Mbouroukou — Wikipédia

Cet article est une ébauche concernant une localité camerounaise.

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Mbouroukou

Le village au pied du Mont Manengouba

Administration

Démographie

1 655 hab.^[1]

Géographie

Coordonnées

5° 03′ 32″ nord, 9° 53′ 29″ est

Altitude

1 320 m

Localisation

Géolocalisation sur la carte : région du Littoral

Mbouroukou

Mbouroukou, ou Mborokou, Mborokou, Mbouroukou^[2], est un village situé dans l'arrondissement de Melong (Melong est une ville cosmopolite, principalement agricole), dans le département du Moungo compris dans la région du Littoral, au Cameroun.

Géographie[modifier | modifier le code]

La localité est située à proximité de la route provinciale 17a à 10 km au sud-ouest du chef-lieu communal Melong. Sa population est proche de 2 813 habitants, Mbouroukou se trouve au pied du mont Manengouba (à 2 250 m d'altitude) et de ses lacs jumeaux.
Le toponyme Mbouroukou signifie « Les Mbo d’en haut » en langue Mbo.

Le village est divisé en plusieurs quartiers : Ngal Mbo, Mbouango, Ekolkan, Ekanang, Mouandja, Mbouanke, Mbouabi (dit cité des princes), Nkah^[3].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Le village est essentiellement composé par les Mbo'o, un peuple bantou. La chefferie du village Mbouroukou est située dans le quartier Mbouanke (« fin goudron ») et le pouvoir est détenu par la famille Pandong.

Il est important de souligner que la notion de chefferie était méconnue du peuple Mbo'o de mbouroukou jusqu'à l'arrivée des premiers européens. La société Mbo'o était acéphale et divisée en familles avec pour responsable le patriarche.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le 12 décembre 1953, Abel Kingué, vice-président de l'UPC est victime d'un attentat à Mbouroukou^[4].

Éducation[modifier | modifier le code]

Un projet unique de « centre de savoir et de valorisation » a été initié avec le Québec.
Foyer Culturel.
Mbouroukou compte un lycée (le lycée bilingue de Melong), un CETIC, plusieurs écoles primaires et maternelles.

Économie[modifier | modifier le code]

Tourisme, Villa Luciole (maison coloniale, bungalow en « sissongo » ^[5]), campement touristique du Mont Manengouba ^[6]
Laiterie-fromagerie du Manengouba
Agriculture : café, maïs… ^[7]
En 1983, le village expérimente et donne son nom à un sous-groupe Plantain de bananes (division Faux Corne (pas de fleurs mâles, quelques fleurs neutres), voir l'article sur la banane)^[8].
Carrière de latérite (pierres pour routes)