Mer d'Arafura — Wikipédia

Mer d'Arafura
Carte de la mer d’Arafura.
Carte de la mer d’Arafura.
Géographie humaine
Pays côtiers Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Drapeau de l'Australie Australie
Géographie physique
Type Mer épicontinentale
Localisation Océan Indien
Coordonnées 9° sud, 135° est
Subdivisions Golfe de Carpentarie
Superficie 700 000 km2
Profondeur
· Moyenne ~50 m
· Maximale ~200 m
Géolocalisation sur la carte : océan Indien
(Voir situation sur carte : océan Indien)
Mer d'Arafura

La mer d'Arafura est une petite mer chaude de l'océan Indien d’environ 700 000 km2, baignant les îles de l'Est indonésien, la Papouasie occidentale et les côtes du nord de l’Australie. Elle n’est pas très profonde (200 m de profondeur au maximum, une cinquantaine normalement). Au sud-est, l'espace maritime compris entre la terre d'Arnhem et la péninsule du cap York est appelé golfe de Carpentarie.

Pendant les glaciations, elle forma le pont terrestre de Sahul.

Son débouché occidental donne sur la mer de Timor.

À l’est, elle communique avec la mer de Corail par le détroit de Torrès, entre l’Australie et la Nouvelle-Guinée.

Géographie[modifier | modifier le code]

L'Organisation hydrographique internationale définit les limites de la mer d'Arafura de la façon suivante[1]  :

La bataille de la mer d'Arafura[modifier | modifier le code]

Le , en plein conflit hollando-indonésien au sujet de la Nouvelle-Guinée occidentale, trois vedettes lance-torpilles de la marine indonésienne affrontent deux destroyers de la marine néerlandaise. Le combat se conclut par l’envoi par le fond d’une des vedettes indonésiennes.

Naufrages[modifier | modifier le code]

Un nombre important d'expéditions, à la recherche de liaisons entre l'Australie et la Nouvelle-Guinée, auraient fait naufrage en mer d'Arafura au XVIIe siècle[2] :

  • en 1605, l'expédition hollandaise de Duyfken aurait perdu quatre hommes face aux indigènes après avoir dû accoster en Nouvelle-Guinée lors d'une tempête ;
  • plus tard, le trois-mâts anglais Trial aurait fait naufrage sur les récifs de Nouvelle-Guinée, perdant un tiers de son équipage ;
  • trois ans après, l'expédition du capitaine Carstens aurait dû fuir avec ses deux navires après avoir accosté pour réparer des avaries et perdu cinq hommes lors d'un combat contre les indigènes ;
  • en 1636, le capitaine Pool aurait été tué avec plusieurs de ses hommes sur la côte de Nouvelle-Guinée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Limites des Océans et des Mers, Publication spéciale n° 23, 3e édition », Organisation hydrographique internationale, (consulté le )
  2. Delloye, Gérard, 1927-, La hache de pierre : expédition française en Nouvelle-Guinée : première traversée intégrale Sud-Nord de l'île dans sa plus grande largeur, 1959-1960, Rennes, Ouest-France, , 259 p. (ISBN 2-7373-0466-0 et 978-2-7373-0466-8, OCLC 22420159, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]