Massiac — Wikipédia

Massiac
Massiac
Massiac en 2011.
Blason de Massiac
Blason
Massiac
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Hautes Terres Communauté
Maire
Mandat
Didier Achalme
2020-2026
Code postal 15500
Code commune 15119
Démographie
Gentilé Massiacois, Massiacoises
Population
municipale
1 804 hab. (2021 en augmentation de 4,46 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 15′ 07″ nord, 3° 11′ 53″ est
Altitude 540 m
Min. 511 m
Max. 1 005 m
Superficie 34,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Massiac
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Massiac
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Massiac
Liens
Site web Site officiel

Massiac est une commune française située en Auvergne, dans le département du Cantal et la région administrative Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Massiacois.
La commune a reçu le label Village étape en 2001.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est situé au centre d’une vallée formant une petite Limagne et au confluent de trois rivières : l’Alagnon, l’Alagnonnette (dite aussi l’Igoune) et l’Arcueil. À l’ouest commencent les monts du Cézallier, à l’est ceux de la Margeride. Au nord, deux éperons basaltiques ferment la vallée. Cette situation a valu à la ville le surnom de « Porte fleurie du Cantal ».

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 717 mm, avec 8,7 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,4 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records MASSIAC (15) - alt : 533m, lat : 45°15'47"N, lon : 3°11'52"E
Records établis sur la période du 01-09-1882 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,7 −1,1 1,1 3,3 7 10,6 12,3 12 8,9 6,4 2,4 0 5,2
Température moyenne (°C) 3,7 4 7,1 9,7 13,5 17,4 19,6 19,5 15,5 11,9 7,1 4,3 11,1
Température maximale moyenne (°C) 8 9,2 13,1 16,1 20 24,2 26,9 26,9 22,2 17,4 11,7 8,6 17
Record de froid (°C)
date du record
−23,5
09.01.1985
−29,3
14.02.1929
−19
01.03.05
−8,7
08.04.21
−6,2
01.05.1962
−2,1
02.06.1962
0
07.07.1962
−0,5
27.08.1966
−3,9
27.09.1972
−8
26.10.03
−13
18.11.07
−19,8
26.12.1962
−29,3
1929
Record de chaleur (°C)
date du record
21
30.01.02
28
12.02.1903
28
18.03.1906
32
15.04.1934
36
31.05.1907
40,9
27.06.19
39,8
23.07.19
40,2
23.08.23
37,2
04.09.23
32,5
08.10.23
29
15.11.1897
20,9
31.12.21
40,9
2019
Précipitations (mm) 36 30,1 31,1 56,9 73,1 64,7 54,5 63 63,4 63,6 56,7 40,3 633,4
Source : « Fiche 15119001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dans son zonage publié en 2020, l'Insee définit Massiac comme une commune rurale n'appartenant à aucune unité urbaine[Note 1],[I 1],[I 2].

La commune est classée comme « hors attraction des villes »[I 3],[I 4].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Village de Bussac.
Massiac et la vallée de l'Alagnonnette.

Hameaux[modifier | modifier le code]

Le nom de certains de ces hameaux ont connu des variations au cours du temps[6],[7]. Plusieurs dénominations peuvent ainsi être utilisées simultanément.

  • Auliadet
  • Bousselorgue ou Boustelorgue
  • Le Boutirou
  • Brousse
  • Bussac
  • Chabannes
  • Chalet
  • Chevaley
  • Le Fayet
  • Le Lac
  • Onche ou Ouche
  • Prugnes
  • Le Puy Francon
  • Sabatey
  • La Sagne
  • Saint-Étienne
  • La Valette
  • Vazerat
  • Le Verdier
  • Vialle-Chalet
  • La Vialle-Vieille

Quartiers du bourg[modifier | modifier le code]

  • Quartier Nègre
  • Le Montel
  • Cours
  • La Grande Planche
  • Le Graveiras
  • La Ribeyre
  • La Prade
  • La Croix Verte
  • Le Pré Juny
  • Mallet

Logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 219, alors qu'il était de 1 211 en 2013 et de 1 165 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 69,4 % étaient des résidences principales, 13,8 % des résidences secondaires et 16,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 19,5 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Massiac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (13,8 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,8 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Massiac en 2018.
Typologie Massiac[I 5] Cantal[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 69,4 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 13,8 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 16,8 11,9 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Massiac est placée entre les sorties 23 et 24 de l’autoroute A75 reliant Clermont-Ferrand à Montpellier. C'est le point de connexion avec la route nationale 122 allant vers Aurillac. La ville est desservie par la gare de Massiac-Blesle sur la ligne Figeac - Arvant, qui la met en liaison directe avec Clermont-Ferrand (environ 1 h 05), Aurillac (environ 1 h 15) et Béziers. En 2016, son trafic s'élevait à plus de 29 000 voyageurs par an[8].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la ville provient de celui d'une villa gallo-romaine : le domaine de Mathieu. Le nom latin « Mattii Acum » s'est peu à peu transformé pour donner Maciac en occitan (prononcé localement « masha »)[9] et « Massiac » en français.

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

C’est vers 260 que saint Mary aurait évangélisé la région de Massiac. A cette époque la région se romanise progressivement et vers l’an 300 une villa gallo-romaine est fondée au confluent de l’Alagnon et de l'Allagnonette.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Plan de Massiac en 1429.

Vers 532, du fait des invasions franques, un village se forme autour de la villa. La période suivante reste peu connue. On retrouve des traces historiques en 893. Armand Ier d’Apchon, vicomte d’Auvergne, reçoit la baronnie de Vernières dont Massiac dépendait. C’est également au IXe siècle que l’on établit une viguerie et un monastère dans le village.

En 1169, lors du démembrement du comté d'Auvergne par Louis VII, on note l'existence de trois villages : - le Montel, fief des Montel, vassaux du Prince Apanagiste de la Terre d’Auvergne. - Massiac, fief des Apchon vassaux des Dauphins d’Auvergne. - la Tour d’Ally fief des Rochefort d’Ally, vassaux des Mercœur de Blesle.

En 1361, le seigneur de Massiac, Guillaume VI d’Apchon, arrête l’envahisseur anglais à Maurs.

En 1420, Guillaume III d’Espinchal, seigneur des Ternes, épouse Marie de Rochefort d’Ally et prend le fief en dot.

Le , Pierre de Tinière, seigneur de Massiac, accorde aux habitants du bourg de Massiac d’élire leur consul et d’avoir une assemblée commune. C’est la naissance de la commune. À cette époque, la ville se fortifie.

En 1440 au moment de la révolte dite de « la Praguerie », Jean Salazar, baron de Chaudes-Aigues, donne l’assaut et prend Massiac. Quarante habitants seront tués sur les remparts et l'église est brûlée avec les archives de la ville.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Le Margueritte d’Apchon, dernière héritière de la famille, épouse François 1er d’Espinchal. Les Espinchal unissent les deux bourgs et deviennent les vrais seigneurs de Massiac. La famille complète l’unification par l’achat du bourg du Montel le .

En 1666 le tribunal des Grands jours d'Auvergne condamne à mort Gaspard d’Espinchal, seigneur de Massiac, pour crimes. Son château est détruit. Il s’enfuit en Bavière, devient commandant des armées du Grand Électeur, et se livre à l’espionnage pour le roi de France. En 1678 Louis XIV lui accorde le pardon et le rétablit dans ses droits.

Une des plus graves épreuves que dut connaître le bourg eut lieu en 1694 : le quart de la population de Massiac (251 personnes) y fut décimé par la peste.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Au cours de la révolution le château des Espinchal manqua d’être brulé. Certains bourgeois de la cité s’engagèrent : le lieutenant Chandorat commanda le premier bataillon des volontaires du Cantal. Altaroche devint président du département sous la Convention.
À la création des départements, Massiac, qui fait partie du Brivadois, insista à plusieurs reprises pour être rattaché au département de la Haute-Loire et à l'arrondissement de Brioude. Les démarches n’aboutirent jamais[10].

