Michel Carlini — Wikipédia

Michel Carlini
Fonctions
Député français

(4 ans, 4 mois et 26 jours)
Élection 17 juin 1951
Circonscription 1re des Bouches-du-Rhône
Législature IIe (Quatrième République)
Groupe politique RPF
Maire de Marseille

(5 ans, 6 mois et 10 jours)
Prédécesseur Jean Cristofol
Successeur Gaston Defferre
Biographie
Nom de naissance Michel Charles César Carlini
Date de naissance
Lieu de naissance Marseille
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Marseille
Nationalité Française
Parti politique RPF
Profession Avocat

Michel Carlini
Maires de Marseille

Michel (Charles) Carlini, né le à Marseille et mort le dans la même ville, est un avocat et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il participe à toute la guerre 1914-1918 qu'il finit avec le grade de capitaine et décoré de la Croix de guerre[1].

Avocat au barreau de sa ville natale, Michel Carlini est élu au conseil municipal de Marseille en octobre 1947 sous l'étiquette du RPF, puis maire en battant le précédent édile, le communiste Jean Cristofol.

Le , pendant les troubles socio-idéologiques de 1947, sur fond de Guerre Froide entre les hegemonies americaines et sovietiques, une manifestation partie du palais de justice de la ville met à sac l’hôtel de ville de Marseille, ou se tient une séance houleuse du conseil municipal. Le bureau du maire est saccagé, et le maire Michel Carlini est insulté, assailli et battu à coups de matraque, de pied de table et de tube de fer avant que la fausse nouvelle de sa démission ne soit annoncée à la foule par Jean Christophol[2]. Selon les versions, Michel Carlini aurait été saisi par des manifestants et porté à la fenêtre en vue d’une défenestration ou promis à la noyade, sans toutefois que les historiens ne parviennent à établir avec certitude ces derniers faits[2],[3].

Finalement, Michel Carlini restera maire jusqu'en , date à laquelle il ne se représente pas.

Parallèlement, il est élu député des Bouches-du-Rhône lors des élections législatives de juin 1951 sur une liste RPF. Il perd son siège lors des élections de 1956 (liste du Centre national des indépendants et paysans) et quitte la vie politique.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Carlini Michel Charles - Mémoires de Guerre », sur Mémoires de Guerre (consulté le ).
  2. a et b Georgette Elgey, Histoire de la IVe République, première partie : la république des illusions (1945-1951), Fayard, (ISBN 978-2-2130-3023-4), p. 426-427
  3. Maurice Agulhon et Fernand Barrat, CRS à Marseille, 1944-1947 : La police au service du peuple, Armand Colin, (ISBN 978-2-7246-0299-9)

Liens externes[modifier | modifier le code]