Matthieu Croissandeau — Wikipédia

Matthieu Croissandeau
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Le Nouvel Obs (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Matthieu Croissandeau, né en août 1971, est un journaliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

De 1997 à 2011[modifier | modifier le code]

Diplômé du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris (promotion 1996)[1], Matthieu Croissandeau est journaliste au Nouvel Observateur[2] où, de 1997 à 2003, il est reporter au service économie[2], de 2003 à 2006 rédacteur en chef du service Notre Époque[2], de 2006 à 2011 rédacteur en chef adjoint du service politique et parallèlement responsable de la rubrique Téléphone rouge[3],[2].

En , il est nommé rédacteur en chef de la section politique du quotidien Le Parisien[2].

Pendant la période des primaires socialistes de 2011, il est l'un des quatre journalistes politiques à animer le débat médiatique entre les six candidats dans la course[4]. Durant l'élection présidentielle française de 2012, il est à l'origine de la fuite dans les médias de l'expression « sale mec » que François Hollande a utilisée pour qualifier son adversaire Nicolas Sarkozy[5],[6].

De 2012 à 2015[modifier | modifier le code]

En , il rejoint l'émission 28 minutes diffusée sur Arte à laquelle il participe tous les mardis, en tant que co-interviewer aux côtés de la présentatrice Elisabeth Quin et de Nadia Daam.

En , il est élu directeur du Nouvel Observateur en remplacement de Laurent Joffrin[7]. En , L'Obs gagne le prix des magazines de l'année, remis par le Syndicat des éditeurs de presse magazine.

Depuis 2016[modifier | modifier le code]

En , Matthieu Croissandeau annonce que L'Obs accuse encore un déficit de 1,7 à 1,8 million d'euros, après avoir perdu 13 % de sa diffusion en 2015, mais qu'il « fait tout » pour qu'il soit à l'équilibre en 2016[8]. En , il prend la décision de licencier ses deux adjoints, Aude Lancelin et Pascal Riché. Une motion de défiance est alors votée à 80 % par les salariés de L'Obs contre sa stratégie. Une pétition d'une quarantaine d'intellectuels soutient Aude Lancelin dans Libération en invoquant des motifs politiques, ce que dément Matthieu Croissandeau qui évoque des questions de management et d'organisation interne.

Le , il anime avec Gilles Bouleau et Élizabeth Martichoux le premier débat de la primaire présidentielle de la Belle Alliance populaire, opposant les sept candidats, organisé par TF1, RTL et L'Obs[9].

En , plusieurs journaux indiquent que la couverture de L'Obs ayant pour but d’illustrer un dossier dénonçant une politique migratoire oppressive en France[10] risque de lui coûter sa place de directeur de la rédaction. Quelques semaines plus tard, Matthieu Croissandeau est remplacé à la direction de la rédaction par Dominique Nora[11].

En il est nommé directeur éditorial du groupe luxembourgeois Maison Moderne[12].

À la rentrée de , il rejoint BFM TV et remplace Christophe Barbier à la présentation de la chronique politique dans la matinale Première édition (6 h - 8 h 30)[13].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Liste complète des anciens élèves », sur reseaucfj.com (consulté le )
  2. a b c d et e « Matthieu Croissandeau est nommé rédacteur en chef politique du Parisien et d'Aujourd'hui en France », Category Net, 6 avril 2011.
  3. « Talent de demain : Matthieu Croissandeau par Denis Olivennes », Stratégies.
  4. Elodie Raitière, « Le deuxième débat pour la primaire PS diffusé sur les chaînes parlementaires », Stratégies, 28 septembre 2011.
  5. Fred Dufour, « "Sale" polémique pour François Hollande », L'Express, 4 janvier 2012.
  6. « Précision du Parisien sur le "sale mec" prononcé par François Hollande », Jeanmarcmorandini.com, 4 janvier 2012.
  7. « Matthieu Croissandeau élu directeur du “Nouvel Observateur” », Le Monde du 10 avril 2014
  8. Stratégies, 13 avril 2016.
  9. « Dates, chaînes… le programme des débats télé de la primaire à gauche », sur www.marianne.net, Marianne, (consulté le ).
  10. Léa Casagrande, « Après une couverture sur Macron et les migrants, le directeur de «l'Obs» sur la sellette », lesinrocks.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Jérôme Lefilliâtre, « Changement à la direction de «l'Obs» : exit Matthieu Croissandeau, remplacé par Dominique Nora », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Matthieu Croissandeau nouveau directeur éditorial de Maison Moderne », sur paperjam.lu,
  13. « BFMTV : Alain Marschall remplacera Ruth Elkrief à 19 heures », sur leparisien.fr (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]