Le , la population de Massiac, très légitimiste, signa une pétition réclamant le retour du comte Thomas Joseph d’Espinchal. Proche du prince de Condé, celui-ci s’était exilé au moment de la Révolution française et avait participé en 1792 à la coalition d’Auvergne qui supportait le comte d’Artois. Il vivait auparavant à Paris, où il menait une vie mondaine et fastueuse. Son retour à Massiac en 1803 donna lieu à de grandes festivités. Il fut élu maire en 1812 et le resta jusqu’à sa mort en 1823. Il fut enterré sous le cœur de l’église Saint-André. À ce sujet, Jean Rieuf, dans son ouvrage Massiac et son Canton[11], notera que de 893 à 1823 Massiac ne connaîtra que deux lignées seigneuriales : les Apchon et les Espinchal.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Arrivée du train à Massiac.

En 1837, Massiac absorbe[12], conjointement avec Bonnac, l'ancienne commune de Saint-Étienne-sur-Massiac[Note 2] et, conjointement avec Molompize, l'ancienne commune de Saint-Victor-aux-Chabannes[Note 3].

Le , Massiac devient tête de ligne de la voie ferrée provenant de Clermont-Ferrand. La construction de cette ligne va nécessiter la déviation du cours de l'Alagnonnette, la construction d'un pont et la création d'une nouvelle route nationale. Ces travaux vont profondément changer l'aspect de la cité. Déjà ville de foire, la ville connaît alors un fort développement économique.

L’épopée de l’antimoine[modifier | modifier le code]

Usine d'antimoine du Babory de Blesle en 1900.

La France fut le premier producteur mondial d’antimoine entre 1890 et 1910, grâce à l’extraction dans la région de Massiac, très ancienne, et dans celle de Laval, en Mayenne[13]. En 1640, la mine de Dahu était déjà exploitée. Entre 1780 et 1810, les géologues régionaux identifièrent les principaux filons et en 1850, l'intérêt pour l'antimoine se développa avec l’essor de l’industrie mécanique. En 1870, la fièvre de l'antimoine commença réellement, et de grands maîtres mineurs comme les Brugeiroux ou les Chassagne développèrent les mines locales. Emmanuel Chatillon créa une fonderie au Babory-de-Blesle et pour l’alimenter il prit la propriété des mines de La Bessade, de Lubilhac, de Conche et d’Onche à Massiac. Il inventa le procédé de traitement de l’antimoine par grillage volatilisant. Au XXe siècle apparurent les grandes compagnies minières comme la société italienne « Miniere Fonderie d’Antimonio ». Celle-ci devint en 1921 la « Société Française des Mines et Fonderies d’Antimoine » et avait son usine à Massiac. Avec la « Société Brioude-Auvergne » installée à Brioude, elles permirent à la France d'être le premier producteur mondial d’antimoine entre 1890 et 1910. L’époque fastueuse dura une soixantaine d’années. La crise des années 1930 mit un coup d’arrêt à l’exploitation, la mine d'Onche ferma en 1932. En 1945, la « Compagnie des Mines de Dèze » y installa une laverie qui concentrait le minerai, cela lui permit de maintenir l’exploitation jusqu’en 1953. Après, la mine reprit de façon épisodique en 1954, 57, 61 et pour finir en 1971 avec Lagardère. En tout, ce gisement aura produit 9 000 tonnes d’antimoine[14].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au début de , Albert Crémieux fut embauché comme secrétaire de mairie à Massiac par le maire de l'époque, M. Soubrier. Ce dernier avait été mis en place par les autorités du régime de Pétain. Ce secrétaire créa un vaste réseau de falsification de documents qu'il nomma lui-même l'usine à papiers. Le but était de faciliter l'anonymat des personnes recherchées par les autorités administratives collaborant avec le régime nazi. Au bout de dix-huit mois, il fut dénoncé mais il réussit à s'enfuir de Massiac sain et sauf[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La liste suivante a été indiquée par la Mairie de Massiac le .

