimaire maximum de 45 jours, est annoncée[11]. Finalement, le président Klaus Iohannis décide de nommer le ministre de la Défense Mihai Fifor[12]. Le jour même, le PSD propose la députée européenne Viorica Dăncilă pour lui succéder[13]. Le , le président Iohannis nomme celle-ci au poste de Premier ministre[14]. Elle prend ses fonctions le 29 janvier[15].

En , il annonce qu'il quitte le PSD, dont il dénonce la direction « autoritaire », pour rejoindre le parti Pro Romania (PRO) de Victor Ponta[16]. Il quitte PRO en [17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ro) « Mihai Tudose », sur cdep.ro.
  2. « Roumanie: le social-démocrate Mihai Tudose désigné Premier ministre », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  3. « Roumanie. Le PSD propose Mihai Tudose comme Premier ministre », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  4. (ro) « Mihai Tudose, propus premier », sur digi24.ro, (consulté le ).
  5. (ro) « Klaus Iohannis a decis desemnarea lui Mihai Tudose pentru funcția de prim-ministru », sur activenews.ro, (consulté le ).
  6. « Je ne désignerai pas une personne poursuivie ou condamnée dans la fonction de premier ministre », sur Bucarest Hebdo, (consulté le ).
  7. « Roumanie: le social-démocrate Mihai Tudose désigné Premier ministre », sur FranceSoir, (consulté le ).
  8. (en) « Romania’s government survives no-confidence vote », sur intellinews.com, (consulté le ).
  9. « Roumanie. Le gouvernement Tudose survit à une motion de censure », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (ro) « Mihai Tudose confirma demisia din functia de premier: Plec cu fruntea sus / Nu voi asigura interimatul/ PSD isi da jos al doilea guvern intr-un an de zile », sur hotnews.ro, .
  11. « Roumanie : démission du Premier ministre social-démocrate », sur Europe 1, (consulté le ).
  12. « Roumanie: la gauche en quête d'un Premier ministre », sur Le Point, (consulté le ).
  13. « Roumanie: la gauche propose une eurodéputée au poste de Premier ministre », sur Le Point, (consulté le ).
  14. « Roumanie : l'eurodéputée sociale-démocrate Viorica Dancila nommée Premier ministre », sur Europe 1, (consulté le ).
  15. « Roumanie: le nouveau gouvernement de gauche investi, inquiétudes pour la justice », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
  16. « Roumanie : la majorité de gauche affaiblie par plusieurs départs », sur Le Figaro, (consulté le ).
  17. (ro) « Mihai Tudose a demisionat din Pro România », sur digi24.ro (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]