Matthew Ridgway — Wikipédia

Matthew Ridgway
Matthew Ridgway

Naissance
Fort Monroe (États-Unis)
Décès (à 98 ans)
Fox Chapel (États-Unis)
Origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Grade Général
Années de service 19171955
Commandement 82ème division aéroportée américaine (1942-1944)
XVIIIème corps aéroporté américain (1944-1945)
Forces des États-Unis au Sud (1948-1949)
8ème armée américaine (1950-1951)
Nations unies en Corée (1951-1952)
Forces alliées (1951-1952)
Forces des États-Unis en Extrême-Orient (1951-1952)
Forces des États-Unis en Europe (1952-1953)
Conflits Guerre des Bananes
Seconde Guerre mondiale
Guerre de Corée
Faits d'armes Occupation du Nicaragua
Opération Husky
Bataille de Normandie
Opération Market Garden
Bataille des Ardennes
Opération Varsity
Campagne d'Allemagne
Troisième bataille de Séoul
Bataille de Jipyeong-ri
Distinctions Médaille présidentielle de la Liberté
Legion of Merit
Signature de Matthew Ridgway

Matthew Bunker Ridgway, né le à Fort Monroe en Virginie, mort le à Fox Chapel, près de Pittsburgh, est un général américain qui s'est notamment illustré au cours de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Diplômé de West Point en 1917, il sert ensuite à divers postes dans l'Armée de terre américaine.

De 1940 à 1952[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il commande la 82e division aéroportée en Sicile et en Italie (1943) et pendant le débarquement de Normandie (1944).

Durant la guerre de Corée, en tant que chef de la 8e armée, il lance une contre-offensive qui aboutit à la reprise de Séoul le , puis permet de repousser les Nord-Coréens et l'Armée chinoise à nouveau au nord du 38e parallèle début avril. À partir du , il remplace le général MacArthur comme commandant en chef des forces des Nations unies.

Accusations[modifier | modifier le code]

C'est à cette époque que Ridgway est accusé faussement par les communistes d'avoir utilisé des armes bactériologiques contre les troupes nord-coréennes et chinoises. Aussi, le , la venue de Ridgway à Paris provoque une manifestation violente de protestations, organisée par le PCF.

Le , le Kremlin chargea l’ambassadeur soviétique à Pékin, V. V. Kouznetsov, de transmettre le message suivant à Mao Zedong : « Le gouvernement soviétique et le Comité central du PCUS furent induits en erreur. La diffusion par la presse d’informations concernant l’utilisation par les Américains d’armes bactériologiques en Corée était basée sur des informations fallacieuses. Les accusations contre les Américains étaient fausses. »[1]

Commandements suprêmes[modifier | modifier le code]

Il succède ensuite à Eisenhower, du 30 mai 1952 au 1er juillet 1953, comme commandant suprême des Forces alliées de l'OTAN (au SHAPE) et devient le premier commandant du United States European Command.

Entre le et le , il est chef d'état-major de l'United States Army. Puis, il prend sa retraite de militaire.

Retour à la vie civile[modifier | modifier le code]

Après sa carrière militaire, il devient conseiller au Mellon Institute of Industrial Research (en) [2] entre 1955 et 1960.

Selon Roger Peyrefitte[3], c'était un grand polyglotte et un admirateur de Proust : il possédait ses œuvres complètes en français, mais aussi en allemand, anglais et italien, et consacrait ses loisirs à comparer le texte français avec les diverses traductions.

Décorations[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. Cold War International History Project, Virtual Archive : Resolution of the Presidium of the USSR Council of Ministers. Date : 05/02/1953
  2. Qui depuis 1967 partie de l’Université Carnegie-Mellon.
  3. L'Illustre Écrivain, Éd. Albin Michel, 1982, p. 134.
  4. « Reportage n° 208 / Audience de congé du général Matthew Bunker Ridgway, commandant suprême des Forces alliées de l’OTAN », sur France Archives (consulté le ).