Liste des maires successifs depuis 1995
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2007 Alain Marleix RPR puis UMP Journaliste,
Conseiller général du canton de Massiac (1988-2015),
Député du Cantal (1993-2007, 2010-2017),
Secrétaire d'État aux Anciens Combattants (2007-2008),
Secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales (2008-2010)
2007 2008 Guy Coumoul
(Maire remplaçant)
  Dentiste
2008 2020 Michel Destannes PS Retraité de la banque
2020 En cours
(au 27 mai 2020)
Didier Achalme[16] LR Cadre commercial retraité,
Conseiller départemental du canton de Saint-Flour-1 (2015- ),
Président de Hautes Terres Communauté (2020- )
Massiac : le centre ancien.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Massiac est jumelée avec la ville espagnole de Faura. Celle-ci se trouve dans la province de Valence. Le jumelage a eu lieu en 1990[17].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'académie de Clermont-Ferrand, elle compte deux écoles maternelles, deux écoles primaires, un collège et un établissement d'enseignement professionnel.

Enseignement public Enseignement privé sous contrat Enseignement professionnel
  • École maternelle
  • École primaire
  • Collège Pierre Galéry
  • Institution Saint-André
    (école maternelle, école primaire)
  • CFA bâtiment BTP CFA CANTAL

Santé[modifier | modifier le code]

Maison de santé

En 2021 la ville comptait trois médecins généralistes, une médecin spécialiste en pneumologie, quatre masseurs kinésithérapeutes, trois dentistes, une ostéopathe et six infirmiers[18]. Plusieurs d'entre eux sont réunis dans la maison de santé du Pays de Massiac. On compte également deux pharmacies et une société d'ambulances. Il y a également deux Ehpad : l'établissement Avinin Johannel, qui compte 64 places et l'Ehpad Haut Mallet pouvant accueillir 48 personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 1 804 habitants[Note 4], en augmentation de 4,46 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5801 4251 5691 8211 9051 8682 2002 2082 206
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0692 0402 2562 0001 9222 0482 0092 0692 037
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9742 2012 0061 7591 7091 7471 8281 8041 788
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 7711 7561 8841 8381 8811 8571 8381 8221 841
2014 2019 2021 - - - - - -
1 7351 7971 804------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (39,1 %) est supérieur au taux départemental (36,3 %).

En 2020, la commune comptait 837 hommes pour 964 femmes, soit un taux de 53,53 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 10]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,9 
90 ou +
5,4 
11,1 
75-89 ans
18,5 
21,2 
60-74 ans
19,5 
21,2 
45-59 ans
20,7 
16,1 
30-44 ans
13,9 
13,4 
15-29 ans
9,7 
15,1 
0-14 ans
12,3 
Pyramide des âges du département du Cantal en 2020 en pourcentage[22]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
10 
75-89 ans
13,7 
22,5 
60-74 ans
22,1 
22,1 
45-59 ans
20,6 
16,2 
30-44 ans
15,3 
13,7 
15-29 ans
11,9 
14,4 
0-14 ans
13,5 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Marché : chaque mardi.
  • Foire à la cerise, fête foraine : deuxième dimanche de juin.
  • Fête patronale : Saint Jean, le
  • Foire de la Pomme et Fête des Palhas: fin octobre. Rencontres occitanes, spectacles musicaux et de théâtre.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

En 2017 la ville de Massiac ne comptait pas moins de 17 associations sportives parmi lesquelles le club de foot Massiac-Molompize-Blesle et le club de rugby. De nombreux sports sont représentés comme le tennis, le cyclisme, le tir sportif, les sports mécaniques (moto), la randonnée pédestre, la gymnastique volontaire, la natation, le handball, les arts martiaux ou le tir à l'arc[23].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2015, la médiane du revenu disponible par unité de consommation s'élevait à 19 039 . En 2015, la commune comptait 217 établissements et 857 emplois (82,5 % étaient des emplois salariés). À la même époque 76,9 % des 15 à 64 ans étaient en activité et le taux de chômage s'élevait à 8,8 %[24].

