Meg White — Wikipédia

Meg White
Description de l'image Meg_White_1.jpg.
Informations générales
Nom de naissance Megan Martha White
Naissance (49 ans)
Grosse Pointe Farms, Michigan
Activité principale Batteuse
Genre musical Garage rock, punk blues
Instruments Batterie, marimba, piano, clavier, synthetiseur, orgue
Années actives 1997-2009 (2011 officiellement)
Labels XL Recordings

Megan Martha « Meg » White, née le à Grosse Pointe Farms (Michigan), est une musicienne américaine, connue pour avoir été la batteuse et chanteuse du groupe The White Stripes, dans lequel elle jouait avec Jack White. Ils ont été mariés en 1996 et ont divorcé en 2000. Meg White est mentionnée par le magazine Rolling Stone comme étant l'une des cent meilleures batteuses de rock. En 2011, à la suite de la séparation des White Stripes, Meg White se retire de la scène musicale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Meg White, née le 10 décembre 1974 à Grosse Pointe Farms dans le Michigan, est la fille de Catherine et Walter White. Elle est la fille cadette d'une fratrie de deux sœurs. Dans sa jeunesse, elle fréquente le lycée Grosse Point North High School. D'un tempérament solitaire et calme, Meg White n'a pas beaucoup d'amis[1],[2]. Enfant, elle aime jouer avec de la neige, pratiquer le roller et écouter l'album Abracadabra du groupe Steve Miller. Pendant ses études, Meg White travaille dans plusieurs bars en service et en cuisine. Elle officie notamment au Memphis Smoke, un bar de blues de Royal Oak, où elle côtoie Corey du groupe Electric Six[3]. Dans un des restaurants dans lequel elle travaille, elle rencontre également Jack Gillis. Elle l'épouse le 21 septembre 1996 à South Lyon, Michigan. Jack Gillis prend alors le nom de sa femme et devient Jack White[1].

Carrière musicale[modifier | modifier le code]

Le 14 juillet 1997, elle joue sur la batterie de Jack White, également batteur[2],[4]. Ce dernier est inspiré par sa performance et perçoit son potentiel[2]. La même année, ensemble, ils forment le duo The White Stripes. Ils commencent à se produire sur scène en août 1997 au bar The Gold Dollar. Le groupe sort son premier single Let's Shake Hands en février 1998. Puis il fait une tournée et sort le single en octobre 1998. Il commence à être connu sur la scène nationale américaine[1].

A partir de 2001, le groupe connaît un véritable succès avec la sortie de l'album White Blood Cells[5],[6].

Les albums Elephant sorti en 2003 et Get Behind Me Satan en 2005 sont également des succès[5].

Le duo se sépare en 2011[7].

Style musical et influence[modifier | modifier le code]

Notoriété[modifier | modifier le code]

Le groupe The White Stripes dont fait partie Meg White a apporté sa propre esthétique au rock. Il fait partie des groupes notables des années 90-2000[8]. Le style minimaliste de Meg White à la batterie a contribué à l'essor du groupe. Ainsi Meg White est identifiée par le magazine Rolling Stone comme l'une des plus grandes batteuses de l'histoire du rock[9]. Son talent est apprécié par de nombreux musiciens comme Dave Grohl, ancien batteur de Nirvana et membre de Foo Fighters[7].

Style musical[modifier | modifier le code]

Meg White est connue en tant que batteuse pour son style à la fois énergique et minimaliste[2]. En raison de sa simplicité, sa façon de jouer est parfois considérée comme mauvaise. Pourtant, son style serait particulièrement reconnaissable. Cette mauvaise réputation viendrait du fait que Meg White n'avait aucune connaissance musicale avant de rencontrer Jack White[4]. Selon le journaliste Chris Willman de Variety, les allégations selon lesquelles Meg White seraient une mauvaise batteuse rappellent les augments utilisés pour critiquer le manque de technicité d'autres batteurs tel Ringo Starr, mais s'expliqueraient aussi par du sexisme[10].Dans une interview à Rolling Stone en 2005, Meg White défend son style minimaliste qu'elle considère comme sa force[5]. En 2023, alors que son jeu est attaqué dans un tweet par le journaliste Lachlan Markay, de nombreuses personnalités du milieu musical la défendent dont son ancien mari Jack White, la musicienne Karen Elson, la journaliste Annie Zaleski et le musicien Ron Sexsmith[10],[11].

