Michel Vergnier — Wikipédia

Michel Vergnier
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription Creuse
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Jean-Baptiste Moreau

(15 ans et 7 jours)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
Circonscription 1re de la Creuse
Législature XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1997-2007)
SRC (2007-2012)
Prédécesseur Bernard de Froment
Successeur Circonscription supprimée
Maire de Guéret

(21 ans, 7 mois et 5 jours)
Réélection 9 mars 2008
30 mars 2014
Prédécesseur André Lejeune
Successeur Marie-Françoise Fournier
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Ennery (Moselle)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Instituteur

Michel Vergnier
Maires de Guéret

Michel Vergnier, né le à Ennery (Moselle), est un homme politique socialiste français, député de 1997 à 2017 et maire de Guéret de 1998 à 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et débuts en politique[modifier | modifier le code]

Michel Vergnier passe son enfance à Augères, dans l'Est de la Creuse, entouré d'un père maréchal-ferrant, d'une mère femme au foyer, et de grands-parents ouvriers agricoles. Michel Vergnier est entré jeune au PSU, avant de rejoindre le Parti socialiste. Longtemps instituteur, puis directeur d'école primaire, il travaille d'abord dans des quartiers difficiles de la région parisienne et donne des cours d'alphabétisation dans un cadre associatif, avant de rejoindre la Creuse. Plus tard, se confrontant à une autre réalité sociale, il ira donner des cours en prison à Guéret. Il s'y engage en politique sous l'égide d'André Lejeune, sénateur de la Creuse.

Député de la Creuse[modifier | modifier le code]

Michel Vergnier est élu député de la 1re circonscription de la Creuse le pour la XIe législature (1997-2002), battant le député sortant et président du conseil général RPR Bernard de Froment. En 2001, il est le rapporteur de la Commission parlementaire d'enquête sur la maladie de la vache folle (ESB). Il est réélu député de la 1re circonscription de la Creuse le , pour la XIIe législature (2002-2007). Il bat pour la seconde fois Bernard de Froment. Il est membre de la commission des affaires économiques durant l’ensemble de la mandature[1]. Il est réélu député le , pour la XIIIe législature (2007-2012), battant Brigitte Jammot. Il devient membre de la commission des finances durant l’ensemble de la mandature[2]. En 2012 la Creuse ne comporte plus qu'une seule circonscription à la suite de la réforme de 2010, il affronte donc Jean Auclair, l'ancien député de la deuxième circonscription de la Creuse lors des élections législatives des 10 et . Michel Vergnier sort vainqueur de cet affrontement.

Lors des élections législatives de 2017, il brigue un nouveau mandat mais est éliminé dès le premier tour, terminant troisième avec 15,52 % des voix derrière le candidat LREM Jean-Baptiste Moreau (qui sera élu au second tour) et le candidat LR Jérémie Sauty.

Au Parti socialiste et engagements[modifier | modifier le code]

Proche d'Henri Emmanuelli et de Benoît Hamon, il appartient à la gauche du Parti socialiste, a voté « non » à la Constitution européenne et fait partie du courant Un monde d'avance, au titre duquel il siège au Bureau national du PS.

Fervent défenseur des services publics en milieu rural, il participe aux côtés des autres formations politiques et syndicales à la manifestation de défense des services publics du à Guéret. Fin 2009, son mandat de Président de l'Association des Maires et Adjoints de Creuse l'amène à organiser la riposte des Creusois face au projet de fermeture de la Radiothérapie du CH de Guéret. Après un long combat, le service (initialement fermé en 2010) rouvre ses portes fin 2011, épilogue d'une séquence politique qui a vu des élus de tous bords collaborer avec succès. En 2011, il fait partie des parlementaires socialistes impliqués dans l'élaboration d'une proposition de loi visant à l'instauration d'un "bouclier rural". Ce texte, rejeté par la majorité UMP, prévoyait le développement des services publics de proximité et l'instauration de conditions favorisant le dynamisme économique dans les territoires ruraux.[réf. nécessaire]

Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire citoyenne de 2017, il est nommé responsable thématique « Ruralité » de sa campagne présidentielle[3],[4].

Mandats[modifier | modifier le code]

Mandats en cours[modifier | modifier le code]

Communauté d'agglomération du Grand Guéret
  • Délégué communautaire depuis le
Commune de Guéret
  • Conseiller municipal depuis
  • Maire du au
Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité - AMF
  • Trésorier général depuis le 22 novembre 2014

Mandats antérieurs[modifier | modifier le code]

Assemblée nationale
Communauté d'agglomération du Grand Guéret
  • Président du à
Communauté de communes de Guéret Saint-Vaury
  • Vice-président du à
  • Président d' au
Commune de Guéret
  • Conseiller municipal depuis
  • Adjoint au maire de 1992 au

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]