Emploi[modifier | modifier le code]

Répartition de l'activité économique de la commune

  • Agriculture. (8,3 %)
  • Industrie. (8,8 %)
  • Construction. (9,7 %)
  • Commerce, transports et services. (53,5 %)
  • Administration, enseignement, santé et action sociale. (19,8 %)

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Production fruitière (pommes), maraîchage.
  • Élevage ovin et bovin, production fromagère, coopérative agricole.
  • Exploitation forestière.
  • Héliciculture.
  • Une expérience de réintroduction de la vigne est en cours, la production du vin des Palhas est déjà une réussite.

Industrie et artisanat[modifier | modifier le code]

  • Production et distribution de gaz médicaux et industriels : Sociétés SAGA et SAGA Médical passées sous le contrôle d'Air Products en 2010.
  • Constructions métalliques
  • Tissage de la laine.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-André

L'église date du XIIe et fut reconstruite aux XIVe et XVe siècles. Le portail a été créé par l'architecte Aigueparse (1870). On y voit la statue de Notre-Dame-de-Chalet, provenant de la chapelle Sainte-Madeleine. C'est une Vierge en majesté qui date du XIIIe. Une Vierge ouvrante du XVe siècle et une Nativité de Guy François complètent l'ornementation.

  • Vestiges de remparts et de château féodal.
  • Mairie : restes du second château des Espinchal XVIIIe.

Chapelle castrale Sainte-Madeleine[modifier | modifier le code]

La chapelle Sainte-Madeleine date du XIIe siècle, elle a été érigée au sein d’un château fort construit par les seigneurs de Mercoeur. De ce château, il ne reste aujourd’hui que la motte castrale. Elle a été agrandie au XVe siècle. De style roman, elle a été bâtie en pierres de basalte et de tufs volcaniques rouges, elle est surmontée d’un clocheton. Son toit est en lauzes et un porche à auvent appelé « caqueteuse » est doté de deux bancs latéraux. Elle a été classée monument historique en 1982[25].

Chapelle Sainte-Madeleine XIIe siècle

Site médiéval du plateau de Chalet[modifier | modifier le code]

On y voit les restes d'un château XIVe et des traces d'enceinte.

Site néolithique et protohistorique de Saint-Victor[modifier | modifier le code]

Refuge du rocher St-Victor

La première occupation du site date du néolithique où des communautés agropastorales s’étaient installées.

À l’époque protohistorique l’aplomb supérieur de la falaise de l’éperon basaltique servait de refuge pour les hommes et le bétail ainsi que de transhumance (moutons et chèvres) pour les pasteurs.

Au début du haut Moyen Âge le plateau est déserté au profit de la vallée. Le long de la voie romaine se forment de grandes fermes, les villaes.

À la fin du IVe siècle une nouvelle occupation du plateau apparaît. Elle permet de faire face aux grandes invasions barbares et à l’insécurité. Un large fossé est creusé et la terre est rejetée pour former une sorte de rempart. Derrière cette butte protectrice, s’abrite une basilique du Bas-Empire avec nef et deux annexes latérales. La christianisation amène dans la région l’évangélisateur Mary et son disciple Saint Victor, lequel se serait installé sur ce plateau et serait à l’origine du nom.

Une église funéraire mérovingienne du VIIe siècle succède ensuite au premier bâtiment. Elle comporte des fondations de pierre et des structures élevées en bois. Dépendante du domaine agricole seigneurial d’Onche situé dans la vallée, elle est abandonnée à la fin du Xe siècle.

Un prieuré dépendant de l’abbaye de Blesle s’établit ensuite et se maintiendra durant les XIe siècle et XIIe siècle. À la fin du XIIIe siècle des maisons sont construites à côté d’un rempart près de l’église. Le village s’agrandit ensuite et abrite une trentaine de personnes. Il comprend cinq à six foyers dont un presbytère. Des petites fermes, deux bâtiments à usage communautaire, l’église et le four banal s'alignaient autour d’une unique rue centrale. Il sera délaissé à la fin du XVIe siècle. Seuls l’église et le cimetière continueront d’être fréquentés.