Une des spécialités de Meg White est le double stop, soit un coup suivi de deux coups. Cette technique, caractéristique du son des White Stripes, est utilisée par la batteuse dans les chansons I'm Slowly Turning Into You, Dead Leaves and the Dirty Ground et Fell in Love With a Girl[4].

Sur certaines chansons, comme In The Cold, Cold Night de l'album Elephant ou Passive Manipulation sur Get Behind Me Satan, ainsi que dans St. Andrew (The Battle Is in The Air) sur Icky Thump, Meg White occupe le rôle de chanteuse[12].

Influence[modifier | modifier le code]

Meg White apprécie le musicien Bob Dylan[7].

Matériels utilisés[modifier | modifier le code]

Elle joue principalement sur des caisses Ludwig, des cymbales Zildjian et des peaux de résonnance Remo[2].

Discographie[modifier | modifier le code]

The White Stripes :

Filmographie[modifier | modifier le code]

Meg White est apparue avec Jack dans le film Coffee and Cigarettes (2003) de Jim Jarmusch[12].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Meg White est mariée à Jack White de 1996 à 2000. Meg White souffre d'anxiété et sa carrière musicale en pâtit. En conséquence, en 2007, le duo annule les 18 dates de concerts de la tournée. En 2009, elle se remarie avec le musicien Jackson Smith. Le couple divorce en 2013[7].

D'un naturel timide, Meg White parle peu par choix, préférant laisser Jack White s'entretenir avec les journalistes. N'aimant pas la célébrité, elle est une personne discrète[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) « The White Stripes Songs, Albums, Reviews, Bio & More », sur AllMusic (consulté le )
  2. a b c d et e (en-US) « Meg White: Bio, Drum Gear, Albums & More | AboutDrumming.com », sur AboutDrumming.com | Welcome to the world of drums!, (consulté le )
  3. (en) Everett TRUE, The White Stripes And The Sound Of Mutant Blues, Omnibus Press, (ISBN 978-0-85712-211-7, lire en ligne)
  4. a b et c (en-US) « How to play the drums like Meg White », sur faroutmagazine.co.uk, (consulté le )
  5. a b et c (en-US) David Fricke, « The White Stripes: Jack White Comes Clean », sur Rolling Stone, (consulté le )
  6. (en) Talia Schlanger, « Meg White Is The 21st Century's Loudest Introvert », NPR Music,‎ (lire en ligne Accès libre)
  7. a b c d et e (en-US) Su Yeniocak, « Why Meg White Lives In Seclusion », sur Rock Celebrities, (consulté le )
  8. (en-GB) Andrew Perry, « What's eating Jack? », The Observer,‎ (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consulté le )
  9. (en-US) Christopher R. Weingarten,Jon Dolan,Matt Diehl,Ken Micallef,David Ma,Gareth Dylan Smith,Oliver Wang,Jason Heller,Jordan Runtagh,Hank Shteamer,Steve Smith,Brittany Spanos,Kory Grow,Rob Kemp,Keith Harris,Richard Gehr,Jon Wiederhorn,Maura Johnston,Andy Greene et Christopher R. Weingarten, « 100 Greatest Drummers of All Time », sur Rolling Stone, (consulté le )
  10. a et b (en-US) Chris Willman, « Meg White’s Drumming Chops Are the Hot Topic of the Day, and Yes, It’s 2023 », sur Variety, (consulté le )
  11. La Rédaction, « Jack White défend le talent de Meg White », sur Rolling Stone, (consulté le )
  12. a et b François Gorin, « Coffee and Cigarettes (2003) », sur Télérama, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]