Matteo Orsini (cardinal, 1262) — Wikipédia

Matteo Rubeo Orsini
Image illustrative de l’article Matteo Orsini (cardinal, 1262)
Biographie
Naissance vers 1230
Rome,  États pontificaux
Décès
Pérouse,  États pontificaux
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Urbain IV
Titre cardinalice Cardinal-diacre de S. Maria in Portico Octaviae

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Matteo Rubeo Orsini (ou Matteo Rosso Orsini) est un cardinal italien, né vers 1230 à Rome, capitale des États pontificaux, et décédé le 4 septembre (ou le 12 novembre) 1305 à Pérouse.

Il est un neveu du cardinal Gaetano Orsini, futur pape Nicolas III (1277-1280) et du cardinal Giordano Orsini (1278) et un cousin du cardinal Latino Malabranca Orsini (1278). Il est de la famille Orsini des papes Célestin III (1191-1198) et Benoît XIII (1724-1730) et des cardinaux Napoleone Orsini (1288), Francesco Napoleone Orsini (1295), Giovanni Gaetano Orsini (1316), Rinaldo Orsini (1327), Matteo Orsini (1327), Poncello Orsini (1378), Giacomo Orsini (1371), Tommaso Orsini (vers 1383), Giordano Orsini, iuniore (1405), Latino Orsini 1448), Cosma Orsini (1480), Giovanni Battista Orsini (1483), Franciotto Orsini (1517), Flavio Orsini (1565), Alessandro Orsini (1615), Virginio Orsini, O.S.Io.Hieros. (1641) et Domenico Orsini d'Aragona (1743).

Repères biographiques[modifier | modifier le code]

Matteo Orsini étudie à l'université de Paris et à l'université de Bologne.

Orsini est créé cardinal par le pape Urbain IV lors du consistoire de . Il est légat dans les Marches. Le cardinal participe aux élections de 1264-1265, lors duquel Clément IV est élu et de 1268-1271 (élection de Grégoire X) et aux conclaves de 1276 (élection d'Innocent VI, Jean XXI et Adrien V), de 1277 (élection de Nicolas III, de 1280-1281 (élection de Martin IV), de 1295 (élection d'Honoré IV), de 1287-1288 (élection de Nicolas IV), de 1292-1294 (élection de Célestin V), de 1294, lors duquel Orsini est élu au premier scrutin, mais il refuse et Boniface VIII est élu enfin. Il participe aussi aux conclaves de 1303 (élection de Benoît XI) et de 1304-1305 (élection de Clément V). Il est l'auteur de plusieurs œuvres sur la théologie et du livre De auctoritate Ecclesiæ.