Au borde de l’éperon rocheux, on découvre un abri construit en 1972 figurant une chapelle. À la pointe de l'éperon rocheux on peut admirer la vue dégagée sur la vallée de l’Alagnon au Sud, le Cézallier à l’Ouest et le Livradois à l’Est.

Hameau perché et église de Bussac[modifier | modifier le code]

Une chapelle (chœur de l'actuelle église) fut construite vers le milieu du XVIIe siècle dans le hameau. En 1852, elle fut agrandie et accéda au rang d'église paroissiale. Le décor intérieur ne fut terminé que six ans plus tard. Les vitraux du chœur sont signés J.F. Faure (1861). Après son rattachement à Massiac, l'église perdit son statut d'église paroissiale mais elle continua à servir parfois. L'église est voûtée d'ogives et l'essentiel de son intérêt réside dans son décor peint, entièrement conçu et réalisé dans l'esprit néo-gothique. Le mobilier, entièrement en place, date également du XIXe siècle. l'église Saint-Victor de Bussac et son décor intérieur sont inscrits à l'IMH[26].

Pont de l'Alagnonnette[modifier | modifier le code]

Pont à poutre portant l'autoroute A75 - E11 situé intégralement sur la commune.

Attraits et équipements touristiques[modifier | modifier le code]

Ancienne piscine de Massiac en 2011
  • Office du tourisme Hautes Terres Communauté [27]
  • Rives de l'Alagnon. Pêche.
  • Ferme équestre.
  • Sentiers de randonnée balisés.
  • Station verte. Ville labellisée Village étape A75.
  • Trois courts de tennis, un camping, deux hôtels, chambres d'hôtes, gîtes ruraux, etc. La première piscine de Massiac a été construite en 1968 et a été fermée en 2021 pour cause de vétusté. La construction d'une nouvelle piscine a débuté en 2023, son ouverture est prévue pour juillet 2024.
  • Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle la « Via Arvernha » de Clermont-Ferrand à Cahors 506 km.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Musée Élise-Rieuf[28] : école de femmes peintres au XXe siècle, plus de 200 toiles.
  • Collections d'orfèvrerie à la mairie.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Le macaron de Massiac[modifier | modifier le code]

Ce macaron a été créé en 1932 par le pâtissier Joseph Varenne. Le savoir faire a ensuite été perpétué par Bernard Delos, un de ses anciens apprentis[29], puis par de nouveaux successeurs. Il s'agit d'un macaron à la noisette très tendre dont la composition complète reste secrète, sa texture est fondante et il est préférable de le consommer dans les cinq jours qui suivent sa fabrication. D'autres pâtissiers du village proposent une interprétation de cette pâtisserie.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Christiane Lambert (2012)
Élise Rieuf - Autoportrait au camélia (1935)
Musée E.Rieuf - Massiac
  • Eugène Bizeau (1883-1989), poète moderne d'inspiration anarchiste, a vécu dans la cité.
  • Élise Rieuf (1897-1990), peintre française née et décédée à Massiac au terme de nombreuses pérégrinations. Ses œuvres sont exposées au musée municipal.
  • Antoine Avinin (1902-1962), résistant et député.
  • Paul Malassagne (1918-2007), chirurgien dentiste né à Anglards de Salers, figure de la résistance cantalienne durant la Seconde Guerre mondiale sous le pseudo "Guy", conseiller général du canton de Massiac de 1952 à 1988, maire de la ville de 1971 à 1983, sénateur du Cantal de 1971 à 1989, à l'origine du Syndicat des Eaux de la Grangeoune.
  • Alphonse Vinatié (1924-2005), instituteur et archéologue. Précurseur de la méthode Freinet, il enseigne à Chausse de Saint-Poncy, à Auriac-l'Église et à Massiac. Tout au long de sa vie, il organisera de nombreux chantiers de fouilles archéologiques dans le Nord-Cantal. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet et de nombreuses notes scientifiques. Ses découvertes enrichissent aujourd’hui les musées d’Aurillac et de Saint-Flour.
  • Alain Marleix (1946), maire de la ville de jusqu'en 2008, secrétaire d'État à la Défense chargé des Anciens combattants dans le 1er gouvernement de François Fillon puis secrétaire d'État aux Collectivités dans le 2e gouvernement de François Fillon.
  • Christiane Lambert (1961), massiacoise d'origine a été présidente[30] de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) du jusqu'en 2023 et est aujourd'hui à la tête du Comité des organisations professionnelles agricoles, la première organisation syndicale d'agriculteurs en Europe.

Héraldique[modifier | modifier le code]

  • Les armes traditionnelles des Espinchal, anciens seigneurs de Massiac, sont utilisées pour représenter la ville de Massiac. La commune les reprend sur son site web : D’azur au griffon d’or accompagnés de trois épis effeuillés du même, posés en pal.
  • En 1429, les habitants de Massiac obtinrent leur charte communale. Ils choisirent alors un blason pour la ville : D'or, au dextrochère d'argent, tenant une massue de sable, posée en barre. En 1693, lors du retour de Massiac dans le domaine de la famille royale, on y ajouta « au canton dextre, d'azur à la fleur de lys d'or ». Le sceau communal était accompagné de la devise : Regis hostes morte micto, ce qui signifie « Je frappe à mort les ennemis du Roi ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Rieuf, Massiac, ses origines, ses seigneurs, sa paroisse, sa commune, 1958, Aurillac, imprimerie Moderne, XVIII-150 pp.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  2. Le hameau actuel de Saint-Étienne-sur-Massiac se trouve sur les hauteurs, au sud de la commune de Massiac, à proximité de l'ancienne RN 9.
  3. Les Chabannes, près du hameau de Bussac.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Massiac » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Massiac - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Massiac - Section LOG T7 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Massiac (15119) », (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Station Météo-France « Massiac » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France « Massiac » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  6. « Communes et lieux-dits du Cantal — WikiGenWeb », sur francegenweb.org (consulté le ).
  7. Charles Bouyssi, Dictionnaire des Lieux-dits du Cantal, 146 p. (lire en ligne), p. 111
  8. Francinfo consulté le 06/07/2018
  9. « Atelier occitan à Massiac. Parlez occitan à Massiac ! », sur massiac.fr ; site officiel de la commune de Massiac : « Maciac, en occitan chez nous on ne prononce pas les finales, et le i fait chuinter, on prononce donc bien comme vous en avez l'habitude : [masha]. ».
  10. Pierre Chassang - La révolution dans le district de Saint-Flour - Éditions Créer (ISBN 9782848190921)
  11. Jean Rieuf - Massiac et son Canton - Éditions Gerbert - 1971, réédité par Lorisse (1 décembre 2004), Collection : Mvvf
  12. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Production effectuée par la Compagnie des mines de La Lucette
  14. Voir et Savoir - Le Pays de Massiac – Éditions Chamina - 1991
  15. CRÉMIEUX Albert., sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, mouvement social.
  16. « Une installation du conseil municipal atypique, et à huis clos, à Massiac (Cantal) », sur La Montagne, (consulté le ).
  17. http://www.afccre.org/fr/nos-membres/annuaire-des-villes-jumelees
  18. Doctolib consulté le 15/02/2017
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
  23. Commune de Massiac - Page des associations consultée le 16/05/2017
  24. INSEE Commune de Massiac consulté le 21/06/2019
  25. « Chapelle Sainte-Madeleine de Chalet », notice no PA00093541, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. Ministère de la Culture, Architecture et patrimoine, http://chateau.rochefort.free.fr/patrimoine/cantal/fiche.php?i=15119&m=2
  27. Office du tourisme Hautes Terres Communauté
  28. site officiel
  29. Centre France, « BISCUITs D’ici (1/7) - Rencontre avec Bernard Delos, propriétaire de la marque « Macaron de Massiac » », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  30. Eric de La Chesnais, « Christiane Lambert, présidente par intérim de la FNSEA », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )